Vote de la loi Fioraso : la lutte continue pour un réel service public de l'enseignement supérieur et de la recherche !
Perspective communiste
Communiqué de l'Union des Etudiants Communistes (UEC)
L'Assemblée nationale a adopté la loi Fioraso. Peu de débats organisés dans les médias pour discuter du contenu de cette loi, exception faite des articles sur les cours en anglais.
Alors que les attentes étaient grandes après plus de dix années de politiques ultra-libérales, la ministre et son rapporteur sont restés dans la même logique qui a pourtant conduit à détruire le rôle et la place du CNRS, à précariser les étudiants, les personnels, les chercheurs, à casser nos formations pour les besoins des entreprises.
Durant toute la discussion, la ministre n'a eu de cesse de répéter que l'important était de rendre compétitif l'enseignement supérieur et la recherche en France. Vaste programme ! Dans les faits, cette loi va encore plonger toute la communauté universitaire dans encore plus de précarité, va détruire nos formations, nos diplômes pour répondre à l'appétit des grandes entreprises. En effet, plus nos formations seront dictées et décidées par les entreprises, plus cela renforcera notre soumission à leurs seuls intérêts immédiats.
On a vu notamment, outre les débats sur l'utilisation de l'anglais, le vote d'un amendement du rapporteur sur les classes préparatoires. Sous le prétexte de justice sociale, les étudiants en prépas devront désormais s'acquitter de frais d'inscription.
Nous saluons le travail des députés communistes et du Front de Gauche, qui pendant près d'une semaine, ont lutté pied à pied pour obtenir de cette loi qu'elle serve les besoins de la société plutôt que les profits des patrons.
Le combat contre la loi Fioraso va maintenant se dérouler au Sénat puis à la rentrée universitaire. La lutte pour un véritable service public d'enseignement supérieur continue et les étudiants communistes seront bien évidemment de la partie !
Alors que les attentes étaient grandes après plus de dix années de politiques ultra-libérales, la ministre et son rapporteur sont restés dans la même logique qui a pourtant conduit à détruire le rôle et la place du CNRS, à précariser les étudiants, les personnels, les chercheurs, à casser nos formations pour les besoins des entreprises.
Durant toute la discussion, la ministre n'a eu de cesse de répéter que l'important était de rendre compétitif l'enseignement supérieur et la recherche en France. Vaste programme ! Dans les faits, cette loi va encore plonger toute la communauté universitaire dans encore plus de précarité, va détruire nos formations, nos diplômes pour répondre à l'appétit des grandes entreprises. En effet, plus nos formations seront dictées et décidées par les entreprises, plus cela renforcera notre soumission à leurs seuls intérêts immédiats.
On a vu notamment, outre les débats sur l'utilisation de l'anglais, le vote d'un amendement du rapporteur sur les classes préparatoires. Sous le prétexte de justice sociale, les étudiants en prépas devront désormais s'acquitter de frais d'inscription.
Nous saluons le travail des députés communistes et du Front de Gauche, qui pendant près d'une semaine, ont lutté pied à pied pour obtenir de cette loi qu'elle serve les besoins de la société plutôt que les profits des patrons.
Le combat contre la loi Fioraso va maintenant se dérouler au Sénat puis à la rentrée universitaire. La lutte pour un véritable service public d'enseignement supérieur continue et les étudiants communistes seront bien évidemment de la partie !
