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Voilà les comportements de la FI dans la 3ème circonscription du Gard

Perspective communiste

La titulaire de la France insoumise est bien connue des militants communiste. Son engagement politique se résume à changer de parti tous les 6 mois (PCF, CUAL, EELV, PS, NGS, FI ... j'en oublie surement) et surtout à exprimer son anticommunisme primaire, secondaire et tertiaire (en 2007, elle avait appelé à battre le député communiste François Liberti, son vœux fut - hélas - exhaussé). Sa nouvelle cible, ma camarade Léa Comushian

Billet d’humeur avant de retourner réviser/militer… Léa Comushian, titulaire PCF dans la 3ème circonscription du Gard

"Après avoir passé un merveilleux weekend, j’ai subi un retour sur Facebook plutôt brutal : une nouvelle attaque de la candidate FI de ma circonscription.

Du haut de mes 23 ans (eh oui Madame, les attaques personnelles et les mensonges ça peut blesser figurez-vous), je suis à la fois ébahie par tant de méchanceté et atterrée devant de telles pratiques politiques que j’espérais au moins appartenir à un autre bord que le mien (eh oui Madame, que ça vous plaise ou non le PCF et la FI sont du même bord politique).

Cette candidate accuse les communistes de tous les maux et puisque je suis la candidate titulaire, elle semble m’avoir choisie comme bouc émissaire. Et c’est pas triste. Sur les marchés, je rencontre des gens que je ne connais même pas et qui me demandent si je suis au courant que la candidate FI dit du mal de moi à tous les gens qu’elle rencontre. Oui, je suis au courant. Dans la presse, le représentant FI du département nous accuse de brandir le Front National comme « un prétexte ». Sur Facebook, la candidate FI nous accuse d’avoir « pris langue avec le candidat d’En Marche » (ne riez pas trop fort camarades). Elle va jusqu’à me reprocher de ne pas être venue à une réunion publique organisée par l’Union Pour les Entreprises du Gard, au cours de laquelle les organisateurs avaient pourtant clairement dit que j’étais excusée (désolée d’avoir du travail). Elle m’appelle « jeune fille » comme si mon âge était une tare qu’elle voulait me renvoyer à la figure. Et autres joyeusetés d’un haut niveau politique.

Je m’étais préparée à défendre mes idées, à avoir à répondre à des arguments, des questions. Certainement pas à des mensonges. Je n’ai aucune honte à avouer que je n’étais pas préparée à tant de malveillance, à tant de méchanceté, pour ma première campagne électorale en tant que candidate.

La France Insoumise n’est pas mon adversaire. Je suis perplexe, blessée, mais je continue de la seule manière que je connais, celle que tous les communistes connaissent : en agissant, en étant présente dans les luttes, dans la vie, au milieu de gens d’âges divers, de partis politiques divers, d’origines diverses, du mieux que je peux et toute l’année depuis plusieurs années déjà. Drôle de première expérience de campagne, violente, qui me permet d’apprécier encore davantage la valeur des communistes qui m’ont ouvert la voie, qui m’encouragent, que j’admire, et des autres camarades de lutte pas forcément communistes mais pleins d’espoir et de bienveillance. Je n’oublie pas, mais j’avance.

NB : Je ne souhaite pas citer la candidate en question, je n’en vois pas l’intérêt..." (mais on l'aura tous reconnu - ndlr)


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