Un nouveau cadeau aux plus fortunés (encore)
Nicolas Maury
Adoption par l'UMP et le Nouveau Centre des franchises médicales a l'assemblée nationale
Mais on se souvient que, pour faire passer la pilule des franchises, et sur injonction de la Cour des comptes, la majorité sarkozyste avait donné son accord pour une taxation des stock-options. Pas une taxe bien grave ni dissuasive, 2,5 % sur les plus-values… Mais c’est encore trop pour les députés du président. Ils l’ont assorti d’une mesure qui en repousse de quatre ans son effectivité ! Ce n’est que dans quatre ans que les détenteurs de stock-options se verront imposés. Quand, comme l’ex-PDG de Vinci Antoine Zacharias, on part avec une retraite chapeau de 2,2 millions d’euros annuelle et 173 millions d’euros de stock-options, pour payer ses 2,5 % de taxe, il faut bien disposer de quatre ans pour se retourner ! C’est l’équité, selon Sarkozy.