Vote de l’allongement de durée de cotisation : un grave recul pour les jeunes
Perspective communiste
Mouvement des jeunes communistes (MJCF)
La nuit dernière, l’Assemblé nationale a voté les deux premiers articles de la réforme des retraites proposée par le gouvernement. L’article 2, mesure phare de la réforme, stipule l’allongement de la durée de manière progressive à 43 ans pour les « générations partant en retraite à partir de 2020 ». C’est un véritable recul de civilisation car c’est la première fois qu’un gouvernement de gauche vote une régression dans ce domaine. Non seulement ce vote valide les précédentes réformes établies par la droite mais elle constitue avant tout une mesure anti-jeunes profonde.
Alors que cette réforme se faisait soi-disant en notre nom, c’est une nouvelle offensive contre nos droits car cette mesure s’appliquera à partir de 2020, soit pour tous les jeunes actuellement en formation ou en emploi. Cette mesure ouvre la voie à la retraite par capitalisation et à une retraite à plus de 68 ans. Alors que les grandes fortunes voient leurs revenus augmenter de 25%, que le chômage continue sa montée et que la précarité devient la norme, le gouvernement reste sourd aux attentes populaires.
S’il veut changer la vie des jeunes, le président de la République doit enfin entendre l’appel des organisations de jeunesse pour un retour au droit commun et une sortie des dispositifs de précarité qui ne cessent de s’allonger. Pour cette réforme des retraites, dans le cadre du collectif « la retraite, une affaire de jeunes », nous exigeons la prise en compte des années d’étude dans le calcul des retraites ainsi que les stages et les périodes d’apprentissage dans un cadre bien défini. Il s’agit de premières mesures pour entamer une véritable ambition pour les jeunes pour permettre à chaque jeune de construire son parcours de vie. En clamant haut et fort « La précarité, c’est pas un métier », les jeunes communistes seront à la pointe pour une hausse des salaires, un véritable statut pour les jeunes en formation professionnelle, de nouveaux pouvoirs d’intervention pour les salariés, l’interdiction des licenciements boursiers et un véritable service public de l’orientation.
C’est cette voix que nous ferons entendre lors de nos interpellations aux parlementaires devant l’Assemblée nationale le 10 octobre puis auprès des sénateurs. Nous le ferons aussi dans la rue le 15 octobre et devant le maximum de permanences de députés avec les jeunes dans leurs territoires.
Alors que cette réforme se faisait soi-disant en notre nom, c’est une nouvelle offensive contre nos droits car cette mesure s’appliquera à partir de 2020, soit pour tous les jeunes actuellement en formation ou en emploi. Cette mesure ouvre la voie à la retraite par capitalisation et à une retraite à plus de 68 ans. Alors que les grandes fortunes voient leurs revenus augmenter de 25%, que le chômage continue sa montée et que la précarité devient la norme, le gouvernement reste sourd aux attentes populaires.
S’il veut changer la vie des jeunes, le président de la République doit enfin entendre l’appel des organisations de jeunesse pour un retour au droit commun et une sortie des dispositifs de précarité qui ne cessent de s’allonger. Pour cette réforme des retraites, dans le cadre du collectif « la retraite, une affaire de jeunes », nous exigeons la prise en compte des années d’étude dans le calcul des retraites ainsi que les stages et les périodes d’apprentissage dans un cadre bien défini. Il s’agit de premières mesures pour entamer une véritable ambition pour les jeunes pour permettre à chaque jeune de construire son parcours de vie. En clamant haut et fort « La précarité, c’est pas un métier », les jeunes communistes seront à la pointe pour une hausse des salaires, un véritable statut pour les jeunes en formation professionnelle, de nouveaux pouvoirs d’intervention pour les salariés, l’interdiction des licenciements boursiers et un véritable service public de l’orientation.
C’est cette voix que nous ferons entendre lors de nos interpellations aux parlementaires devant l’Assemblée nationale le 10 octobre puis auprès des sénateurs. Nous le ferons aussi dans la rue le 15 octobre et devant le maximum de permanences de députés avec les jeunes dans leurs territoires.
