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Diffusion de communiqué de presse pour justifier sa décision Khalifa Sall dénonce un procédé inédit de la cour suprême


Rédigé le Mercredi 26 Juillet 2017 à 00:22 | Lu 44 fois | 0 commentaire(s)


Après le rejet en pourvois de sa demande de liberté provisoire, MR Khalifa Sall constate avec effroi que la Cour suprême du Sénégal, légalement indépendante et impartiale, s’est autorisée à s'adresser à l’opinion par une «communication
non officielle» auprès des rédactions contre une partie au procès, en pleinecampagne électorale. Une démarche que le maire de la ville de Dakar dénonce.


Diffusion de communiqué de presse pour justifier sa décision Khalifa Sall dénonce un procédé inédit de la cour suprême
Certes, LA chambre criminelle de la Cour suprême a, par arrêt du 20 juillet dernier, rejeté les pourvois à la liberté provisoire du maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall. Mais, les allégations à charge qu’on lui prête dans le document cité ainsi que le canal par lequel il a accédé à la presse laissent à désirer. Dans un communiqué du collectif des avocats de M. Sall, par ailleurs, tête de liste de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal reçu hier, ces derniers fustigent une «communication non officielle» de la Cour suprême du Sénégal qui, par son conseiller en communication Mansour Kandji, a transmis par mail du 20 juillet 2017 à 19 h 59 mn à la presse sénégalaise, un communiqué de presse. Une démarche par laquelle, dénoncent Me Ciré Clédor Ly et Cie, la Cour suprême du Sénégal a rendu compte de son arrêt dans des «termes choisis» qui tendent «insidieusement» à faire croire que leur client M. Khalifa Sall a reconnu le détournement et la commission de faux en écritures. Ainsi, afin de rétablir la vérité des faits, M. Khalifa Sall informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il n’a jamais détourné des fonds publics et n’a jamais reconnu avoir détourné des fonds publics ni commis de faux. Khalifa Ababacar Sall, maire de la ville de Dakar a été placé sous mandat de dépôt le 7 mars 2017 en même temps que cinq de ses co-inculpés pour, entre autres, détournement de deniers publics dans l’affaire de la caisse d’avance de l’institution municipale. «Monsieur Khalifa Sall constate avec effroi que la Cour suprême du Sénégal, légalement indépendante et impartiale, s’est autorisée à s'adresser à l’opinion par une communication non officielle auprès des rédactions contre une partie au procès, en pleine campagne électorale, dans l’intention manifeste de porter atteinte à l’image et aux droits d’un candidat aux élections législatives», rapportent ses avocats. Khalifa Sall a donné à ses avocats des instructions fermes pour dénoncer ces «manquements graves» au devoir d’impartialité de la Cour, à l’égard de toutes les parties au procès, et pour exercer toutes actions appropriées contre Mansour Kandji et ses instigateurs et commanditaires. «Aucune loi ou règlement au Sénégal n’autorise la Cour suprême à organiser une campagne de presse par son conseiller en communication ou tout autre procédé contre une partie au procès, et jamais depuis sa création, la Cour suprême n’a eu à diffuser un communiqué de presse pour justifier sa décision», argument-ils. Pour la défense de Khalifa Sall, la Cour a agi de la sorte «en violation de son obligation de réserve, de la présomption d’innocence, de son devoir d’impartialité et du principe strict du secret de l’instruction». Ce procédé de la Cour suprême, renchérissent-ils, démontre enfin que «le procès initié par l’Etat du Sénégal contre M. Khalifa Sall n’est ni juste, ni équitable et que la justice sénégalaise instrumentalisée contre sa personne, n’est pas indépendante dans les faits».





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