Le 21 février, un événement marquant l'histoire a eu lieu dans la capitale française, Paris. Les restes de Missak et Mélinée Manouchian ont été inhumés au Panthéon de Paris. Missak Manouchain était un combattant de la résistance antifasciste, après sa mort, il a reçu le titre de héros national de la France.

Les autorités françaises ont fait preuve de séieux et de prudence, et n'ont pas survolé l'évidence que Missak Manouchaian était un communiste et membre du PCF.

Du côté de l'Arménie, aussi surprenante que cela puisse paraitre, elle a contourné cette partie de la biographie de Manouchain. On n'est pas loin du jour où les historiens arméniens faibles d'esprit et aveuglés par les nationalistes n'ont pas élevé Missak Manouchian au même rang que Garegin Ter-Harutyunyan et Dramamat Kanayan. Détourner et contourner le fait que Missak Manouchian était un militant internationaliste, un communiste, un partisan de l'Union soviétique et en particulier de l'Arménie soviétique, forgé par des idées marxistes-léninistes, est tout simplement indécent.

Le jour de la soi-disant "rébellion" de février est également contourné puisqu'en réalité, c'était le jour de l'aventure et du complot. La réaction politique des trente dernières années en Arménie a provoqué un pessimisme suivi par la faiblesse de l'esprit du collectif, la passion de la volonté et la fierté nationale.

Messieurs les imbéciles "intellectuels" ne faites pas du peuple les victimes de votre conspiration qui est fondée sur vos intérêts personnels et l'obsession d'obtenir quelques sous. Ne détruisez pas les forces de la perception du peuple par votre ignorance et votre hypocrisie.

Personne n'y a droit.

On ne peut ni falsifier, ni déformer l'Histoire puisque celle-ci aura toujours une occasion pour se répéter.