Les élections, comme en France, sont indirectes et l'électorat est composé de 2056 grands électeurs (550 membres des sept assemblées provinciales ainsi que 1506 élus municipaux). Le renouvellement des 59 sièges de la chambre haute se fait par tiers tous les deux ans.

Ainsi, le Parti Communiste du Népal - Marxiste Léniniste Unifié (CPN-UML) renouvelait 8 de ses 24 sièges au Sénat. Le Parti Communiste du Népal (Centre Maoïste) renouvelait 5 de ses 14 sièges, le Parti communiste du Népal (socialiste unifié) renouvelait 4 de ses 7 sièges, le Congrès népalais renouvelle 3 de ses 7 sièges.

A la différence de 2018, le mouvement communiste est désuni. Le Parti Communiste du Népal - Marxiste Léniniste Unifié (CPN-UML) présentait ses candidats sans alliance avec d'autres partis. De l'autre côté, la majorité gouvernementale Congrès-maoïstes et CPN (Socialiste Unifié) étaient en alliance.

Les résultats ont donné la victoire aux partis de la majorité gouvernementale. Divisés, les communistes parviennent à rester majoritaire dans la Chambre haute avec 40 des 59 sièges. Et sur les 19 sièges en jeu, 11 sont remportés par des communistes. Mais la désunion des communistes népalais fait perdre 6 sièges.

Le Parti Communiste du Népal - Marxiste Léniniste Unifié (CPN-UML) reste la force majoritaire à la Rastriya Sabha avec 17 sièges sur 59. Il ne remporte cependant que 1 siège (-7).

Le CPN (Maoist-centre) conserve ses 14 sièges et ses 5 représentants. Les maoïstes restent la seconde force de la Chambre haute du parlement népalais.

Le Nepali Congress remporte 6 sièges (+3) et sera représenté par 10 sénateurs-sénatrices à la Rastriya Sabha.

Le CPN (Socialiste Unifié) remporte 5 sièges (+1) et sera représenté par 9 élus.

Le Janata Samajbadi Party (un parti de gauche représentant la minorité des Madheshi et membre du la coalition gouvernementale) fait aussi un progrès avec 1 siège gagné ce qui porte son groupe à 3 élus (+1).