Twitter
Facebook
Google+
Nicolas Maury Militant PCF Istres






 



RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile

Socialisme et communisme en Amérique Latine

Déclaration du Comité central du Parti Communiste du Bélarus en réaction aux nouvelles sanctions prises par l'Union européenne contre la République de Biélorussie.

Traduction Nico Maury


Le Bélarus sera le "nouveau Stalingrad" de l'Union européenne
Après l'effondrement de l'Union soviétique, les régimes politiques occidentaux dirigés par les États-Unis continuent de démanteler les acquis du système socialiste, y compris dans leurs propres États.

Pour démontrer la soi-disant absence d'alternative du développement néolibéral, tous les régimes de gauche, socialistes, qui défendent leur propre voie de développement, qui rejettent un contrôle externe, sont soumis à des blocus et renversés. Aujourd'hui, un nouveau système colonial fonctionne sous cette forme, où le contrôle militaire direct a cédé la place à des instruments de dépendance économiques, diplomatiques, technologiques, informationnels et autres.

Si les États font preuve de fermeté et ne font pas des concessions politiques des sanctions économiques leurs sont imposés et s'accompagnent d'une intervention militaire. On se souvient bien comment la partition de la Yougoslavie et le bombardement de Belgrade par l'OTAN ont été précédés d'un long embargo économique dont le but était de formater l'opinion publique, de provoquer une crise humanitaire et des émeutes dans le pays. Au sein des États, avec des fonds venus de l'extérieurs, une « cinquième colonne » est formée et soutenue, elle agit sous couvert d'une opposition démocratique, étant en fait des agents de l'Occident.

Nous voyons les résultats de nombreuses années d'intervention et de blocus économique en Syrie, au Venezuela, à Cuba, en Irak, en Libye, etc. Le but ultime d'une telle politique est de contrôler les richesses et les matières premières, avoir de la main-d'œuvre gratuite, pour créer des "zones de contrôle", où les lois internationales ne fonctionnent pas et ne s'appliquent pas, les canaux pour le trafic de drogue et où les groupes terroristes sont artificiellement soutenus.

Nous ne voulons pas d'un tel sort pour notre pays. Et nous ne nous faisons aucune illusion sur les objectifs des États occidentaux et les initiateurs des sanctions sectorielles contre la Biélorussie. Il s'agit d'une nouvelle étape d'une guerre hybride qui est menée contre notre État depuis plus d'un an maintenant.

Les raisons de telles actions sont évidentes pour les communistes. Dans les conditions d'une crise financière et économique prolongée, le capital cherche d'une manière ou d'une autre à redistribuer les marchés, y compris en Europe de l'Est. Comme le montre l'histoire du monde, les moyens de capitalisation les plus simples et les plus efficaces sont la guerre, un conflit local contrôlé, une crise humanitaire de longue durée détruisant les moyens de production et détruisent la structure industrielle de l'économie. Cela s'est déjà produit sur le territoire de l'Ukraine, de la Géorgie, de la Moldavie, ce qui nous a servi de leçon.

Dans le même temps, en ce qui concerne la Biélorussie, nous constatons que des sanctions sectorielles sont imposées exclusivement aux positions où il y a de la concurrence sur les marchés de l'Union européenne - de l'industrie automobile à la pétrochimie. Dans le même temps, ces sanctions ont pour tâche politique principale le démantèlement des entreprises publiques biélorusses génératrices de revenus bruts, et donc de l'État social, des garanties sociales pour la population, qui dépendent de ces entreprises.

Cependant, l'objectif déclaré par les organisateurs des sanctions sectorielles, à savoir influencer d'une manière ou d'une autre le régime politique du pays, n'est qu'un prétexte formel pour protéger leur marché intérieur et rompre les liens de coopération établis avec nos entreprises. C'est à peu près le même schéma qui a été utilisé auparavant dans la guerre commerciale initiée par les États-Unis contre la République populaire de Chine, où la politique n'était qu'une excuse formelle pour résoudre leurs propres problèmes économiques.

Le paquet de sanctions de l'Union Européenne a été adopté avec cynisme à l'occasion du 80ème anniversaire de l'attaque de l'Allemagne nazie et de ses satellites contre l'Union soviétique. Apparemment, les leçons politiques de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas été tirées et le capital international, utilisant les régimes nationalistes d'Europe de l'Est, vise à nouveau les territoires de la Fédération de Russie riches en matières premières et en ressources. Pour cela, au stade initial de l'agression, des foyers d'instabilité sont créés le long de la Russie, pour transformer ses frontières en "zones grises" incontrôlées et dangereuses. La Biélorussie dans ce schéma est préparée exclusivement pour le rôle d'un État tampon, une source potentielle de menace pour la Fédération de Russie et un tremplin pour les formations militaires de l'OTAN.

Nous appelons les citoyen.ne.s de notre pays à se rassembler autour du président légalement élu du Bélarus Alexandre Loukachenko afin de contrer les pressions extérieures et les sanctions économiques et à renforcer l'unité du peuple biélorusse.

Nous appelons les citoyen.ne.s d'autres États, les représentant.e.s des organisations internationales et toutes les forces progressistes à soutenir la République du Bélarus dans sa lutte contre les sanctions, pour le droit de déterminer indépendamment et souverainement le cours de son développement.

Ceux qui ont déclenché cette guerre économique, informationnelle, diplomatique et politique doivent le savoir : la forteresse de Brest sera sûrement attaquée perfidement comme en juin 1941, elle deviendra le symbole de la volonté indomptable, de la lutte désintéressée de notre peuple à l'arrière et au front, et alors viendra le tournant inévitable, un "nouveau Stalingrad".

Aujourd'hui, pour nous, descendants du peuple soviétique victorieux, les mots résonnent prophétiquement : « Notre cause est juste ! L'ennemi sera vaincu ! La victoire sera à nous !"

Perspective communiste
Facebook Twitter LinkedIn Digg Google Tape-moi Reddit Meneame Viadeo Pinterest


Perspective COMMUNISTE
Perspective communiste
Nicolas Maury
[Fr] Perspective communiste, blog francophone ayant pour vocation le partage d’informations nationales et internationales. De proposer des analyses marxistes de l’actualité et du débat d’idée. Ainsi que de parler de l’actualité du Parti Communiste Français et du Mouvement des Jeunes Communistes de France.

[Cat] Perspectiva comunista, bloc francòfon dedicat a compartir informació nacional i internacional. Oferir anàlisis marxistes d’actualitat i debat d’idees. A més de parlar de les notícies del Partit Comunista Francès i del Moviment de Joves Comunistes de França.

[Esp] Perspectiva comunista, blog francófono dedicado a compartir información nacional e internacional. Ofrecer análisis marxistas de los asuntos actuales y el debate de ideas. Además de hablar sobre las noticias del Partido Comunista Francés y el Movimiento de Jóvenes Comunistas de Francia.

[Eng] Communist perspective, French-speaking blog dedicated to sharing national and international informations. To offer Marxist analyzes of current affairs and the debate of ideas. As well as talking about the news of the French Communist Party and the Movement of Young Communists of France.

[All] Kommunistische Perspektive, französischsprachiger Blog zum Austausch nationaler und internationaler Informationen. Marxistische Analysen der aktuellen Angelegenheiten und der Debatte über Ideen anbieten. Sowie über die Nachrichten der Kommunistischen Partei Frankreichs und die Bewegung der jungen Kommunisten Frankreichs.

[RUS] Коммунистическая перспектива, франкоязычный блог, посвященный обмену национальной и международной информацией. Предложить марксистские анализы текущих дел и дебаты идей. А также говорить о новостях французской коммунистической партии и движения молодых коммунистов Франции.

Rubriques

Recherche