Perspective Com
Assassinat d’un jeune leader communiste en Colombie

Nicolas Maury

L’Association colombienne des Étudiantes et Étudiants Universitaires (ACEU), manifeste son indignation et sa répugnance face au vil assassinat d’ALIRIO QUIOÑEZ, dirigeant agricole et membre du Comité Central de la Jeunesse Communiste colombienne- JUCO

Ce crime constitue une preuve de plus du terrorisme d’État, ainsi que du manque des garanties démocratiques pour l’opposition politique en Colombie et est le résultat d’un supposé processus de paix qui, avec le président Alvaro Uribe Vélez en tête, prétend donner reconnaissance politique aux groupes paramilitaires qui continuent d’assassiner le peuple colombien, se protégeant sous le manteau de la Loi de Justice et Paix.

Nous offrons nos plus ressenties condoléances à la famille, amis, et compagnons de la JUCO,tandis que nous réaffirmons notre conviction inébranlable et notre engagement dans la construction de la paix en Colombie, laquelle est seulement possible au moyen d’une sortie politique et négociée au conflit social et armé.

Avec l’assassinat d’Alirio, ils ont prétendu exterminer la voix qui a redimensionné la signification de l’écho, la voix qui sculpta la liberté avec le profil de son sang. Ils ont précipité son corps comme un bloc d’eau, en déchirant l’extension de la plaine pour enterrer la mémoire des expropriés. Sur eux se perpétue le jugement des chiens sauvages et aux trousses des chiens sauvages le bras indomptable de la justice populaire !

Compagnon ALIRIO QUINONEZ ! ! !

Présent, Présent, Présent !

Jusqu’à quand ?...

Jusqu’à toujours ! ! !

La solidarité est la tendresse des peuples !

Secrétariat des Droits Humains, Association colombienne des étudiants Universitaires ACEU

10 années en faisant l’histoire, pour une université critique créative et transformatrice !

NOUS ANNEXONS ICI LE COMMUNIQUÉ DE LA JEUNESSE COMMUNISTE

COMMUNIQUÉ À L’OPINION PUBLIQUE

BOGOTA, LE 20 JANVIER 2008 - LA JEUNESSE COMMUNISTE COLOMBIENNE DÉNONCE À

L’OPINION PUBLIQUE NATIONALE ET INTERNATIONALE L’ASSASSINAT D’ALIRIO QUIÑONEZ, MEMBRE DU COMITÉ CENTRAL DE LA JEUNESSE COMMUNISTE COLOMBIENNE, EXILÉ DANS NOTRE SOEUR, LA RÉPUBLIQUE BOLIVARIENNE DU VÉNÉZUELA.

Le 19 janvier 2008, est assassiné ALIRIO QUIÑONEZ. Les faits se sont produits dans la localité frontalière de Guasdualito dans l’État d’APURE (République bolivarienne du Vénézuela), la zone limitrophe avec la Colombie, spécifiquement avec le département d’Arauca (Colombie). Autour de 19 heures, deux hommes sans s’identifier tirèrent à occasions répétées sur la vie du jeune dirigeant communiste.

Il faut noter qu’ALIRIO QUIÑONEZ se trouvait en exil dans la soeur république Bolivarienne du Vénézuela, dû à la persécution de l’armée colombienne et ses organismes d’intelligence. Ce fait fut dénoncé de façon répétée par la JUCO dans des réunions et des communiqués officiels avec le gouvernement national et le procureur général de la nation.

L’assassinat d’ALIRIO QUIÑONEZ est une responsabilité de l’État colombien, lequel démontre le manque de garanties démocratiques pour l’opposition politique, l’intolérance des « sépultueurs » qui ne font qu’approfondir le conflit armé interne et ont converti les militants de la JUCO, du parti communiste colombien, le PCC, lesquels figurent aussi aujourd’hui parmi les dirigeants du Pôle Démocratique Alternatif en objectifs militaires, par le moyen de signalements, menaces, harcèlement, montages juridiques et assassinats.

La JUCO se solidarise et offre ses plus ressenties condoléances à la famille, les amis, camarades et alliés d’ALIRIO QUIÑONEZ. Ce crime d’État anime les bras et pensées de milliers de jeunes communistes qui croient en la solution politique négociée au conflit social et armé, en la construction du socialisme, luttant et dénonçant le régime de terreur imposé par le gouvernement d’ALVARO URIBE VÉLEZ.

COMITÉ CENTRAL DE LA JEUNESSE COMMUNISTE COLOMBIENNE

« L’UNITÉ, NOTRE DRAPEAU, LA RÉVOLUTION, NOTRE LUTTE ! »


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