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Criminalité maritime : 19 pays africains dont le Sénégal mobilisés avec l'UE dans le golfe de Guinée


Rédigé le Vendredi 9 Juin 2017 à 11:24 | Lu 36 fois | 0 commentaire(s)


Criminalité maritime : 19 pays africains dont le Sénégal mobilisés avec l'UE dans le golfe de Guinée


Criminalité maritime : 19 pays africains dont le Sénégal mobilisés avec l'UE dans le golfe de Guinée
Dix-neuf pays d’Afrique ont lancé jeudi à Yaoundé, sous la bannière de l’Union européenne, un réseau pour combattre la criminalité maritime sous toutes ses formes dans le Golfe de Guinée, vaste espace stratégique qui va du Sénégal à l’Angola, a constaté un journaliste de l’AFP. « Dix-neuf pays littoraux africains, du Sénégal jusqu’à l’Angola, ont commencé à travailler ensemble afin de combattre la criminalité en mer », a annoncé dans un communiqué le Réseau inter-régional pour le Golfe de Guinée

. Le réseau, en anglais Gogin (Gulf of Guinea interregional network), est une initiative de l’UE pour favoriser la lutte contre la criminalité sur « 6.000 kilomètres de côtes, des eaux proches du Sénégal au nord jusqu’en Angola dans le sud, ainsi que les archipels du Cap Vert et de Sao Tomé et Principe », selon le communiqué. Cet espace « est le théâtre d’activités criminelles ou illicites : piraterie, enlèvements et vols à main armée en mer; trafic de drogue, d’êtres humains, bois, armes et déchets; pêche illégale et vol de cargaisons de pétrole », énumère le texte. Si la piraterie semble avoir baissé dans le Golfe de Guinée ces cinq dernières années, d’autres activités comme la pêche illicite y gagnent du terrain, selon des experts.

D’ici quatre ans, Gogin voudrait fournir aux 19 pays impliqués « des capacités pour pouvoir échanger de l’information entre eux », a expliqué à l’AFP le vice-amiral français Jean-Pierre Labonne, responsable du projet. « Il faut par exemple mettre sur place des ordinateurs, des logiciels pour que tout le monde soit connecté », a-t-il détaillé, mentionnant également des formations académiques avec des universités spécialisées africaines et des « exercices » notamment en mer.

« Le plus important est de permettre aux Nations (concernées) de se doter (elles-mêmes) des capacités de conduire des exercices », a-t-il assuré. Jeudi, la Commission du Golfe de Guinée a signé un accord avec une société française, Expertise France, dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Plusieurs autres opérations (américaines, françaises, africaines) sont en cours dans le Golfe de Guinée qui est doté d’importantes ressources naturelles, en plus de sa position stratégique.





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