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Temps d'antenne à la RTS: L’heure est aux tirs groupés sur la 12e législature


Rédigé le Mercredi 12 Juillet 2017 à 11:27 | Lu 65 fois | 0 commentaire(s)


Temps d'antenne à la RTS: L’heure est aux tirs groupés sur la 12e législature


Temps d'antenne à la RTS: L’heure est aux tirs groupés sur la 12e  législature
Comme s’ils s’étaient passé le mot, la quasi-totalité des intervenants, hier, à la Rts, ont décoché des flèches incendiaires sur la 12ème législature qui vit ses derniers instants.
Ndawi Askanwi rappelle au peuple l’absentéisme des députés sortants.
Sa détermination pour en finir pour de bon avec des députés qui font l’Assemblée buissonnière était manifeste, hier, lors de son troisième passage à la Rts. La Coalition Ndawi Askanwi, Alternative du peuple, Péncum Nawlé appelle en conséquence de quoi, à voter massivement pour sa liste. Ce qui serait synonyme de lui permettre d’être majoritairement à l’Assemblée nationale afin de faire le travail législatif comme il se doit. A en croire sa représentante, les députés de la douzième législature ont été très souvent absents lors des séances de travail. Ainsi, rassure-t-elle, voter pour la liste Ndawi Askanwi, c’est également permettre à ses députés de réaliser trois mesures suivantes : premièrement, initier une proposition de loi d’éradication de l’analphabétisme avec d’une part la scolarisation obligatoire et gratuite des enfants d’âge scolaire, et d’autre part le passage à l’échelle de l’introduction des langues nationales dans l’élémentaire et l’instruction des adultes dans leur langue maternelle. Deuxièmement, proposer une redéfinition de la politique de santé à suivre et à évaluer régulièrement centrée à la fois sur la promotion de la santé pour éradiquer les maladies transmissibles telles que le paludisme, la prévention des maladies dues au tabagisme et à l’alcoolisme ainsi que des maladies non transmissibles liées à l’alimentation par la satisfaction des besoins élémentaires vitaux et surtout d’ordre nutritionnel du plus grand nombre. Enfin, permettre un retour croissant de l’économie à travers le culte du travail par l’assiduité, le sérieux, le respect mutuel, le dévouement, la collégialité et la transparence. M2r pointe le chômage des jeunes Parce que les jeunes ne sont pas pris en compte dans les politiques de développement du régime en place, ils s’embarquent désespérément dans les barques en direction de l’Europe qui les repousse de façon systématique avec la complicité des autorités de leur pays d’origine. Il y en a même qui, à cause de cette situation déplorable, finissent par embrasser la cause terroriste. Pour le Mouvement pour la renaissance républicaine (M2r), cela ne doit plus se reproduire au Sénégal et pour ce faire, il est temps que le Sénégal propose des lois favorisant la création d’entreprises pour les jeunes. «Aujourd’hui, pour créer une entreprise, les jeunes entrepreneurs doivent faire face à plusieurs contraintes dont les frais de notaire, des timbres qu’ils peuvent ne pas avoir au moment des démarches. «Il faut aider les jeunes à créer leurs propres entreprises, leur permettre s’ils sont en formation de bénéficier de stage suivi d’un contrat et c’est ce à quoi le M2r compte travailler une fois qu’il aura la majorité parlementaire à l’assemblée nationale», a fait noter le M2r. Mankoo Wattu Sénégal en plein dans les réseaux sociaux C’est une opportunité d’échanger avec le maximum de Sénégalais d’ici et de la diaspora sur son programme de campagne que la Coalition Manko Wattu Sénégal exploite à fonds. Ousmane Faye qui dirige cette liste a donné, hier lors de son passage à la Rts, rendez-vous aux citoyens dans les réseaux sociaux. «A tous ceux qui veulent savoir notre politique sur l’agriculture, l’élevage et les ressources naturelles, rendez-vous sur la page facebook de Ousmane Faye ou Mankoo Wattu Sénégal. Vous y trouverez notre vision et des propositions de lois», a-t-il invité, estimant qu’il est impossible de développer un programme politique en 2 minutes de temps d’antenne. Pour lui, il urge d’aider à l’éveil des consciences citoyennes. Parce que, dit-il, les politiciens pensent qu’ils doivent décider de tout, tous seuls. «Ils vous encense aujourd’hui pour mieux vous accusez de tous les pêchés d’Israël le lendemain. Mankoo Yessal Sénégal veut débarrasser Kaolack de ses saletés Coalition Mankoo Yessal Sénégal de Modou Diagne Fada qui s’est vivement offusqué de l’état actuel de pauvreté de la région de Kaolack malgré son potentiel économique. «Qui dit le Saloum dit Kaolack, dit l’agriculture arachidière, dit le futur port sous régional. Mais qui dit Kaolack dit saletés débordantes, dit prolifération de moustiques. Un décor immonde que Mankoo Yessal Sénégal entend faire disparaître dans la capitale du Saloum si les populations lui donnent la majorité à l’assemblée nationale au soir du scrutin du 30 juillet prochain. La Coalition Joyyanti descend les députés sortants Pour Mbaye Fall Lèye de la coalition Joyyanti qui dresse le bilan de la douzième législature, les députés sortants ont déçu le peuple qui les a choisi pour le représenter à l’Assemblée nationale ces cinq dernières années. «C’est la législature la plus faible de l’histoire de ce parlement. En cinq ans, les députés n’ont fait qu’une seule proposition de loi, en l’occurrence celle qui a permis de changer le règlement intérieur de cette institution. Ils n’ont jamais constitué une commission d’enquête parlementaire, ils n’ont jamais porté les préoccupations des populations. Ils se sont plutôt comportés comme des députés du président Macky Sall. Aujourd’hui, il y a lieu de craindre une situation pire puisque c’est Macky en personne qui s’est choisi des députés qu’il a investis. Voter pour ces derniers, c’est voter des députés du président de la République et non pour des députés du peuple», avertit Mbaye Fall Lèye qui demande aux populations de prendre leur responsabilité pour sanctionner la liste Benno Book Yaakaar. Convergence libéral et patriotique (Clp) pour des députés sans salaires Si cela ne tenait qu’à la Convergence libérale et patriotique (Clp), il n’y aurait pas, au Sénégal, de salaires pour les députés. En lieu et place, la formation politique propose des indemnités de sessions. Pour la Clp le député sénégalais coûte 5 millions Fcfa par mois au contribuable, soit un total annuel de 320 millions Fcfa. Cela représente un montant non négligeable pour l’ensemble des 165 députés qui peut être investi dans bien des secteurs d’activités au Sénégal. A cause de ces faveurs accordées aux députés, les gens n’hésitent pas abandonner leurs postes dès qu’ils sont élus. Peu importe qu’ils soient enseignants, médecins, infirmiers etc. Pour la Clp, être député ne doit pas nous empêcher d’être un acteur de développement et que plus personne ne doit délaisser son poste parce qu’il est élu député. Ils doivent se contenter uniquement des indemnités de sessions à l’Assemblée nationale. Oser l’Avenir pour un nouveau type de député Le 30 juillet prochain, les Sénégalais seront appelés aux urnes pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale pour les cinq prochaines années. Pour la coalition « Oser l’Avenir », ceci est une étape importante dans la marche du pays et pour la vivacité de sa démocratie. Raison pour laquelle, dans cette coalition dirigée par Me Aïssata Tall Sall, on pense qu’il est fondamental de travailler sur le profil du député pour que chaque élu puisse comprendre quelle est l’essence de sa mission. A ce propos, Babacar Ba de Oser l’Avenir rappelle que les députés de l’Assemblée du Sénégal doivent jouer deux rôles fondamentalement : celui de légiférer, donc l’initiative de la loi par le biais de proposition de loi et celui du contrôle de l’action du gouvernement. Il rassure que c’est pourquoi la coalition « Oser l’Avenir » a investi des personnes qui sont en mesure de pouvoir promouvoir ces valeurs de la république. Selon lui, toutes les personnes investies sur cette liste l’ont été sur la base de la compréhension des enjeux du moment pour qu’enfin ils puissent projeter le Sénégal vers des lendemains meilleurs. Pôle alternatif/3ème voie s’apitoie sur le sort de la diaspora Louant le mérite des Sénégalais de l’extérieur qui ont bravé et le soleil et le froid pour contribuer au développement de leur pays, le candidat, tête de liste de la coalition Pôle alternatif/3ème voie/Sénégal Dey Dem, Cheikh Tidiane Gadio trouve que le Sénégal n’a pas suffisamment rendu hommage à ces fils de la diaspora. Qu’au pays de la Téranga, on ne se rend toujours pas compte de toute l’importance de la contribution de la diaspora dans l’économie nationale. Un manque de considération qu’il est prêt juguler. Aujourd’hui, fait constater M. Gadio, les Sénégalais sont partout dans le monde, en Argentine au Brésil, en Alaska, en Europe, en Afrique, en Asie pour travailler à développer le Sénégal. C’est ainsi qu’il leur a demandé de se choisir les 15 bons députés qui sauront les représenter dignement dans la 13ème législature afin d’améliorer leurs conditions d’existence hors du Sénégal. Aar Sénégal dit non à «Coumba am ndèy, Coumba amoul ndèy» La manière dont les financements des groupements de femmes se font n’agrée point l’Alliance pour la réforme et le développement (Ard/Dekkal Yaakaar, Aar Sénégal. Elle l’a fait savoir, hier, lors de son passage à la Rts. Cette liste dirigée par El Hadji Omar Loum Gaydel a dénoncé « un partage sur fond de népotisme, de clientélisme politique » au détriment de toutes celles qui ne sont pas avec le président Sall. «Il faut que cesse cette démarche injuste de ++coumba am ndèy, coumba amoul ndèy++», tonne Marie Louise Sy du parti Niak Jarinu de Oumar Khassimou Dia, membre de la coalition. En outre, Aar Sénégal s’est dite préoccupée par la crise scolaire, le manque d’eau à Dakar, le chô- mage des jeunes. Des problèmes que Aar Sénégal compte résoudre à l’Assemblée nationale. 





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