Venezuela : Sous la pression des USA, l'opposition refuse l'accord qu'elle a approuvé lundi
Perspective communiste
Alors qu'au cours des réunions bilatérales entre le Gouvernement vénézuélien et l'opposition qui ont eu lieu lundi dernier à Caracas en présence de l'ex-premier ministre espagnol José Luis Rodríguez Zapatero, un accord avait été trouvé entre les 2 parties et que mardi, le document définitif allait être signé en République Dominicaine, l'opposition a décidé, à la dernière minute, de ne pas signer - traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Quelques minutes avant minuit, le président dominicain Danilo Medina, visiblement déçu, a indiqué que l'opposition avait demandé un délai jusqu'à 10 heures du matin mercredi, pour soumettre le document à des consultations. Le porte-parole du Gouvernement vénézuélien, Jorge Rodríguez, a dénoncé le fait qu'un appel reçu par le porte-parole de l'opposition Julio Borges, de Bogotá, où se trouve actuellement Rex Tillerson, le secrétaire d'Etat nord-américain, lui aurait dit de ne pas signer l'accord « pendant une journée orageuse (honteuse?). »
Les porte-paroles du Gouvernement, pour leur part, ont signé le document mardi dans la soirée devant les médias.
Rodríguez a indiqué que la seule différence entre le document auquel on était arrivé le 31 janvier et celui du 5 février est qu'on lui a ajouté 2 sujets : la reconnaissance des résultats des élections présidentielles prévues pour cette année sur le point des garanties électorales et le droit du Venezuela sur le Guyana de l'Esequibo, rejetant les suggestions des fonctionnaires de l'ONU que le différend soit résolu par la Cour Internationale de Justice.
L'opposition était d'accord pour signer
Pour sa part, Julio Borges a indiqué qu'il n'a pas signé le document parce que « ce qui est stipulé n'est pas digne du peuple vénézuélien. » A propos des accusations de Rodríguez, Borges a dit : « Nous, nous ne sommes pas sensibles aux pressions. Nous ne recevons pas d'ordres, ni des Etats-Unis ni de Cuba. Nous ne recevons d'ordres que du peuple vénézuélien et jusqu'à ce que nous ayons un doucement qui soit à la hauteur du peuple vénézuélien, nous ne signerons pas. »
Les porte-paroles du Gouvernement, pour leur part, ont signé le document mardi dans la soirée devant les médias.
Rodríguez a indiqué que la seule différence entre le document auquel on était arrivé le 31 janvier et celui du 5 février est qu'on lui a ajouté 2 sujets : la reconnaissance des résultats des élections présidentielles prévues pour cette année sur le point des garanties électorales et le droit du Venezuela sur le Guyana de l'Esequibo, rejetant les suggestions des fonctionnaires de l'ONU que le différend soit résolu par la Cour Internationale de Justice.
L'opposition était d'accord pour signer
Pour sa part, Julio Borges a indiqué qu'il n'a pas signé le document parce que « ce qui est stipulé n'est pas digne du peuple vénézuélien. » A propos des accusations de Rodríguez, Borges a dit : « Nous, nous ne sommes pas sensibles aux pressions. Nous ne recevons pas d'ordres, ni des Etats-Unis ni de Cuba. Nous ne recevons d'ordres que du peuple vénézuélien et jusqu'à ce que nous ayons un doucement qui soit à la hauteur du peuple vénézuélien, nous ne signerons pas. »