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Informations syndicales et luttes

Discours du Secrétaire général de la FSM, Georges Mavrikos, aux camarades de la CGT de la Fédération du Commerce et des services après leur adhésion à la FSM


La Fédération Syndicale Mondiale est bien plus qu’un syndicat
Chèr.e.s camarades, amis et amies,

Pour nous, c’est un réel plaisir d’être ici aujourd’hui, parmi l’avant-garde de la classe ouvrière de France, parmi les syndicalistes qui se battent quotidiennement sur leurs lieux de travail contre le capital, les monopoles et qui luttent pour qu’elle se rapproche l’émancipation de notre classe.

Dans le même temps, nous saluons à nouveau votre décision courageuse d’ajouter votre voix à celle de 97 millions de travailleurs et travailleuses de 130 pays du monde appartenant à notre grande famille syndicale de classe. Bienvenue chez vous. Nous remercions également la FNIC de nous avoir prêté cette belle salle pour notre événement et les autres syndicalistes venu.e.s des quatre coins de la France pour participer à l’initiative d’aujourd’hui.

La fondation de la FSM


Permettez-moi de dire quelques mots sur ce qu’est la Fédération Syndicale Mondiale. Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, la FSM a été fondée en 1945, ici à Paris, comme fruit mûr de la lutte victorieuse des travailleurs du monde entier lors la Seconde Guerre mondiale. Cette unité de classe réalisée par les travailleurs du monde dérangeait l’impérialisme qui, avec l’intervention du gouvernement américain et de ses pays capitalistes alliés, utilisait tous les moyens sales et divisionnistes pour affaiblir la FSM. Avec les interventions de la CIA et d’autres mécanismes impérialistes qui visaient saper la FSM, se fonde la CISL en 1949.

Néanmoins, la FSM continue sa trajectoire héroïque. Elle récupère des forces et regroupe l’écrasante majorité de la classe ouvrière internationale. Jusqu’en 1953, son siège est situé ici, à Paris, jusqu’au moment où le gouvernement français de l’époque a décidé de l’expulser car il la considérait comme « un organe d’idées subversives contre le régime » ainsi qu’ « un danger pour l’ordre capitaliste ». La FSM est obligée d’émigrer à Vienne, en Autriche, jusqu’au point que l’État bourgeois autrichien l’attaque, lui confisquant ses archives et envahissant ses bureaux en 1956. Enfin, l’hôte de la FSM de 1957 ce sera Prague, capitale de la Tchécoslovaquie. Ses bureaux centraux y resteront jusqu’en 2005, date à laquelle, après les renversements de la contre-révolution, l’État tchèque a volé le patrimoine de notre famille syndicale. Depuis 2005, le siège de la FSM est à Athènes, en Grèce. À ce point-ci, permettez-moi d’exprimer le souhait que, après la Grèce, le siège de notre organisation retourne dans son lieu de naissance, à Paris, en France.

La structure de la FSM


La FSM est dirigée par son organe suprême, son congrès. Cet organe se réunit tous les cinq ans. Le dernier a été célébrée à Durban, en Afrique du Sud en 2016; Certaines des camarades ici-présent.e.s ont été là aussi. Lors de ce congrès, notre conseil présidentiel actuel a également été élu, composé de 55 membres provenant de 40 pays. Le conseil présidentiel est coordonné et dirigé par un secrétariat de 7 membres qui se réunit régulièrement. La structure est également complétée par les secrétariats des femmes, des immigrants, des jeunes et des avocats.

La FSM a des délégations permanentes auprès d’organisations internationales telles que l’UNESCO, ici à Paris, la FAO, les Nations Unies et l’OIT.

Il y a aussi ses bureaux régionaux qui sont actuellement 9 ainsi que ses syndicats sectoriels internationaux, les UIS qui sont actuellement 10. Votre organisation a de l’expérience par sa participation dans nos organisations sectorielles, puisqu’elle a joué un rôle de premier plan dans l’UIS de Commerce de la FSM. En fait, deux de nos UIS ont leur siège à Paris: l’UISTAACT et l’UIS Chimie – Énergie qui vient d’élire le camarade français Éric Sellini pour la position du secrétaire général, lors de son congrès tenu à Trivandrum en Inde.

Valeurs – Principes – Priorités de la FSM

La FSM est une organisation démocratique, unitaire, internationaliste et de classe. Comme stipulé dans nos statuts, elle est guidée par la théorie marxiste. De là ressort également son analyse sur la société capitaliste: pour nous, la société capitaliste est une société divisée en classes et caractérisée par la lutte de classes. C’est pourquoi nous luttons pour le progrès social qui se réalisera à travers la lutte des classes. La FSM est indépendante des gouvernements, des employeurs et des partis politiques.

Cela a également été le critère qui a toujours caractérisé les actions de la FSM. Cela a été la trajectoire de la FSM. Du coup, voyons son positionnement dans tous les conflits de classe lors de son histoire. Sa lutte titanesque contre le colonialisme, sa solidarité avec le peuple algérien dans sa bataille pour la libération de 1949 à 1960. Son soutien au Vietnam et à sa lutte anti-impérialiste. La solidarité qu’elle a apportée au peuple de la péninsule coréenne et à la révolution cubaine. Encore plus récemment avec son soutien aux peuples d’Irak, de Syrie et de Libye contre les invasions impérialistes.

Aux antipodes se trouvait la CSI avec l’hypocrisie de ses dirigeants, toujours aux côtés des impérialistes. La FSM a toujours fermement soutenu le droit des peuples à décider librement et démocratiquement de leur présent et de leur avenir. L’exemple le plus récent est l’agression impérialiste contre le Venezuela, qui confirme une nouvelle fois la position claire de notre famille syndicale. C’est maintenant que les réformistes feignent de croire à la démocratie alors qu’ils disent que le président légitime du Venezuela n’est pas le président choisi par le peuple vénézuélien, mais la marionnette désignée par le président Trump. Mais ça, c’est du fascisme! De l’autre côté se trouve la FSM, toujours avec la même vision de classe: avec les peuples et pour le droit des peuples de décider librement et démocratiquement de leur présent et de leur avenir. Que les peuples décident et non les impérialistes!

La FSM a toujours soutenu les luttes de classe développées par les travailleurs de chaque continent. Sans conditions et sans “astérisques”. Elle était du côté des grèves et des luttes ouvrières. Elle n’a jamais dit que les grèves cesseraient. Elle n’a jamais levé le drapeau du dialogue social, surtout aujourd’hui que la bourgeoisie et les unions capitalistes internationaux tels que le FMI s’attaquent aux acquis des travailleurs, en promouvant les privatisations et en attaquant férocement la sécurité sociale et les salaires, en soutenant les interventions impérialistes qui créent des vagues entières des réfugiés.

Donc, pour nous, le critère pour chaque dirigeant d’un syndicat dans ce contexte est sa combativité, c’est-à-dire s’il / elle lutte contre ces politiques. Si vous regardez les dirigeants du conseil présidentiel de la FSM, vous verrez que notre critère est leur combativité et les actions prises par chacun: ni l’argent ni ceux qui les soutiennent. Si nous examinons le congrès tenu récemment par la CSI, qui représente la France devant ses organes et pourquoi? C’est-à-dire, y a-t-il une représentation équitable?

Examinez dans son ensemble la position de la CSI / CES sur chaque front: en France, entre la CFDT et la CGT, ils optent pour la CFDT. Entre Israël et la Palestine, ils préfèrent les dirigeants de l’organisation raciste israélienne HISTADRUT (qui n’a de syndicat que le nom et constitue un organe du ministère des Affaires étrangères d’Israël) qui occupent des postes auprès de leurs organisations. Face au dilemme avec les peuples ou avec la politique américaine, ils ont toujours opté pour la deuxième option.

Dans quelques jours, la CES, la Confédération Européenne des Syndicats, tiendra son congrès à Vienne, en Autriche. Vous allez voir qui ils désigneront comme leader. Pourquoi vont-ils choisir cette personne? Parce qu’ils choisissent avec des critères idéologiques: soumission, réformisme, leur besoin de désigner des marionnettes des employeurs. Et malgré tout ça, ils veulent appeler ça de la démocratie. C’est un mépris envers les syndicats de classe français. C’est un mépris pour la glorieuse histoire du mouvement ouvrier français, un mépris pour chaque syndicaliste qui se trouve en première ligne de la bataille. Ils veulent vous imposer une telle personne. Est-ce que cela signifie leur démocratie?

En outre, une autre différence fondamentale entre la FSM et les dirigeants syndicaux jaunes qui parlent d’humanisation du capitalisme, d’un capitalisme à visage humain, c’est que nous pensons que le capitalisme ne peut pas être humain. En d’autres termes, notre position est que la richesse doit appartenir à ceux qui la produisent, la terre à ceux qui la cultivent et les machines auxquelles ils les travaillent. En ce sens, nous pensons que la lutte de classe est ce qui motive et peut réellement résoudre les problèmes des travailleurs.

D’autre part, la FSM défend l’internationalisme en tant qu’un principe fondamental. Nous ne sommes pas neutres entre Israël et le peuple palestinien. Nous sommes avec le peuple palestinien. Nous ne sommes pas neutres entre Cuba et Miami, les groupes anti-cubains. Nous sommes avec Cuba. Nous ne soutenons pas simultanément le Venezuela et le président Trump. Nous sommes avec le Venezuela. À cet égard, dans tous les domaines, ce qui nous guide, l’essence, c’est la position et la vision anti-impérialistes de la FSM.

Examinons l’exemple du Venezuela. Nous aussi, nous réalisons que les gens ont faim; et bien sûr, le gouvernement au pouvoir au cours des 18 dernières années a une grande responsabilité. Ils auraient dû résoudre les problèmes. C’est clair et raisonnable. Mais qu’est-ce que cela signifie? Qu’allons-nous applaudir Guaidó? La question de la souveraineté du pays est d’une autre qualité. Parce que les impérialistes ne se soucient pas de la démocratie. Ce qu’ils veulent, c’est le pétrole et les ressources naturelles du pays. Par conséquent, nous devons analyser la réalité.

Sur le mouvement syndical en Europe

Nous sommes préoccupés par la situation dans le mouvement syndical européen. Nous avons déjà parlé de la CES et du congrès qui se tiendra. Si on examine son histoire dès le moment de sa fondation, en 1974, on verra qu’ils ont toujours été le chien qui aboyait en faveur de l’UE et de la Commission européenne. Rappelez-vous les politiques de Sarkozy, Hollande, Macron. Quelles ont été les résistances et les luttes organisées par la CES? Rien. Quelle était leur position avant le référendum sur la constitution européenne en France et dans d’autres pays? Ils ont toujours servi de « pompiers » contre les luttes des travailleurs. Ils essayaient de maintenir des « équilibres neutres », du moins en mots. Parce que la neutralité signifie l’ignorance, la lâcheté et l’hypocrisie contre les travailleurs.

Parallèlement, en Europe, nous voyons le phénomène de la montée du néo-fascisme. Il se développe également dans d’autres pays, comme le montre l’exemple du Brésil. La principale question est de savoir qui est responsable de la croissance du néo-fascisme? Nous pensons que la responsabilité principale incombe aux gouvernements bourgeois, conservateurs ou sociaux-démocrates, avec leurs politiques anti-ouvrières génératrices de pauvreté et de misère. La responsabilité appartient également à l’Union européenne, dont les orientations et les stratégies sont les privatisations, les atteintes à la sécurité sociale, les bas salaires, le travail au noir, l’exploitation des immigrés, etc. La responsabilité incombe aussi aux impérialistes avec les guerres qu’ils déchaînent. En d’autres termes, lorsqu’ils bombardent la Libye, il est logique que les gens fuient leur pays. La responsabilité incombe également aux dirigeants syndicaux du réformisme. Il suffit d’observer ce qu’une partie de la population dit: que font les syndicats? Par conséquent, selon eux, nous devons sortir seuls dans la rue, sans dirigeants, en dehors des syndicats et des partis. Ainsi, des forces telles que le parti de Le Pen apparaissent comme un sauveur suprême. En d’autres termes, ce sont les conditions promues par le capitalisme et l’exploitation qui génèrent la croissance du fascisme.

De plus, la FSM, le mouvement syndical international de classe, nous sommes d’avis que le moment est venu de tirer des conclusions précieuses pour la stratégie entreprise par le mouvement syndical à tous les niveaux. Par exemple, après les renversements de 1991 et le changement des corrélations internationales, beaucoup ont prétendu que les idéologies étaient mortes, qu’il existait déjà une maison commune pour tous dans le monde, que nous étions tous, des ouvriers et des patrons, frères et sœurs. Ainsi, de nombreux pays sont devenus membres de l’OTAN, bien qu’ils ne l’aient pas été dans le passé: la Pologne, la Bulgarie ou la République tchèque elles se sont affiliées à l’OTAN sous le prétexte de le modifier de l’intérieur. Ils ont dit qu’ils la rendraient moins agressive. Cependant, qu’est-ce que la vie et l’histoire ont montré? Que l’OTAN est devenue encore plus agressive. Des pays qui n’appartenaient pas au FMI l’ont approché, avec la fausse justification que de l’intérieur ils le rendait plus objectif et plus juste. En outre, de grands syndicats et des syndicats de plusieurs pays ont quitté la FSM pour rejoindre la CSI avec l’espoir et la promesse de la changer de l’intérieur. Cela fait 22 ans. Nous devons tirer des conclusions. Qui a changé ces 22 ans? La CSI est devenue plus militante, plus démocratique ou plus réactionnaire? C’est un mécanisme des impérialistes et des monopoles. De même, les directions des organisations qui ont adhéré à la CSI ont perdu leur indépendance et leur droit de décider de nombreuses choses. Par conséquent, il est essentiel de pouvoir tirer des conclusions et de ne pas fermer les yeux devant la réalité.

Quoi faire?

De toute façon, les dirigeants réformistes tentent d’adapter la réalité à leur goût avec des prétextes leur permettant de se cacher la tête, comme l’autruche. En d’autres termes: « Si la réalité n’est pas d’accord avec eux, tant pis pour la réalité ». Cela étant, toutes ces questions doivent être analysées par le mouvement lui-même, car nous, nous essayons de prendre des initiatives pour le mouvement syndical européen. De la même manière que vous existez en France, il y a des militants dans tous les pays qui sont préoccupés et qui posent des questions. Ils s’interrogent sur l’orientation du mouvement syndical européen. Ils disent: l’UE et la bourgeoisie nous attaque, ils nous enlèvent nos droits, nous revenons en arrière, nous n’avançons pas. Alors, quoi faire? De tels syndicalistes existent dans toute l’Europe, au sein de syndicats avec beaucoup d’histoire et de luttes. Il peut y avoir des bureaucrates et des carriéristes dans les directions, mais les bases ne sont pas d’accord. Parce que nous croyons que nous devons aussi avancer en Europe, nous devons renforcer en Europe la coordination et la solidarité entre les forces militantes. Certes, il existe également une grande expérience en Europe pour aller dans cette direction. Au cours de cette année, nous allons lancer une initiative pour débattre de notre travail en Europe. Non seulement les affiliés et amis de la FSM, mais tous ceux qui se soucient de la situation actuelle, qui soulèvent des questions, quelle que soit leur idéologie, à venir parler avec nous.

Simultanément, nous essayons de renforcer la FSM dans le monde entier. Dans ce cadre, nous avons déjà défini l’objectif selon lequel, lors de la célébration de notre 75e anniversaire, la FSM devrait dépasser les 100 millions de membres. Dans tous les cas, la FSM continue de se renforcer, beaucoup d’entre vous qui suivent les événements le savent déjà. C’est qu’au cours de derniers dix ans que nous avons doublé le nombre de membres de la FSM. Cette croissance de la FSM dérange les gouvernements, le patronat et les dirigeants réformistes qui tentent, par calomnie et mensonges, de se tromper premièrement eux-mêmes, puis leurs membres. Les dirigeants réformistes sont pris de panique car ils voient que les positions de la FSM ont une grande résonance dans les bases des syndicats. Ces dirigeants s’inquiètent du maintien de leurs positions. C’est pourquoi ils fabriquent des mensonges.

Par conséquent, nous tenons à vous remercier pour votre affiliation à la FSM. L’affiliation de la Fédération du commerce et des services à la FSM est une étape très importante. Nous pensons que votre participation est avant tout une contribution au renforcement du mouvement syndical international. Lorsque votre affiliation a été connue et diffusée dans les 130 pays dans lesquels la FSM est présente, elle a donné des ailes à l’enthousiasme et à l’espoir. La détermination à développer des luttes plus intenses a été renforcée. C’est l’expression concrète de l’internationalisme et de la solidarité. Pas avec des mots, mais dans la pratique. N’oublions pas que la FSM a organisé des marches et des manifestations devant les ambassades de France en solidarité avec le peuple français en lutte dans plusieurs pays du monde. Telle est la mise en œuvre de la devise de K. Marx: « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous! ». C’est par l’internationalisme, la solidarité et la coordination que nous allons le réaliser. Autrement dit, le grand avantage pour la classe ouvrière est que personne ne doit pas se sentir seul dans ses luttes. Si nous n’étions pas du côté du peuple palestinien, comment serait leur lutte maintenant? La résistance du peuple palestinien est également due à la solidarité internationaliste.

Je termine en disant que sur la base de tout cela, la FSM est pour nous plus qu’un syndicat. C’est la dignité de la classe ouvrière. C’est de la fierté. C’est la démocratie et la fraternité. C’est de l’humanisme. C’est le droit de chacun à revendiquer un monde pour lui-même, pour sa famille et ses enfants sans exploitation de l’homme par l’homme. C’est pourquoi la supériorité morale et politique de la FSM nous rend fiers. Parce que nous avons de l’expérience, nous avons des forces dans le monde entier, nous avons des positions et une stratégie et, pour ces raisons, nous pouvons avoir des résultats dans nos luttes.

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[Fr] Perspective communiste, blog francophone ayant pour vocation le partage d’informations nationales et internationales. De proposer des analyses marxistes de l’actualité et du débat d’idée. Ainsi que de parler de l’actualité du Parti Communiste Français et du Mouvement des Jeunes Communistes de France.

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