Venezuela : Les fascistes assassinent 7 personnes, dont un policier, et 61 personnes ont été blessé
Perspective communiste
Au lendemain de la proclamation de la victoire de Nicolas Maduro à la présidence du Venezuela, les manifestations lancées contre le dauphin d'Hugo Chavez ont fait au moins sept morts, dont un policier, et 61 blessés. Alors que les partisans de l'opposition et du gouvernement poursuivaient mardi leurs rassemblements dans tout le pays, 135 personnes ont déjà été interpellées
Nicolas Maduro crie au coup d'Etat. Le président, qui doit être investi vendredi, a imputé à l'opposition "fasciste" les victimes tuées, promettant "une main de fer" face aux "putschistes", et qualifiant de "caprices de bourgeois" la demande d'un nouveau décompte. "S'ils veulent me renverser, qu'ils viennent me chercher. Je suis là avec un peuple et une armée", a-t-il déclaré pendant un bain de foule à Caracas, indiquant plus tard qu'une enquête avait été ouverte à l'encontre d'un "petit groupe de militaires", soupçonnés d'avoir été contactés par l'opposition.
Selon le ministre des affaires étrangères, un sympathisant de M. Maduro aurait notamment été tué "par une arme à feu" près de la capitale. "Aujourd'hui les forces de sécurité sont en alerte" et "nous avons incité les forces politiques à la mobilisation démocratique pour célébrer et ratifier la victoire" à la présidentielle, a lancé le ministre. "L'extrême droite a séquestré l'opposition et sème la violence", a affirmé le vice-président, Jorge Arreaza, sur Twitter.
Des chaînes de télévision ont affirmé que des opposants avaient attaqué leurs sièges à Caracas, tandis que des membres du gouvernement ont dénoncé des attaques du domicile de la présidente du Conseil national électoral (CNE) et de bureaux du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV).
La mission d'observateurs envoyés par l'Union de nations sud-américaines (Unasur) au Venezuela a, quant à elle, demandé que soient "respectés les résultats" émanant du CNE, "unique autorité compétente" en matière électorale. Mais "c'est une situation très délicate. La marge est tellement étroite dans un pays qui est extrêmement divisé que cela va être difficile à digérer politiquement", souligne le politologue Ignacio Avalos.
Selon le ministre des affaires étrangères, un sympathisant de M. Maduro aurait notamment été tué "par une arme à feu" près de la capitale. "Aujourd'hui les forces de sécurité sont en alerte" et "nous avons incité les forces politiques à la mobilisation démocratique pour célébrer et ratifier la victoire" à la présidentielle, a lancé le ministre. "L'extrême droite a séquestré l'opposition et sème la violence", a affirmé le vice-président, Jorge Arreaza, sur Twitter.
Des chaînes de télévision ont affirmé que des opposants avaient attaqué leurs sièges à Caracas, tandis que des membres du gouvernement ont dénoncé des attaques du domicile de la présidente du Conseil national électoral (CNE) et de bureaux du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV).
La mission d'observateurs envoyés par l'Union de nations sud-américaines (Unasur) au Venezuela a, quant à elle, demandé que soient "respectés les résultats" émanant du CNE, "unique autorité compétente" en matière électorale. Mais "c'est une situation très délicate. La marge est tellement étroite dans un pays qui est extrêmement divisé que cela va être difficile à digérer politiquement", souligne le politologue Ignacio Avalos.
