Perspective Com
Les communistes russes veulent organiser un référendum social

Perspective communiste

Deux mois après l'élection présidentielle russe du 2 mars, le Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF) envisage d'organiser un référendum sur les questions sociales et politiques essentielles

Selon Ivan Melnikov, l'un des dirigeants du PC russe, le Parti formulera les questions de façon à attirer les larges couches de la population, y compris les organisations publiques, les syndicats, les scientifiques. "En ce qui concerne les critères de sélection des questions, il n'y en a que deux: elles doivent d'être d'actualité et juridiquement irréprochables", a-t-il souligné.

Rappelons, qu'il y a une semaine le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement) a adopté les amendements à la loi interdisant l'organisation des référendums sur les questions relevant des autorités fédérales. "Le fait que toute question peut être interprétée comme liée aux autorités fédérales complique le travail sur ce problème", a-t-il ajouté.

"La loi nous donne assez de temps - entre le 1 juin 2008 et le 2 décembre 2010 - pour préparer scrupuleusement et organiser le référendum", a-t-il conclu.

Guennadi Ziouganov rejette une fusion des communistes avec Russie juste

Le leader du Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF) Guennadi Ziouganov est opposé à une fusion entre son parti et Russie juste, le parti du président de la chambre haute du parlement russe Sergueï Mironov.


Le leader de Russie juste a à plusieurs reprises évoqué la possibilité d'une telle fusion, et a invité plusieurs membres du KPRF à y adhérer, révèle jeudi le quotidien russe Novaïa Gazeta.

"Mironov, ce n'est pas l'opposition, c'est un représentant du pouvoir. M. Mironov s'est moulé une main supplémentaire afin de pouvoir mieux voter et soutenir tout ce qu'adopte Russie unie (parti au pouvoir, ndlr)", a déclaré, catégorique, M. Ziouganov dans une interview accordée à RIA Novosti. Si une fusion a lieu un jour, ce sera sur la base d'idées communes, estime le leader du KPRF.

"Si on s'unit, c'est dans quel but? Pour mieux soutenir Russie unie? Je suis absolument opposé à la ligne suivie par ce parti. Au nom de la politique socio-économique? Je ne peux pas accepter que les retraites ne dépassent pas 3.500 à 4.000 roubles (environ cent euros), alors que l'on en dépense 6.200 par mois pour entretenir un délinquant dans les prisons russes", a-t-il fait savoir.


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :