Le mouvement étudiant s'amplifie
Nicolas Maury
Les trois sites d’Aix-Marseille se sont joints au cortège unitaire. La fac Saint-Charles vote le blocage tandis que St Jérôme et Luminy organisent des AG, le mouvement prend de l'ampleur
Dans les universités d’Aix-Marseille, le mouvement étudiant commence à se structurer et à prendre de l’ampleur. Après le site Shuman à Aix-en-Provence (Aix-Marseille I), la faculté Saint-Charles à Marseille (Aix-Marseille I) vote le blocage de son site et les facultés de Luminy (Aix-Marseille II) et de Saint-Jérôme (Aix-Marseille III) mettent en place leurs premières assemblées générales. Les étudiants, accompagnés des professeurs, personnels enseignants et universitaires, se joindront aujourd’hui au cortège unitaire de cette journée de mobilisation sociale, à l’appel de la coordination nationale étudiante. Ils se rassembleront dans leurs facultés respectives, pour ensuite gagner le Vieux Port à Marseille, point de départ de la manifestation.
A Aix-en-Provence, si la faculté de lettres et de sciences humaines est toujours fermée jusqu'à nouvel ordre sur décision de la direction, à la faculté Saint-Charles, « il n'y a pas de décision de fermeture », selon une porte-parole de la direction de l'université, malgré le blocage. Le site Schuman à Aix-en-Provence est fermé depuis le 10 novembre, après l'évacuation par la police des étudiants qui l'occupaient.
A Aix-en-Provence, si la faculté de lettres et de sciences humaines est toujours fermée jusqu'à nouvel ordre sur décision de la direction, à la faculté Saint-Charles, « il n'y a pas de décision de fermeture », selon une porte-parole de la direction de l'université, malgré le blocage. Le site Schuman à Aix-en-Provence est fermé depuis le 10 novembre, après l'évacuation par la police des étudiants qui l'occupaient.
A Saint Charles, le blocage pour seule alternative
Hier, l’assemblée générale (AG) des étudiants de faculté Saint-Charles a réuni plus de 500 étudiants qui ont voté à main levée le blocage du site. Dès la fin de l’AG, les étudiants ont commencé à entreposer des tables et des chaises devant les amphis, même si les cours semblaient encore avoir lieu hier en début d’après-midi. Le blocage est donc effectif depuis hier et ce, jusqu’à l’AG de jeudi. « Le blocage est la seule alternative pour pouvoir faire entendre notre mouvement et l’étendre. Nous avions voté le principe de grève lundi dernier et jeudi la suspension des cours. Bien que la direction de l’université nous ait accordés deux journées de « banalisation des cours », cela n’a pas fonctionné » explique Mathieu, étudiant d’Aix-Marseille I.
A la faculté de Saint-Jérôme, qui compte 4500 inscrits environ, les étudiants du comité de lutte organisaient hier leur 2e AG. Un débat de deux heures s’est tenu en présence de 200 étudiants. « On essaie de faire réfléchir les étudiants. Nous discutons et débattons, nous n’en sommes pas encore au stade du vote » observe Vincent Dulout, étudiant d’Aix-Marseille III.
A la faculté de sciences de Luminy, les étudiants ont voté hier une motion pour l’abrogation de la loi Pécresse à 135 voix contre 77. Quelque 300 étudiants, réunis en assemblée générale, ont tenu à se réunir pour marquer leur position. « Nous avions eu une première réunion d’information la semaine dernière avec une ouverture de débat. A la demande générale des étudiants, le doyen de la faculté était venu nous présenter la loi et nous présenter sa position » témoigne Marion Fraysse, étudiante à Aix-Marseille II.
A la faculté de Saint-Jérôme, qui compte 4500 inscrits environ, les étudiants du comité de lutte organisaient hier leur 2e AG. Un débat de deux heures s’est tenu en présence de 200 étudiants. « On essaie de faire réfléchir les étudiants. Nous discutons et débattons, nous n’en sommes pas encore au stade du vote » observe Vincent Dulout, étudiant d’Aix-Marseille III.
A la faculté de sciences de Luminy, les étudiants ont voté hier une motion pour l’abrogation de la loi Pécresse à 135 voix contre 77. Quelque 300 étudiants, réunis en assemblée générale, ont tenu à se réunir pour marquer leur position. « Nous avions eu une première réunion d’information la semaine dernière avec une ouverture de débat. A la demande générale des étudiants, le doyen de la faculté était venu nous présenter la loi et nous présenter sa position » témoigne Marion Fraysse, étudiante à Aix-Marseille II.