Vaulx-en-Velin : Les agents de la Ville en ont ras-le-bol
Perspective communiste
Le syndicat des territoriaux (CGT) appelle à la mobilisation ce jeudi et dénonce « l’austérité » mise en place ar la municipalité PS. Le jour même où Hélène Geoffroy rendra son écharpe de maire
La date ne doit rien au hasard. Le syndicat des fonctionnaires territoriaux de Vaulx (CGT) lance une journée d’action, aujourd’hui jeudi, afin de dénoncer la politique « d’austérité » lancée par la municipalité PS, le jour même du conseil municipal dont le point central sera l’élection du nouveau maire. Secrétaire d’État à la Ville depuis le 11 février, Hélène Geoffroy a choisi de passer le relais à son premier adjoint, Pierre Dussurgey (PS). Un jeudi également marqué par la visite à Vaulx-en-Velin de la ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem (PS), attendue pour poser la première pierre du futur groupe scolaire René-Beauverie.
Ce nouveau mouvement est révélateur d’un malaise persistant qui couve depuis deux ans à l’hôtel de ville. À son arrivée, la nouvelle municipalité avait souhaité réorganiser les services pour gagner en efficacité et avait même mandaté l’ancien ministre Jean Auroux pour un audit. Premières tensions.
Au printemps 2015, retour des débrayages. Rebelote à la rentrée de l’année dernière, avec cette grogne autour du nombre d’Atsem : des absences finalement remplacées avaient attisé les braises de ce conflit social. Depuis… Il y a eu le choc de l’affaire Aggoun, qui a semé un peu plus le trouble dans les étages de la mairie. Car l’adjoint déchu, toujours incarcéré et soupçonné d’avoir violé une fonctionnaire de la ville, était notamment chargé du personnel.
Le dernier conseil municipal n’a rien arrangé. Lors de la présentation du budget 2016, la municipalité a clairement indiqué qu’il fallait retrouver des marges de manœuvres financières en compressant les coûts de fonctionnement. Résultat, 20 postes non remplacés cette année. « Stop », dit le syndicat des cadres CGT (Ufict) qui dénonce pêle-mêle « un mode de gestion des ressources humaines qui alimente le mal-être » et des « pressions sur les agents ». Le dossier attend le prochain maire de Vaulx-en-Velin, patron de quelque 1 100 fonctionnaires.
http://www.leprogres.fr/rhone/2016/03/24/les-agents-de-la-ville-en-ont-ras-le-bol
Ce nouveau mouvement est révélateur d’un malaise persistant qui couve depuis deux ans à l’hôtel de ville. À son arrivée, la nouvelle municipalité avait souhaité réorganiser les services pour gagner en efficacité et avait même mandaté l’ancien ministre Jean Auroux pour un audit. Premières tensions.
Au printemps 2015, retour des débrayages. Rebelote à la rentrée de l’année dernière, avec cette grogne autour du nombre d’Atsem : des absences finalement remplacées avaient attisé les braises de ce conflit social. Depuis… Il y a eu le choc de l’affaire Aggoun, qui a semé un peu plus le trouble dans les étages de la mairie. Car l’adjoint déchu, toujours incarcéré et soupçonné d’avoir violé une fonctionnaire de la ville, était notamment chargé du personnel.
Le dernier conseil municipal n’a rien arrangé. Lors de la présentation du budget 2016, la municipalité a clairement indiqué qu’il fallait retrouver des marges de manœuvres financières en compressant les coûts de fonctionnement. Résultat, 20 postes non remplacés cette année. « Stop », dit le syndicat des cadres CGT (Ufict) qui dénonce pêle-mêle « un mode de gestion des ressources humaines qui alimente le mal-être » et des « pressions sur les agents ». Le dossier attend le prochain maire de Vaulx-en-Velin, patron de quelque 1 100 fonctionnaires.
http://www.leprogres.fr/rhone/2016/03/24/les-agents-de-la-ville-en-ont-ras-le-bol