Les organisations humanitaires ont exhorté la communauté internationale, qui a appuyé l'accord de paix du 23 janvier à Goma, à prendre des mesures d'urgence afin que cet accord se traduise dans les faits par une véritable sécurité pour les civils de la région.
Elles soulignent que depuis la signature de l'accord entre le gouvernement du président Joseph Kabila, les rebelles et les milices, les civils des provinces du Nord et du Sud-Kivu continuent d'endurer de terribles souffrances.
Malgré le cessez-le-feu théoriquement en vigueur, des dizaines de personnes ont été tuées, des centaines de femmes et de jeunes filles ont été violées et des enfants sont recrutés comme combattants. La malnutrition, le choléra et le paludisme font des ravages.
"Rien n'a changé (...) Il n'y a eu aucun progrès en matière de droits de l'homme et de situation humanitaire. Il faut que ce soit davantage que des mots sur le papier", a déclaré à Reuters Anneke Van Woudenberg, chercheuse à Human Rights Watch.
Les violences au Nord et Sud-Kivu sont une subsistance de la guerre de 1998-2003 et de la catastrophe humanitaire qui en a découlé et qui a fait quelque 5,4 millions de morts, victimes pour la plupart de malnutrition et de maladie.
Les frontières est de la RDC, dans la région des grands lacs, constituent une poudrière où les tensions ethniques restent vives après le génocide de 1994 au Rwanda, qui a contribué à déclencher la guerre de 1998-2003 en RDC.
Le principal objectif de l'accord de Goma était de garantir la paix aux populations du Kivu et de permettre à plus de un million de personnes déplacées de regagner leurs foyers.
Mais ces derniers jours, des combats ont éclaté entre l'armée congolaise et des rebelles hutus des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui n'ont pas signé l'accord de paix et maintiennent d'importants effectifs dans l'est du Congo.
NOUVEAUX AFFRONTEMENTS
Les récents affrontements ont chassé au moins 16.000 personnes de chez elles et forcé deux agences des Nations unies à suspendre leurs opérations de secours ainsi que les distributions de vivres.
Loin d'assister à une réduction du nombre de réfugiés depuis le 23 janvier, les Nations unies estiment que 75.000 personnes supplémentaires ont été déplacées par les violences dans les deux provinces du Kivu.
"C'est vrai. Il y a eu beaucoup de violences dernièrement, mais nous en finirons bientôt avec cela", a déclaré le général Vainqueur Mayala, commandant militaire du Nord-Kivu.
Il a expliqué que les affrontements résultaient du déploiement de l'armée près de bastions des FDLR avant une offensive décisive.
Mais des ONG redoutent qu'une grande offensive gouvernementale contre les FDLR entraîne des représailles contre les civils, provoquant une nouvelle vague de réfugiés.
L'un des signataires de l'accord de Goma était le général rebelle Laurent Nkunda, qui a dirigé pendant quatre ans une insurrection pour défendre la minorité tutsie dont l'existence est selon lui menacée par les Hutus rwandais des FDLR, leur ennemi juré.
Les FDLR sont composées pour partie d'anciens militaires hutus rwandais et de miliciens Interahamwe, responsables du massacre de 800.000 Tutsis et Hutus modérés rwandais en 1994.
Un mois avant la signature de l'accord de Goma, les 4.000 hommes de Nkunda avaient réussi à repousser une offensive de plus de 20.000 soldats gouvernementaux bénéficiant d'un appui logistique de l'Onu.
Les observateurs notent que les FDLR constituent une force bien plus importante, profondément retranchée au sein de la population locale des deux Kivu.
Des diplomates rappellent qu'il a fallu trois ans pour pacifier la province d'Ituri, autre région troublée dans le nord-est du Congo, où un conflit ethnique a fait plus de 70.000 morts.
"Ce processus (dans les provinces du Kivu) va être long et complexe (...) Il implique davantage d'acteurs (qu'en Ituri), de sorte qu'il faut s'attendre à des défis", a déclaré un diplomate occidental.
Source: yahoo news
Elles soulignent que depuis la signature de l'accord entre le gouvernement du président Joseph Kabila, les rebelles et les milices, les civils des provinces du Nord et du Sud-Kivu continuent d'endurer de terribles souffrances.
Malgré le cessez-le-feu théoriquement en vigueur, des dizaines de personnes ont été tuées, des centaines de femmes et de jeunes filles ont été violées et des enfants sont recrutés comme combattants. La malnutrition, le choléra et le paludisme font des ravages.
"Rien n'a changé (...) Il n'y a eu aucun progrès en matière de droits de l'homme et de situation humanitaire. Il faut que ce soit davantage que des mots sur le papier", a déclaré à Reuters Anneke Van Woudenberg, chercheuse à Human Rights Watch.
Les violences au Nord et Sud-Kivu sont une subsistance de la guerre de 1998-2003 et de la catastrophe humanitaire qui en a découlé et qui a fait quelque 5,4 millions de morts, victimes pour la plupart de malnutrition et de maladie.
Les frontières est de la RDC, dans la région des grands lacs, constituent une poudrière où les tensions ethniques restent vives après le génocide de 1994 au Rwanda, qui a contribué à déclencher la guerre de 1998-2003 en RDC.
Le principal objectif de l'accord de Goma était de garantir la paix aux populations du Kivu et de permettre à plus de un million de personnes déplacées de regagner leurs foyers.
Mais ces derniers jours, des combats ont éclaté entre l'armée congolaise et des rebelles hutus des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui n'ont pas signé l'accord de paix et maintiennent d'importants effectifs dans l'est du Congo.
NOUVEAUX AFFRONTEMENTS
Les récents affrontements ont chassé au moins 16.000 personnes de chez elles et forcé deux agences des Nations unies à suspendre leurs opérations de secours ainsi que les distributions de vivres.
Loin d'assister à une réduction du nombre de réfugiés depuis le 23 janvier, les Nations unies estiment que 75.000 personnes supplémentaires ont été déplacées par les violences dans les deux provinces du Kivu.
"C'est vrai. Il y a eu beaucoup de violences dernièrement, mais nous en finirons bientôt avec cela", a déclaré le général Vainqueur Mayala, commandant militaire du Nord-Kivu.
Il a expliqué que les affrontements résultaient du déploiement de l'armée près de bastions des FDLR avant une offensive décisive.
Mais des ONG redoutent qu'une grande offensive gouvernementale contre les FDLR entraîne des représailles contre les civils, provoquant une nouvelle vague de réfugiés.
L'un des signataires de l'accord de Goma était le général rebelle Laurent Nkunda, qui a dirigé pendant quatre ans une insurrection pour défendre la minorité tutsie dont l'existence est selon lui menacée par les Hutus rwandais des FDLR, leur ennemi juré.
Les FDLR sont composées pour partie d'anciens militaires hutus rwandais et de miliciens Interahamwe, responsables du massacre de 800.000 Tutsis et Hutus modérés rwandais en 1994.
Un mois avant la signature de l'accord de Goma, les 4.000 hommes de Nkunda avaient réussi à repousser une offensive de plus de 20.000 soldats gouvernementaux bénéficiant d'un appui logistique de l'Onu.
Les observateurs notent que les FDLR constituent une force bien plus importante, profondément retranchée au sein de la population locale des deux Kivu.
Des diplomates rappellent qu'il a fallu trois ans pour pacifier la province d'Ituri, autre région troublée dans le nord-est du Congo, où un conflit ethnique a fait plus de 70.000 morts.
"Ce processus (dans les provinces du Kivu) va être long et complexe (...) Il implique davantage d'acteurs (qu'en Ituri), de sorte qu'il faut s'attendre à des défis", a déclaré un diplomate occidental.
Source: yahoo news