UA-78951395-1
Page

SENEGAL-COMMERCE ELECTRONIQUE


Rédigé le Jeudi 27 Octobre 2016 à 13:25 | Lu 29 fois | 0 commentaire(s)


La start-up africaine de la semaine : une tablette électronique conçue pour les boutiquiers dakarois


SENEGAL-COMMERCE ELECTRONIQUE
À Dakar, Weebi ("simple" en pulaar) propose aux petits commerçants de remiser leur antique livre de compte au placard pour le remplacer par une tablette électronique. À la clé : la simplification de la gestion mais aussi la collecte des données sur les échanges réalisées quotidiennement dans la capitale sénégalaise. Amadou est commerçant à Dakar et comme beaucoup de ses collègues, il fait crédit à ses clients avant de consigner minutieusement sur un gros livre de comptes les créances des uns et des autres. Jusqu’à ce que… catastrophe ! Une bouteille d’huile se renverse sur le livre de comptes, ruinant les ventes minutieusement recensées par Amadou depuis des années. C’est ici qu’intervient Weebi, une ardoise digitale — dans les faits une tablette — destinée aux petits commerçants de Dakar et conçue pour éviter ce genre d’écueil.Voici pour l’elevator speech, ce discours simple et concis de l’entrepreneur dont la jeune société a fait un argument de vente. En stage en 2013 au département du Bureau international du travail à Dakar, Pierre Gancel, diplômé de Sciences Po Bordeaux, se rend compte de la rareté des données disponibles sur les habitudes d’achats de la capitale sénégalaise, tout particulièrement sur les cosmétiques ou les petits commerces alimentaires.Un frein pour les investisseurs qui ne disposent pas de données suffisantes sur le marché. La faute à un antique système immémorial de livres de comptes. « On peine à s’en rendre compte en France, mais à Dakar tout repose sur la confiance, il est fréquent que des restaurants ou des boutiques fassent crédit », raconte ainsi Pierre Gancel. Alors avec d’autres camarades, deux Sénégalais et un Togolais, il lance Weebi, « simple » ou « facile » en pulaar, la langue des commerçants peuls de Dakar, qui sont très souvent d’origine guinéenne. Un crédo qui sera bientôt complété par un slogan destiné à rassurer les commerçants : « Weebi na tidi », « simple et robuste ». Cheikh Sene le commercial, Kande Diaby le statisticien et Dadja Bassou le développeur formeront le reste du bataillon.





Entête
Suivez-nous