117 délégués issues de 17 partis communistes de l'ex-URSS ont participé aux travaux du 35ème Congrès du Parti Communiste d'Union Soviétique devenu Union des Partis Communistes - Parti Communiste d'Union Soviétique (UPC-PCUS) en 1993. Le lieu du 35ème congrès se trouve à l'endroit, ou en 1898 c'est tenu le premier congrès du POSDR (Parti ouvrier social-démocrate de Russie).

Dans le hall les bannières de la victoire, de l'UPC-PCUS, du Parti communiste de Biélorussie, de la République du Belarus accueillaient les délégués. Après l'Hymne de l'Union soviétique, les délégués ont observé une minute de silence en mémoire des camarades qui sont morts depuis le précédent Congrès.

C'est le chef des communiste biélorusses, Ivan Karpenko, a lu un message d'accueil et de bienvenu du Président du Belarus, Alexander Loukachenko. Guennadi Ziouganov, Président du Comité central du KPRF et actuel Président du Conseil Central de l'UPC-PCUS, a ouvert le congrès en appelant de ses voeux au retour de "l'Union fraternelle des peuples". Lors de ce congrès, le Premier secrétaire du Parti communiste d'Ukraine, Petro Simonenko, a été salué par les délégués.

L'ordre du jour du congrès comprenait les questions suivantes:

1. Rapport politique du Conseil central de l'UPC-PCUS
2. Le rapport de la Commission centrale de contrôle et de vérification de l'UPC-PCUS
3. Election du Conseil central de l'UPC-PCUS.
4. Election des dirigeants du Conseil central de l'UPC-PCUS.
5. Election de la Commission centrale de contrôle UPC-PCUS.

La situation en Ukraine, et la lutte contre le fascisme, au cœur des débats du 35ème congrès

Lors du Congrès, Le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste d'Ukraine, Petro Simonenko, a décrit l'arrivée au pouvoir d'un régime "pro-occidental de marionnettes." Selon lui l'Ukraine est devenue un terrain d'essai pour l'impérialisme américain avec ces tactiques de «chaos contrôlé».

La campagne de mensonges et de calomnies contre le Parti communiste dans les médias, les arrestations illégales et même la torture, le meurtre des communistes est devenu possible dans l'Ukraine actuelle. Le KPU est évincé du parlement. Petro Simonenko rappelant que les nouvelles autorités ukrainiennes ne cachent même pas leurs plans, l'interdiction de l'idéologie communiste. Mais, en dépit de toutes les persécutions et du harcèlement, les communistes ukrainiens ne perdent pas espoir. Ils croient en la justesse de leur cause. et savent que la victoire sera toujours avec eux.

Petro Simonenko a remercié les délégués du Congrès de l'aide et de la solidarité qu'ils apportent. Il voit la véritable menace de la propagation du fascisme. À cet égard, il a appelé les mouvement anti-fasciste, progressistes à s'unir autour des communistes.

Petro Simonenko a également demandé la mise en place d'un centre de recherche du marxisme-léninisme, car, selon lui, il manque désespérément un institut d'analyse et de prévision du monde moderne. "Nous devons être ferme, on a besoin d'un travail d'organisation et de recherche pour informer le peuple et dissiper les mythes au sujet du passé, et du capitalisme.

Les communistes doivent renouer avec les syndicats, une nécessité

Petro Simonenko insiste sur la nécessité de construire une relation durable avec tous les travailleurs, les partis de gauche, les organisations anti-fascistes, et les syndicats.

"Sans unir le mouvement syndical à la lutte d'avant-garde politique, il sera impossible de parvenir à la victoire. Par conséquent, en termes pratiques, notre travail avec les organisations syndicales doit veiller à ce que les syndicats "luttent" contre les patrons et leurs privilèges" déclare Petro Simonenko.

"Nous devons créer des cellules du Parti dans les organisations syndicales." ajoute t-il.

Reportage photo : http://kprf.ru/photoreports/266.html