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AFRIQUE-AGRICULTURE


Rédigé le Vendredi 30 Septembre 2016 à 17:04 | Lu 28 fois | 0 commentaire(s)


Pour l’intégration des produits non ligneux dans la gestion des ressources naturelles


Les produits forestiers non ligneux (PFNL) doivent être pris en compte dans les politiques de gestion des ressources naturelles afin de les rendre accessibles et profitables aux petits producteurs, selon les résultats des enquêtes socioéconomiques du projet régional ‘’Produits forestiers non ligneux (PFNL) au profit des petits producteurs’’ (4P). Les résultats du rapport ont été rendus publics, vendredi, lors de la cérémonie de clôture du projet ‘’Amélioration des politiques de gestion durable des ressources naturelles basées sur les produits forestiers non ligneux en Afrique de l’Ouest et du Centre’’.Ce projet régional, mis en place par le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF), a été lancé en mai 2013, à Tambacounda. Il regroupe cinq pays : Burkina Faso, Cameroun, Gabon, République démocratique du Congo et Sénégal. Son objectif général consiste à ‘’voir comment améliorer la gestion durable de l’exploitation des ressources naturelles basées sur le PFNL au niveau des pays concernés". Selon le rapport, les PFNL comme le baobab constituent une source de revenus supplémentaires non négligeables pour les petits producteurs, y compris pour les femmes (61%) dans le monde rural. Ils participent largement à la sécurité alimentaire des ménages ruraux exploitants. Or, il est ressorti au cours des recherches des enquêtes, que les PFNL sont peu pris en compte au niveau des textes juridiques sur les ressources naturelles au Sénégal.De même, ils sont menacés par les coupes abusives, la transhumance et les feux de brousse, d’où la nécessité de renforcer les moyens matériels, financiers et logistiques des services techniques, pour leur permettre de remplir efficacement leurs missions. Le rapport préconise la généralisation des conventions locales et des plans d’occupation et d’affectation des sols (PAOS), le développement d’un système de financement adapté au PFNL et la mise en place d’organisations locale et nationale des exploitants de produits forestiers. Pour favoriser la promotion de politiques de gestion des PFNL au Sénégal, il faut la participation des collectivités locales, la concertation avec tous les acteurs concernés et mettre en place des plateformes regroupant les acteurs pour lever ensemble les différentes contraintes identifiées. Il faut aussi, selon le texte, l’appui des services techniques, le renforcement de capacités des acteurs et une volonté politique pour soutenir les PFNL.





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