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Moins de 100 Jours de travail plein au Sénégal: Pour une réduction des jours fériés et un audit des performances


Rédigé le Mardi 11 Juillet 2017 à 13:12 | Lu 30 fois | 0 commentaire(s)


Moins de 100 Jours de travail plein au Sénégal: Pour une réduction des jours fériés et un audit des performances


Moins de 100 Jours de travail plein au Sénégal: Pour une réduction des jours fériés et un audit des performances
LE SENEGAL ne travaille pas. Notre pays qui n'est ni grand de par sa taille, moins de 200 mille km2, ni populeux, moins de 15 millions de personnes est à tous les égards, de par sa superficie et de par sa population, le Senegal, relativement parlant est une grande ville, qui ne devrait point être difficile à développer. Mais pourquoi donc, par malheur, sommes-nous empêtrés dans ce cercle vicieux et infernal de pauvreté, de misère et d'un sentiment fataliste que ce que nous vivons aujourd'hui est notre destin, d'éternels sous-développés. Ces images d'un Senegal et de l'homme Sénégalais, aux portes de l'émergence et du Développement économique véhiculés par nos dirigeants actuels n'est que démagogie, n'est qu'une illusion perpétuée depuis l’Independence de notre cher pays. En effet, le Senegal qui "émerge" aujourd'hui est le meme Senegal qui était "pauvre" après l’Independence, le meme Senegal qui faisait partie y a 30 ans des "Pays du Tiers-monde", et aussi le meme Senegal qui était "membre des Pays les moins avances", puis détenteur d'une carte parmi les pays "en voie de développement", avant finalement de se vanter à bout de champs d'être "un pays émergent". Pour vous dire, car seules La Corée du Sud et la Chine sont parvenues à sortir de ce lot peu flatteur, que tous ces termes signifient la meme chose, et ont évolués seulement pour se conformer aux vieillîtes du politiquement correcte monde dans lequel nous vivons. Cet échec peut être carrément et a juste titre mis aux pieds de nos leaders successifs, mais aussi nous Sénégalais devront prendre la plus grande part de responsabilité dans cet échec collectif, car nous nous refusons à travailler, et surtout a bien travailler. Une transformation profonde de notre conscience s'impose. 100 Jours par an !, et pas à temps plein, et c'est être très généreux. En effet, avec les innombrables jours fériés, chômés et payés, que ce soient les nombreuses fêtes religieuses aussi bien musulmanes que chrétiennes, que ce soient les jours fériés officiels, les Samedis et Dimanches, les baptêmes et décès, les Vendredis ou l'on travaille demi-journée et on rentre chez nous après la prière, sans compter que les Sénégalais se rendent au boulot tard le matin et rentre chez eux tôt le soir, ajoutons-y les grèves tout azimut et dans tous les secteurs de l'économie sénégalaise. Tout ça pour dire que les Sénégalais ne travaillent pas. Durant ces trois dernières décennies le Senegal et des millions de nos compatriotes, jeunes et moins jeunes sont restes cloitres au mauvais cote de la transition historique et économique, incapables de traverser le gouffre qui les séparent d'un emploi honnête et décent pour subvenir à leurs besoins, a ceux de leurs familles, afin de mener une vie digne dans leur pays que seul le travail peut conférer a une personne. Bien heureux est la personne qui travaille, par contre est misérable la personne qui reste toute la journée à ne rien faire. Les bourses et autres aides familiales ne font que davantage enfoncer les Sénégalais dans le gouffre. La conséquence est la course effrénée de jeunes sénégalais vers une mort quasi-certaine avec la Méditerranée comme tombeaux, en empruntant des navires de fortunes pour gagner l'Europe, et la résignation des moins jeunes rester aux pays a se morfondre dans les grands places ou dans les Jummas, ou pire encore se réfugiant soit dans l'alcool ou dans la drogue. Et pourtant la solution est, sinon facile, simple et largement à la portée de nos gouvernants s'ils font preuve d'un peu de courage et de volonté politiques. Et sans prétention aucune, voilà la solution élémentaire que je propose aux sénégalais et à nos dirigeants. 1-Reduisons le nombre de jours fériés et chômés, qu'ils soient religieux ou officiels. En plus du congé annuel, qu'il y ait une semaine (jours maladie) dans l'année chômée et payée que les Sénégalais peuvent prendre comme bon leur semble-en bloc ou jour par jour- pour aller au baptêmes, décès, Magal, Gamou etc.., pour se conformer aux réalités sénégalaises, car on ne fait de la politique que basée sur des réalités. 2- renforçons les heures de travail -8 heures strictes par jour, avec des heures de rentrée et de sortie règlementée de façon rigoureuse par des inspecteurs de l'emploi qui se rendent dans les bureaux de façon fréquente pour s'assurer du respect de cette règle, 3- auditons les performances des sénégalais, c'est à dire assurons nous de l'efficacité, de l'efficience et de la productivité des travailleurs sénégalais. Travaillons 8 hrs, augmentons notre productivité durant ce temps tout en étant efficaces, sinon tout ce que nous gagnerons ne serait pas licite, nous mangerons du "ribaat", et ne contribuerons a rien au développement du Senegal, 4- soyons taches-orientées, c'est dire assignons des taches journalières, hebdomadaires ou mensuelles aux travailleurs qui seront seulement payés après tâches accomplies. Avant de prétendre créer des entreprises et autres sociétés pour caser les sans-emplois, ce qui devrait être à la fois une urgence et une priorité pour ce gouvernement est de tripler le nombre des emplois dans le secteur publique et prive en insistant que les sénégalais travaillent 40 hrs/semaine, 8 hrs/jr en temps plein avec des heures supplémentaires pour les fins de semaines et les jours de fêtes fériées.
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