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Malgré sa défaite à thiès aux législatives idrissa seck snobe wade et fait cap sur 2019


Rédigé le Mardi 8 Août 2017 à 12:13 | Lu 17 fois | 0 commentaire(s)


Le moins que l’on puisse dire est que le président du parti Rewmi, pour ne pas nommer Idrissa Seck, a déjà les yeux rivés sur l’élection présidentielle de 2019. Dès lors, il ne faudrait pas s’étonner de le voir, du moins jusqu’à présent, se démarquer du front de lutte en gestation sous les auspices de l’ancien chef de l’État, Me Abdoulaye Wade. Était-il alors parti à Rebeuss pour en toucher un mot à Khalifa Sall ?


Malgré sa défaite à thiès aux législatives idrissa seck snobe wade et fait cap sur 2019
LE PRÉSIDENT du parti Rewmi traîne la réputation d’être un homme pressé. Certains diront même qu’ils dansent plus vite que la musique. Vrai ou faux, toujours est-il que Idrissa Seck ne cesse de poser, aussi loin qu’on remonte la machine du temps, des actes difficiles à plaider le contraire de cette image d’Épinal qui lui colle à la peau. Le dernier exemple en date est la rencontre qu’il a eue, ce week-end, avec le mouvement des étudiants de son parti, des membres d’association sportives et culturelles, des habitants du quartier Randoulène, etc. À tout ce beau monde, celui qui était, dans un autre monde, «le jardinier des rêves» d’un certain Abdoulaye Wade a martelé, à haute et intelligible voix, qu’il est déjà dans les starting-blocks pour la présidentielle de 2019. Tenant à renouveler leur soutien, leur fidélité et leur loyauté au président du Conseil régional de Thiès, ses hôtes se sont engagés à l’accompagner lors des prochaines échéances électorales. Idrissa Seck -qui jubile d’avoir battu à lui seul, des directeurs généraux, Pca, députés et opérateurs économiques milliardaires du camp présidentiel dans la commune de Thiès-, continuera, sans doute, à dérouler sa feuille de route. Sauf que, croient savoir de nombreux observateurs, si l’ancien Premier ministre s’empresse à ce point de prendre le train vers 2019, c’est tout simplement parce qu’il veut couper l’herbe sous les pieds de ceux qui s’agitent pour l’enrôler dans le fameux «Front patriotique pour la défense des droits du peuple» que devrait driver Me Wade.
L’ombre de Karim
Si d’aucuns sont aussi catégoriques, c’est parce que leur conviction est faite que «la dislocation de la grande coalition de l'opposition qui a fait rêver les Sénégalais est à mettre à l'actif de Idrissa Seck, Serigne Mansour Sy Diamil, Moussa Tine et Cheikh Bamba Dièye qui n'auraient jamais voulu que Wade dirige ce cadre dénommé Manko Wattu Senegaal». À preuve, il se raconte dans les chaumières que Mamadou Diop Decroix aurait boudé trois de leurs réunions tenues chez le leader du Grand Parti, Malick Gakou, parce que ces derniers ne cachaient plus leur intention de disqualifier Me Abdoulaye Wade. On connaît la suite. Le «Pape du Sopi» a finalement eu, contre toute attente, raison sur eux, engrangeant des résultats qui fait, à deux députés près, le triple de leur score. D’ailleurs, à l'issue de sa visite, mercredi dernier, chez l'ancien Président Wade, l'un des lieutenants de Khalifa Sall, en l'occurrence Bamba Fall, a laissé entendre qu'il n'a pas honte de dire que l'opposition, particulièrement le camp du maire de Dakar, regrette de ne pas s'allier, pour faire face au régime de Macky Sall lors des élections législatives, avec le père de Karim Wade. Aussi, raconte-t-on, que c’est pour ne pas servir de marche-pied, d’autres diront de faire-valoir, à l’ancien ministre d’État exilé au Qatar après son emprisonnement que beaucoup de leaders de l’opposition refusent de s’aligner derrière Wade. En tout cas, par deux fois, Me Abdoulaye Wade a renvoyé sa conférence de presse qui devait, dit-on, marquer le débat de son offensive contre Macky Sall. Reste à savoir avec qui. 





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