Violences fascistes à Kiev : "Une guerre de clan" pour les communistes ukrainiens (KPU)
Perspective communiste
Des manifestants se sont rassemblés devant la Rada à l’appel de divers partis nationalistes et d’extrême droite, qui s’opposent à l’adoption d’un projet de loi controversé donnant davantage d’autonomie aux territoires de l’Est. Au total, 130 blessés ont été envoyés dans divers hôpitaux de la capitale ukrainienne. Réaction de Petro Simonenko, Premier secrétaire du Parti communiste d'Ukraine (KPU) - article et traduction Nico Maury
"Il est évident que ceux qui ont déclenché une guerre civile suite à l'usurpation du pouvoir à Kiev. Ils ont déclenché une guerre sanglante, sale, dans le Donbass et ils tentent de satisfaire les clans oligarchiques." déclare Petro Simonenko.
Selon lui, il est évident que l'Ukraine doit absolument établir un dialogue politique, or ce n'est pas le cas aujourd'hui. Personne ne consulte le peuple, ils sont éloignés des projets d'amendements à la Constitution sur la décentralisation du pays.
"Aujourd'hui, nous parlons d'amendements à la Constitution, et ces modifications sont une usurpation du pouvoir par le président (Petro Porochenko)" Petro Simonenko estime que l'adoption du projet d'amendements à la Constitution est "une application présumée des accords de Minsk."
"Il y a une concurrence féroce entre les clans oligarchiques. L'aggravation de la situation bénéficie aux partis nationalistes, ils nagent en eaux troubles et aimeraient aujourd'hui prendre le pouvoir".
Selon lui, il est évident que l'Ukraine doit absolument établir un dialogue politique, or ce n'est pas le cas aujourd'hui. Personne ne consulte le peuple, ils sont éloignés des projets d'amendements à la Constitution sur la décentralisation du pays.
"Aujourd'hui, nous parlons d'amendements à la Constitution, et ces modifications sont une usurpation du pouvoir par le président (Petro Porochenko)" Petro Simonenko estime que l'adoption du projet d'amendements à la Constitution est "une application présumée des accords de Minsk."
"Il y a une concurrence féroce entre les clans oligarchiques. L'aggravation de la situation bénéficie aux partis nationalistes, ils nagent en eaux troubles et aimeraient aujourd'hui prendre le pouvoir".
