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Venezuela : L'opposition organise la violence dans plusieurs régions

Perspective communiste

Les faits violents orchestrés par l'extrême droite vénézuélienne mercredi 12 février ont causé des dégâts dans plusieurs régions du Venezuela et ont été bien contrôlées par les organismes de sécurité de l'Etat

Ces actions ont fait 3 morts à Caracas et 66 blessés dans tout le pays , selon le dernier bilan donné par le Cabinet du Procureur de la République.
Dans l'état de Lara, un groupe d'opposition a détruit une partie du siège de la 14° Brigade d'Infanterie Mécanisée et de la Garnison Militaire de Barquisimeto.

Les agresseurs, qui ont lancé des pierres, des feux d'artifice et d'autres objets contondants ont détruit des véhicules, la guérite de l'installation militaire et une partie de l'entrée de l'organisme. 7 militaires ont été blessés au cours de ces événements.

La défenseure du Peuple de Lara, Elba Rodil, a informé que la situation a été contrôlée et que, lors d'une opération spéciale, on a arrêté 43 personnes : 32 hommes et 11 femmes parmi lesquels 5 adolescents.

De même, à proximité de l'Université de Zulia, on a enregistré depuis mardi dernier des révoltes provoquées par des groupes d'extrême droite qui soutiennent le mouvement putschiste dirigé par Leopoldo Lopez qui a encouragé les actions de rue violentes à travers les réseaux sociaux.
Pour garantir la sécurité à Maracaibo, le Corps de Police Bolivarienne de l'état de Zulia (CPBEZ) reste en vigilance dans des endroits stratégiques de la capitale de cet état.

Le secrétaire à la Sécurité et à l'Ordre Public, Jairo Ramirez, a rappelé que tous les organismes de sécurité de la région sont déployés à Maracaibo pour éviter le barrage de rues et des actions violentes de la part de groupes de choc de la droite qui créent les conditions pour refaire un coup d'Etat, comme ils l'ont fait en avril 2002.

Les actes violents se sont déroulés sur l'avenue du 5 Juillet de Maracaibo, sur la Place de la République, la Place des Taureaux, Belle Vue et Sainte Rita de Maracaibo.

« On appelle à la paix, à la cohabitation saine (…) ils ne sont pas dans le cadre de la loi et ils violent les droits des citoyens. Nous sommes déployés avec Poimaracaibo pour garantir la sécurité de ceux qui passent par ces zones et de ceux qui habitent dans les environs », a indiqué Ramirez.
La situation à Trujillo, Tachira et Merida.

A Trujillo, 3 fonctionnaires de la police de l'état ont été blessés dans des actions violentes réalisées par des groupes cagoulés, sur l'avenur Bolivar de Valera.

Le commandant général de cette institution, Jairo Pernia, a déclaré que les policiers ont été blessés par des jets de pierres et un morceau de tube. « Ce groupe de cagoulés ont attaqué dans la soirée et lâchement ces 3 officiers », a-t-il indiqué.

Il s'en est suivi qu'on a activé un dispositif de sécurité qui sera déployé 24 heures sur 24 pour garantir la tranquillité de la population.
A Tachira, le gouverneur de l'état, José Vielma Mora, a dénoncé le fait qu'à l'Université Los Andes, (ULA), il y a plus de 1 000 cocktails Molotov, après quoi il a appelé les autorités et les étudiants de cette université à arrêter la violence.

Vielma Mora a dénoncé le fait que des groupes paramilitaires, infiltrés parmi les étudiants, ont tenté d'attaquer la sous-station électrique de Coproelec, située à Santa Teresa, état de Tachira.`

Ces mêmes groupes ont violé le siège de l'Université Bolivarienne du Venezuela, l'Ecole de Sport et la Direction des Beaux Arts de San Cristobal, a indiqué le gouverneur.

Vielma Mora a signalé qu'hier, mercredi, on a capturé 7 jeunes de 19 et 18 ans et des mineurs avec des cocktails Molotov et des morceaux de caoutchouc. Ceux-ci ont été déférés au parquet pour les suites de cette affaire.

A Merida, Alexis Ramirez, gouverneur de l'état, a dénoncé l'enlèvement, le pillage et l'incendie de camions citernes ainsiq ue l'utilisation d'armes à feu et de cocktails Molotov dans les actions violentes de mercredi.
Les événements à Apure et à barinas.

Dans l'état de Barinas, après que, mercredi, la marche organisée par des groupes de droite se soit terminée à l'endroit prévu, il y eut des actes de violence qui ont tout de suite été contrôlés par les forces de sécurité. Le gouverneur de l'état, Adan Chavez, a indiqué que 5 personnes ont été arrêtés pour ces faits.

Pour sa part, le gouverneur Tareck el Aissami a indiqué que des secteurs de la droite ont attaqué le siège du Gouvernement d'Aragua, ont causé des dégâts au mobilier public et à des véhicules et que des policiers ont été blessés. De plus, il y a eu des dégâts dans des jardins, des trottoirs, des barrières de sécurité et des arrêts de bus situés à Maracay.

(traduction Françoise Lopez)


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