Selon des informations publiées par Radio France Internationale (RFI), qui cite des experts ayant fait des études sur les nouvelles découvertes de gaz au Sénégal, les réserves de gaz naturel du pays seraient les 7ème plus importantes à l’échelle mondiale.
Il faut souligner que le pays détient un réservoir d’environ 140 milliards de mètres cubes d’hydrocarbures et compte commencer à exporter ces ressources à partir de 2020. Cependant, ces chiffres devraient s’améliorer et propulser le pays plus haut dans la hiérarchie. En effet, il y a quelques semaines, le pétro-gazier britannique Cairn Energy, qui a découvert du pétrole sur le champ SNE, a annoncé qu’il va bientôt lancer la deuxième phase de son vaste programme d’exploration au large des côtes du pays, un programme qui devrait coûter au total 500 millions de dollars.
Les travaux préliminaires ayant montré l’existence d’un « gros potentiel en mer », les experts tablent sur « de nouvelles découvertes importantes d’hydrocarbures ». D’ailleurs certains analystes n’hésitent pas à considérer le Sénégal et la Mauritanie (qui a aussi effectué d’importantes découvertes de gaz) comme les nouveaux Emirats Arabes Unis d’Afrique.En outre, le gouvernement sénégalais a annoncé être en train de mener des négociations pour attirer plus d’investissements dans l’amont pétrolier et gazier.
En avril dernier, le président de la République, Macky Sall, a rassuré ses compatriotes sur le fait que « les ressources en pétrole et en gaz du Sénégal seront exploitées dans la plus grande transparence et dans l’intérêt des générations actuelles et futures ». Cependant, depuis quelques semaines, l’opposition accuse le gouvernement de nourrir le flou sur les procédures d’attribution des concessions pour l’exploitation.