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PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA NUTRITION:Plus 36 milliards de la Banque mondiale ont donné des rapports satisfaisants


Rédigé le Mercredi 14 Juin 2017 à 12:17 | Lu 44 fois | 0 commentaire(s)


PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA NUTRITION: Plus 36 milliards de la Banque mondiale ont donné des rapports satisfaisants


PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA NUTRITION:Plus 36 milliards de la Banque mondiale ont donné des rapports satisfaisants
Le dernier rapport du Groupe Indépendant d’évaluation de la Banque mondiale a mis en avant les résultats «satisfaisants voire très satisfaisants» du Programme de renforcement de la nutrition déroulé entre 2002 et 2014. L’institution onusienne a injecté pendant cette période plus de 36 milliards francs cfa.

ENTRE 2002 et 2014, la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (Clm) du Sénégal qui bénéficie d’un financement de 62 .6 millions de dollars (soit plus de 36 milliards francs Cfa) en trois grandes phases.Ces investissements ont porté leurs fruits, d’après le rapport du Groupe Indépendant d’Evaluation de la Banque mondiale (Ieg, selon le sigle en anglais) présenté hier à Dakar.Abdoulaye Kâ, Coordonnateur national de la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (Clm) a assimilé cette période à «une décennie gagnante». Le rapport a jugé «satisfaisants voire très satisfaisants» les résultats du Programme de Renforcement de la nutrition (Prn) mise en œuvre par la Clm du Sénégal, rapporte un communiqué de presse. Les rédacteurs de ce document ont «constaté une meilleure fourniture de services nutritionnels communautaires dans les zones ciblées au-delà des résultats attendus et une amélioration considérable des connaissances et des comportements des groupes ciblés dans les zones d'intervention». «Le rapport souligne également que 91% des enfants participant à des séances mensuelles de promotion de la croissance dans les zones d'intervention ont enregistré un gain de poids adéquat alors que 81 % des enfants participant aux séances mensuelles de pesée ont enregistré un gain de poids adéquat, au-delà de l'objectif fixé des 75 % », lit-on dans le communiqué. Malgré ces chiffres rassurants, l’Ieg veut aller plus loin.La structure «considère que des efforts doit être faits notamment pour l’appropriation du développement de la nutrition par les communautés et les communes et le renforcement des capacités encore limitées de gestion des mécanismes de protection sociale et de transfert d’argent vers les groupes les plus vulnérables». Le Programme de renforcement de la nutrition est «né du constat alarmant au début

du nouveau millénaire avec un pays faisant face à un problème préoccupant de malnutrition avec près d'un tiers (30 %) des enfants de 0 à 5 ans souffrant d’une malnutrition chronique (taille petite pour l'âge),10 % de malnutrition aiguë (poids faible pour la taille), et 20 % d’une insuffisance pondérale (poids pour l'âge)», souligne le texte. Pour arriver à ce résultat, le Prn a parfois ses actions sur le terrain en tenant compte des progrès notés. «Dans la phase initiale du projet, la Banque mondiale nous apporter un soutien pour renforcer nos capacités institutionnelles et organisationnelles nécessaires pour permettre à la Clm et à ses partenaires des secteurs public et privé de développer, mettre en œuvre et assurer le suivi des activités multisectorielles de nutrition en zones rurales et urbaines», a indiqué Abdoulaye Kâ.

Dans sa seconde phase, le Prn a visé à améliorer les conditions nutritionnelles des populations vulnérables, en particulier des enfants âgés de moins de cinq ans des zones rurales et urbaines pauvres, a joute le communiqué. Par la suite, le transfert monétaire a été introduit avec le projet d’Intervention rapide pour la Sécurité nutritionnelle et les Transferts en espèces axés sur les Enfants. «L’objectif était de réduire le risque d'insécurité nutritionnelle des populations vulnérables, en particulier des enfants âgés de moins de cinq ans vivant dans les zones rurales et urbaines pauvres», a ajouté M Ka.

Awa GUEYE





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