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L'Armée de libération nationale (Ejército de Liberación Nacional, Unión camilista) est en guerre avec le gouvernement de droite de Colombie et les combats ont repris suite à la rupture des négociations de paix. Dans une interview à "The telegraph", Israël Ramírez Pineda, le commandant de l'ELN, connu sous le nom de Pablo Beltran, a déclaré que l'ELN aiderait à repousser toute attaque au sol - traduction Nico Maury


Entretien avec l'ELN: Les guérillas marxistes colombiennes "se battront" contre les troupes américaines si elles envahissent le Venezuela
Le groupe de guérilla de gauche redouté opérant dans les montagnes qui bordent le Venezuela et la Colombie s'est engagé à répondre à toute intervention militaire des États-Unis visant à renverser Nicolas Maduro.

Dans une rare interview depuis leurs exiles temporaires à Cuba, les dirigeants de l'Armée de libération nationale (ELN) ont déclaré au Sunday Telegraph qu'ils étaient en train d'élaborer une stratégie pour aider le Venezuela à repousser une éventuelle invasion.

Les commentaires du groupe marxiste démontrent la perspective d'un conflit prolongé si les États-Unis choisissent de recourir à la force contre M. Maduro, le président vénézuélien. M. Maduro a averti Donald Trump cette semaine que le président américain connaîtrait son propre Vietnam.

John Bolton, le conseiller américain à la sécurité nationale, a insisté cette semaine sur le fait que "toutes les options sont sur la table" après avoir été photographié en train de tenir un bloc-notes en prévision d'un briefing sur la crise vénézuélienne, marqué "5 000 soldats en Colombie".

L'ELN a été blâmé pour une vague d'attentats terroristes en Colombie où ils ont comblé le vide laissé par les FARC lorsqu'un accord de paix a mis fin au conflit civil le plus ancien du monde.

Entretien avec l'ELN: Les guérillas marxistes colombiennes "se battront" contre les troupes américaines si elles envahissent le Venezuela
Dans sa première entrevue avec un journal britannique, Israel Ramírez Pineda, le commandant de l' ELN autrement connu comme Pablo Beltran, a déclaré au Telegraph que la direction envisage une stratégie pour aider à repousser toute attaque terrestre.

"Il est certain que le plan d’attaque des États-Unis ferait de nous la première ligne. Nous ne doutons pas de cela", a-t-il déclaré. "S'ils viennent nous chercher, nous répondrons. Nous ne nous enfuirons pas et ne nous cacherons pas."

L'ELN utilise depuis longtemps le Venezuela comme arrière-garde stratégique (ce qui est démenti par le gouvernement du Venezuela - ndlr). Les rebelles sont accusés de provoquer une insécurité croissante le long de la frontière avec la Colombie, où les guérilleros sont de plus en plus impliqués dans l’exploitation illégale de l’or et dans d’autres trafics illicites.

Des ONG locales ont également affirmé que l'ELN utilise les jeunes migrants vénézuéliens fuyant la crise dans leur pays. Ils disent que les guérilleros font pression sur les Vénézuéliens dès l'âge de 15 ans pour qu'ils rejoignent leurs rangs. L'ELN, cependant, nie avoir participé à un recrutement forcé.

"Nous savons que nous n’avions pas besoin d'être une grande structure car nous deviendrions des cibles faciles. Nous ne sommes pas pressés de grandir", a déclaré M. Beltran.

L'ELN ou Armée de libération nationale est le dernier groupe important de rebelles de gauche en Colombie. Ils luttent pour l'établissement d'un État communiste depuis le début des années 1960 et sont opérationnels dans de vastes régions de la Colombie et du Venezuela (ce qui est démenti par le gouvernement du Venezuela - ndlr).

Entretien avec l'ELN: Les guérillas marxistes colombiennes "se battront" contre les troupes américaines si elles envahissent le Venezuela
Dans son entretien avec le Sunday Telegraph, M. Beltran a accusé les Américains d’organiser un coup d’État au Venezuela et sait que l’armée colombienne pourrait utiliser la crise comme une excuse pour renforcer les opérations contre la guérilla avec le soutien du président Trump.

En octobre dernier, les rebelles ont été accusés d’avoir tué sept mineurs à 400 kilomètres à l’intérieur du Venezuela, dans la ville de Tumeremo. Un groupe de réflexion basé à Bogota, affirme que l'ELN est présente sur plus de la moitié du territoire vénézuélien.

"Nous traversons parfois le Venezuela parce que, dans certaines régions, la frontière est une ligne imaginaire", a déclaré M. Beltran. "Mais nous devons également nous rappeler qu'il y a des millions de Colombiens vivant au Venezuela, qui ont fui l'assaut des paramilitaires de droite au plus fort du conflit colombien. Celles et ceux qui étaient de l’ELN n’ont cessé de l'être lorsqu’elles-ils ont traversé la frontière".

Pablo Beltran s’exprimait à La Havane, à Cuba, où se trouvent les commandants de l’ELN depuis l’année dernière, dans l’attente de relancer les négociations de paix avec le gouvernement colombien. Mais après l'explosion d'une voiture piégée le mois dernier dans la capitale colombienne, Bogotá, le président colombien, Ivan Duque, a rompu le processus de paix lorsque l'ELN a reconnu la responsabilité de l'attaque.

À la suite de l’attentat à la bombe qui a tué 22 personnes et blessé des dizaines d’autres dans une académie de police, le gouvernement colombien a rétabli les mandats d’arrêt contre les dirigeants de l’ELN. Jeudi, il a également annoncé qu'il offrirait une récompense de 1,3 million de dollars à quiconque pourrait aider à capturer les principaux commandants de la guérilla.

Un sanctuaire vénézuélien présumé et le soutien apporté aux FARC et à l'ELN ont longtemps été une source de tension entre les voisins andins.

Hugo Chavez était accusé par son homologue colombien Alvaro Uribe, de financer les FARC, les deux pays se sont souvent retrouvés au bord de la guerre dans ce qu'on appelait la «guerre froide des Andes».

La crise s'est apaisée sous l'ancien président colombien, Juan Manuel Santos, mais l'élection, l'an dernier, de M. Duque, du parti fondé par le parti radical de M. Uribe, a de nouveau soulevé le risque de confrontation militaire.

The Telegraph

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