Magazine des Femmes d'Aix en Provence

Société

Mercredi 29 Mars 2006 - 22:01

Les hormones orchestrent notre vie, nos humeurs, et notre silhouette.


Ces hormones qui nous gouvernent.

Pour garder la ligne, à chaque printemps, on nous conseille de faire du sport, de mieux manger, voire de faire un "petit régime", mais cela est-il suffisant pour réussir à modifier durablement notre silhouette ?

Pour le Docteur David Elia, qui vient d'écrire un ouvrage : "Et si c'était les hormones?" chez Grasset, ce sont elles, qui régissent entre autres notre poids. La femme, nous dit-il, a une réelle vulnérabilité pondérale en raison de son système de reproduction sophistiqué qui rythme toute sa vie, de la puberté à la ménopause.
Ce sont les estrogènes, hormones féminines par excellence, qui, lorsqu’elles sont trop abondantes, augmentent le volume graisseux, notamment au niveau du bas du corps, provoquant ce que nous craignons toutes, la fameuse rétention d'eau.
Or c'est souvent que les oestrogènes sont plus abondantes dans notre organisme : A chaque fin de cycle, lorsque l'on prend une pilule qui ne nous convient pas, pendant la grossesse, avant et pendant la ménopause, et même à la puberté, quand les hormones s'installent .
Horreur, cela ne nous laisse pas beaucoup de marge pour garder notre minceur !
Le Docteur Elia nous rassure, pour chaque situation, il existe un traitement.
Qu'en est-il des petites fringales que nous sommes nombreuses à ressentir avant les règles ?
Cela s'explique encore par les hormones féminines qui aiguisent la sensation de faim et surtout le goût pour les aliments sucrés . Et c’est cet excès de sucre qui risque de se transformer en graisse, en priorité dans les hanches et les cuisses.

Un petit bémol heureusement, les récepteurs hormonaux varient d'une femme à l'autre et donc la faculté de fabriquer plus ou moins de graisse, de retenir ou non l'eau et le sel...

Toutes inégales devant la religieuse au chocolat ? Et oui mesdames, c'est la génétique qui décide, mais à chaque problème sa solution ! Lire l'article


Catherine Connan-Aknin
Rédigé par Catherine Connan-Aknin le Mercredi 29 Mars 2006 à 22:01