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Pape Bollé Thiaw explique sa lecture de l’émigration positive


Rédigé le Mardi 22 Août 2017 à 00:49 | Lu 209 fois | 0 commentaire(s)



Pape Bollé Thiaw explique sa lecture de l’émigration positive
L’espace de Ciné Banlieue a accueilli samedi la projection du film « Daani Dolé « du réalisateur Pape Bolé Thiaw. Ce jeune cinéaste a participé à l'université d'été de la FEMIS en France du 23 mai au 21 juillet 2017. C’était donc l’occasion pour lui de procéder à la restitution du travail accompli dans l’espace dirigé par m Il en a profité pour présenter son court métrage documentaire « Daani doolé » réalisé dans le cadre de ce stage. Ce film narre l’histoire d’un jeune émigré sénégalais à paris, du nom de Mouhamed Wade surnommé Ahmada. La caméra du jeune réalisateur suit ce vendeur à la sauvette dans sa difficile quête de pitance quotidienne à Paris. Très attaché à ses valeurs Ahmada n’a reperdu de sa «sénégalité ». Ce fervent talibé mouride se tue à, la tâche pour satisfaire aux besoins de sa mère et de ses frères et sœurs restés au pays. A la fin de la projection le réalisateur a fait face au public pour des échanges fructueux. « Je dois dire que j’ai voulu montrer une autre image de l’émigration clandestine. J’ai passé plus de trois semaines avec mon personnage qui a parfaitement répondu à toutes les attentes. Je n’ai pas voulu forcément insister sur son appartenance à la confrérie mouride. Il est vrai que mon premier personnage était un Baye Fall. Mais cette fois je voulais juste montrer cette face cachée de l’émigration. J’ai pris des risques car j’ai tourné dans me métro et j’ai aussi tourné l des policiers en train de procéder à des rafles. Le personnage qui est resté ancré dans ses valeurs est resté digne dans l’épreuve », a expliqué le jeune réalisateur. A la fin de la manifestation le professeur Abdel Aziz Boye qui est à la tète de cette pépinière qui a formé de nombreux jeunes réalisateurs a exprimé toute sa fierté. « Il faut vous dire que tout est possible. Il faut toujours croire en vos possibilités et ne jamais baisser les bras. Je suis trés fier de Pape Bolé et il le sait très bien. Il est sur la bonne voie et je l’encourage à poursuivre sur cette belle lancée, ainsi que vous tous. J’aimerais aussi profiter de l’occasion pour exhorter les pensionnaires filles à produire un peu plus », a conclu le formateur. Pour rappel la a candidature de Pape Bolé Thiaw (Ciné¬Ucad/Ciné¬banlieue) a été retenue pour représenter le Sénégal à l’Université d’été de la Femis qui se déroulait à Paris du 23 mai au 21 juillet dernier. Cela, à l’issue de la délibération des membres du jury de la Femis le 3 avril dernier. Cette formation regroupait 15 jeunes professionnels d’Afrique, d’Asie, du Moyen Orient, d’Amérique Latine et d’Europe de l’Est (hors Union Européenne), titulaires d’une bourse de l’ambassade de France. Au programme, il y avait des mises à niveau pratiques, exercices pratiques de réalisation, ateliers, filmer avec un téléphone portable avec Benoît Labourdette, atelier son présenté par Daniel Deshays, ainsi que des rencontres avec des réalisateurs et projection/analyse de leurs films… La Femis (Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son) est une grande école publique qui appartient au ministère de la Culture et de la communication, en France. Elle est membre de la Communauté d’établissements et d’universités (Comue) de Paris sciences et lettres (Psl) qui regroupe une vingtaine de grands établissements d’enseignement supérieur et de recherche : Ecole normale supérieure, Université Paris-Dauphine, Collège de France, Mines Paris Tech, Ecole nationale supérieure des beaux¬ arts, Conservatoire national supérieur d’art dramatique, entre autres.





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