Zapatero essuie sa première grève générale aujourd'hui
Nicolas Maury
Les Espagnols ont protesté contre la réforme du marché du travail et la rigueur budgétaire imposées au nom de la crise de la dette en zone euro
Deux centrales syndicales, les CCOO (proche du PCE) et l'UGT (proche du PSOE) dénoncent le contenu de la réforme du travail issue d'un décret-loi gouvernemental à l'issue d'une négociation infructueuse entre syndicats et organisations patronales. Elle réduit, entre autres, le coût des licenciements mais de l'avis de tous (y compris du patronat) ne résoudra rien sur le fond.
L'autre bête noire des syndicats est bien sûr la réforme du régime de retraites, qui prévoit le report de l'âge légal de départ de 65 à 67 ans. À tout cela s'ajoutent les mesures d'austérité arrêtées dans l'avant-projet de loi du budget 2011 de l'État, troisième budget de crise de Zapatero, qui n'a pas encore été voté au Parlement.
L'autre bête noire des syndicats est bien sûr la réforme du régime de retraites, qui prévoit le report de l'âge légal de départ de 65 à 67 ans. À tout cela s'ajoutent les mesures d'austérité arrêtées dans l'avant-projet de loi du budget 2011 de l'État, troisième budget de crise de Zapatero, qui n'a pas encore été voté au Parlement.
« C'est la grève la plus nécessaire de toute la démocratie », lançaient encore hier Candido Mendez et Ignacio Fernández Toxo dans les colonnes du quotidien de gauche « El País ».
