Nous sommes en 1974, la Jeanne d'Arc de Dakar, après avoir sorti le Hafia de Conakry par forfait rencontre en 1/2 finale de la coupe d'Afrique des clubs, la prestigieuse formation du Cara de Brazzaville. Dans les buts un certain Karamokho dit « Kara » faisait office de gardien. Élégant et très talentueux, ce dernier n'a pas pu éviter la débâcle. La JA encaissa 6 buts sur l'ensemble des deux rencontres. 2-0 à l'aller, au match retour à Dakar, la JA se fait étriller sur le score de 1-4 dans un stade Demba Diop rempli de monde. Elle réussira néanmoins à sauver sa saison en battant en finale de la coupe du sénégal l'Asfa 2-1. Moussé Dioussé était passé par là. 1998 Coupe de la Caf, la JA fait un parcours honorable avec des victoires sur le Mouloudia d'Oran, sur l'Asec Mimosa, Victoria settbat, Changa Rangers du Nigeria. La Jeanne d'Arc emmenée par Pape Malick Diop, Assane Ndiaye et Pape Niokhor Fall signe le renouveau du football sénégalais malgré sa lourde défaite en finale face au Sfax de Tunis 0-4. Deux ans après cette même génération de la Jeanne d'Arc propulse le Sénégal en 1/4 de finales de la coupe d'Afrique des Nations. Défaite 1-2 face au Nigeria pays organisateur. Cette Jeanne d'Arc qui, donc, a écrit l'une des plus belles pages de l'histoire du football sénégalais et dont l'évocation du nom rappelle les sulfureux JA-DIARAF de Mbaye Fall, Cheikh Fam Badou Gaye évolue aujourd'hui en Nationale2.
Jeanne d'Arc vous avez dit?
Qui ne se rappelle pas de Alfa Toure, Mamadou Diop dit Boy Dakar, Alioune Ndiaye « cheval fou » Koti Koné, Christophe Sagna, Jeannot Rigal, Baba Toure Serafin Pichetti, Konan pour ne citer que ceux-là. Cette prestigieuse Jeanne d'Arc est championne en Nationale 2 qui l'eût cru? N'est-ce pas Gutenberg, Malick Sy Souris, Omar Seck tous anciens présidents? Créée en 1921 la situation traversée par la doyenne des équipes du Sénégal nous impose un temps de réflexion pour analyser l'une des problématiques du football sénégalais.
La recherche de moyens
La disparition des clubs dits traditionnels considérés jusqu'ici comme les socles affectifs sur lesquels reposaient notre football est-elle une bonne chose pour la vitalité de notre championnat? Quelqu'un comme le président Saer Seck des Diambars nous répondra certainement que non! Et certainement qu' il étalera sous nos yeux des statistiques pour prouver tout le contraire ,alors qu'il ne dira jamais que son objectif principal, n'est pas d'animer le championnat, mais de gagner de l'argent. IL est tout simplement dans une logique de formation et "d'exportation" de ses meilleurs éléments qui ne rêvent que d'être des footballeurs pro Les centres de formations, à l'image de l'équipe championne du Sénégal, « génération foot » dont Youssou Ndour en sa qualité de président d'honneur, fils de la Medina, et qui plus est ancien supporter de la JA revendique les bons résultats!!!, sont en train de dominer le football Sénégalais. Tout simplement parce-que des gens ont investi dans un secteur porteur, et il faut le reconnaitre, ont effectué un travail qui a permis d'arriver à ce niveau. Et pourtant la JA était riche d'un patrimoine de près de deux milliards. Nonobstant cela, des dirigeants obnubilés par l'argent ont oublié que l'essentiel n'était pas de faire main basse sur ce patrimoine, mais de nous faire revivre encore un peu de ces temps-là comme disait le Chanteur : « Vive la Jeanne d'Arc ressuscitée ».
Jeanne d'Arc vous avez dit?
Qui ne se rappelle pas de Alfa Toure, Mamadou Diop dit Boy Dakar, Alioune Ndiaye « cheval fou » Koti Koné, Christophe Sagna, Jeannot Rigal, Baba Toure Serafin Pichetti, Konan pour ne citer que ceux-là. Cette prestigieuse Jeanne d'Arc est championne en Nationale 2 qui l'eût cru? N'est-ce pas Gutenberg, Malick Sy Souris, Omar Seck tous anciens présidents? Créée en 1921 la situation traversée par la doyenne des équipes du Sénégal nous impose un temps de réflexion pour analyser l'une des problématiques du football sénégalais.
La recherche de moyens
La disparition des clubs dits traditionnels considérés jusqu'ici comme les socles affectifs sur lesquels reposaient notre football est-elle une bonne chose pour la vitalité de notre championnat? Quelqu'un comme le président Saer Seck des Diambars nous répondra certainement que non! Et certainement qu' il étalera sous nos yeux des statistiques pour prouver tout le contraire ,alors qu'il ne dira jamais que son objectif principal, n'est pas d'animer le championnat, mais de gagner de l'argent. IL est tout simplement dans une logique de formation et "d'exportation" de ses meilleurs éléments qui ne rêvent que d'être des footballeurs pro Les centres de formations, à l'image de l'équipe championne du Sénégal, « génération foot » dont Youssou Ndour en sa qualité de président d'honneur, fils de la Medina, et qui plus est ancien supporter de la JA revendique les bons résultats!!!, sont en train de dominer le football Sénégalais. Tout simplement parce-que des gens ont investi dans un secteur porteur, et il faut le reconnaitre, ont effectué un travail qui a permis d'arriver à ce niveau. Et pourtant la JA était riche d'un patrimoine de près de deux milliards. Nonobstant cela, des dirigeants obnubilés par l'argent ont oublié que l'essentiel n'était pas de faire main basse sur ce patrimoine, mais de nous faire revivre encore un peu de ces temps-là comme disait le Chanteur : « Vive la Jeanne d'Arc ressuscitée ».