Le climat des affaires dans l'industrie française a reculé en avril à son plus bas niveau depuis octobre 2005, confirmant la dégradation de l'économie sensible depuis mars.
L'acquis de croissance pour 2008 à la fin du deuxième trimestre serait ainsi de 1,6%, selon la BdF.
La croissance en France a été de 0,6% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, selon la première estimation du PIB publiée jeudi par l'Insee.
A 101 en avril, l'indicateur du climat des affaires dans l'industrie retombe ainsi à son plus bas niveau depuis octobre 2005, quand il était à 100.
"La dégradation est assez cohérente avec ce qu'on a eu", indique Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel Leven, en faisant allusion à la détérioration des indicateurs économiques sensible depuis le printemps.
"Cela confirme un ralentissement marqué mais pas une chute forte, il n'y a pas de risque de récession", estime-t-il.
Le 24 avril, l'Insee avait fait état d'une baisse de son propre indicateur synthétique du climat des affaires en avril, à 106 contre 108 en mars, et la production manufacturière a reculé de 1,5% en mars.
Plus inquiétant selon Jean-Louis Mourier, l'acquis de consommation des ménages, du moins pour les produits manufacturés, est pour l'instant négatif au deuxième trimestre.
Les dépenses des ménages en produits manufacturés avaient reculé de 1,7% en mars, leur plus forte baisse depuis septembre 2006. La statistique d'avril, publiée vendredi prochain, est attendue en hausse de 0,7%.
PERSPECTIVES "FAIBLEMENT ORIENTÉES"
Selon les chefs d'entreprise interrogés par la BdF, l'activité industrielle a progressé légèrement en avril mais les perspectives d'activité sont "dans l'ensemble faiblement orientées" pour les prochains mois.
Le taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie est resté stable (83,2% contre 83,1% en mars), à un niveau supérieur à sa moyenne de longue période, remarque la BdF.
Le courant de commandes nouvelles s'est un peu accru, principalement à l'exportation. "Les carnets de commandes, dont la tendance est à la baisse, demeurent estimés à un niveau supérieur à la normale" tandis que les stocks de produits finis "sont toujours proches du niveau jugé souhaitable", ajoute la banque centrale.
Dans les services marchands, la rythme de croissance de l'activité s'est légèrement ralenti en avril et les prévisions d'activité apparaissent moins élevées qu'en mars, tout en faisant toujours état d'une légère augmentation pour les mois à venir.
Dans le commerce de détail, l'activité commerciale s'est redressée en avril mais a enregistré un léger repli à un an d'intervalle. En données corrigées du nombre de jours ouvrables et des variations saisonnières, le volume des ventes a progressé de 1,1% en avril, après une baisse de 1,4% en mars, mais le courant d'affaires a fléchi de 0,5% sur un an (après une contraction annuelle de 5,3% en mars).
Les ventes de produits industriels ont rebondi de 3,7% (après -3,3% en mars), celles de denrées alimentaires ont faiblement augmenté de +0,1% (après -1,9%).
Source: news.yahoo.com
L'acquis de croissance pour 2008 à la fin du deuxième trimestre serait ainsi de 1,6%, selon la BdF.
La croissance en France a été de 0,6% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, selon la première estimation du PIB publiée jeudi par l'Insee.
A 101 en avril, l'indicateur du climat des affaires dans l'industrie retombe ainsi à son plus bas niveau depuis octobre 2005, quand il était à 100.
"La dégradation est assez cohérente avec ce qu'on a eu", indique Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel Leven, en faisant allusion à la détérioration des indicateurs économiques sensible depuis le printemps.
"Cela confirme un ralentissement marqué mais pas une chute forte, il n'y a pas de risque de récession", estime-t-il.
Le 24 avril, l'Insee avait fait état d'une baisse de son propre indicateur synthétique du climat des affaires en avril, à 106 contre 108 en mars, et la production manufacturière a reculé de 1,5% en mars.
Plus inquiétant selon Jean-Louis Mourier, l'acquis de consommation des ménages, du moins pour les produits manufacturés, est pour l'instant négatif au deuxième trimestre.
Les dépenses des ménages en produits manufacturés avaient reculé de 1,7% en mars, leur plus forte baisse depuis septembre 2006. La statistique d'avril, publiée vendredi prochain, est attendue en hausse de 0,7%.
PERSPECTIVES "FAIBLEMENT ORIENTÉES"
Selon les chefs d'entreprise interrogés par la BdF, l'activité industrielle a progressé légèrement en avril mais les perspectives d'activité sont "dans l'ensemble faiblement orientées" pour les prochains mois.
Le taux d'utilisation des capacités de production dans l'industrie est resté stable (83,2% contre 83,1% en mars), à un niveau supérieur à sa moyenne de longue période, remarque la BdF.
Le courant de commandes nouvelles s'est un peu accru, principalement à l'exportation. "Les carnets de commandes, dont la tendance est à la baisse, demeurent estimés à un niveau supérieur à la normale" tandis que les stocks de produits finis "sont toujours proches du niveau jugé souhaitable", ajoute la banque centrale.
Dans les services marchands, la rythme de croissance de l'activité s'est légèrement ralenti en avril et les prévisions d'activité apparaissent moins élevées qu'en mars, tout en faisant toujours état d'une légère augmentation pour les mois à venir.
Dans le commerce de détail, l'activité commerciale s'est redressée en avril mais a enregistré un léger repli à un an d'intervalle. En données corrigées du nombre de jours ouvrables et des variations saisonnières, le volume des ventes a progressé de 1,1% en avril, après une baisse de 1,4% en mars, mais le courant d'affaires a fléchi de 0,5% sur un an (après une contraction annuelle de 5,3% en mars).
Les ventes de produits industriels ont rebondi de 3,7% (après -3,3% en mars), celles de denrées alimentaires ont faiblement augmenté de +0,1% (après -1,9%).
Source: news.yahoo.com