Mais cette fois, il n’a pas que flirté avec le racisme d’Etat. Il propose de l’instaurer, en bon élève des thèses xénophobes de l’extrême droite dont il tente désespérément de capter l’électorat.

Ainsi, le président veut déchoir de leur nationalité des citoyens français « d’origine étrangère » quand ceux-ci seraient coupables d’actes certes très graves. N’y a-t-il-pas une justice pour sanctionner délinquants et criminels ? La loi n’est-elle pas censée être la même pour tous ?

Avec ses dernières déclarations, le président a quitté le champ de la lutte contre la délinquance. Il a même largement dépassé le discours sécuritaire dont il a fait son fond de commerce. Il est tout simplement sorti du cadre de la République.

C’est bien l’aveu de l’échec complet de la politique qu’il impulse depuis son élection. Tant dans le domaine de la sécurité que dans celui du social.

De plus, Nicolas Sarkozy semble mal connaître le pays qui a généreusement accueilli ses parents et dont 25% de nationaux auraient une origine étrangère.

Enfin, le président a une véritable problème avec la Constitution française, héritière de la Révolution. Ce ne serait hélas pas la première fois que le plus haut dignitaire de la République ponde un projet anticonstitutionnel.

Il avait prévenu qu’avec lui tout allait devenir possible. Alors, imaginons le pire : un pays-bagne où l’on regrouperait tous les Français qui ne font pas honneur à leur nationalité. La tribu Sarkozy serait la première à y être envoyée.