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SENEGAL-ECONOMIE -INVESTISSEMENT :Marchés publics: Les entrepreneures sénégalaises n’ont accès qu’à 1% des contrats


Rédigé le Lundi 13 Mars 2017 à 10:00 | Lu 203 fois | 0 commentaire(s)


Marchés publics: Les entrepreneurs sénégalaises n’ont accès qu’à 1% des contrats


À coté du défaut de financement tant décrié, les femmes entrepreneures du Sénégal rencontrent un obstacle beaucoup plus grand dans le développement de leurs sociétés. Elles n’accèdent qu’à 1% des marchés publics. Sur l’accès aux marchés publics, les femmes entrepreneures sénégalaises ne pèsent que 1%. D’après la directrice régionale de Onu-Femmes Diana Ofwana, cité par Aps, les femmes entrepreneurs et cheffes d’entreprise «n’ont pas réussi à tirer profit» de cette manne financières liée aux dépenses publiques. Mme Ofwana plaide pour une «discrimination positive» en matière de passation de marchés. «Des politiques de discrimination positive en matière de passation des marchés, d’investissement et d’approvisionnement peuvent générer des opportunités économiques en instaurant des mesures qui incitent à investir dans le potentiel des femmes et à s’approvisionner auprès de leurs entreprises», a fait valoir le Directrice de Onu-femmes.  Elle propose l’instauration de quotas spécifiques pour des entreprises appartenant aux femmes. «Cette pratique est déjà en place au Kenya, où les entités adjudicatrices doivent allouer au moins 30 % de leurs approvisionnements à l’acquisition de biens, services et travaux auprès des micro et petites entreprises appartenant à des jeunes, des femmes et des handicapés», a-t-elle signalé. Il est cependant nécessaire de renforcer les capacités des entreprises appartenant aux femmes réponses aux appels d’offre, grâce notamment à une meilleure exploitation des Tic. Dans le secteur de l’agriculture, Onu-Femmes milite pour un meilleur accès au foncier pour les femmes. Notre programme-phare a pour objectif de lever les contraintes que rencontrent les femmes pour une agriculture productive et résiliente à travers l’accès au foncier et la sécurité foncière des femmes renforcés», a expliqué Diana Ofwana. D’après elle, «Onu-Femmes propose une approche intégrée d’accompagnement en vue de lever les goulots d’étranglement et permettre une autonomisation réelle des agricultrices». Selon l’Aps, la directrice régionale d’Onu-Femmes a également évoqué «l’accroissement de la productivité des agricultrices, à travers l’innovation et l’accès aux nouvelles technologies, mais aussi grâce à l’accroissement de l’accès aux financements et l’accès aux marchés».





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