Des millions de dollars sont promis en échange d'informations "permettant d'arrêter et/ou condamner" le Président du Venezuela et d'autres dirigeant.s socialistes, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo dans un communiqué.

Ils sont accusés par les impérialistes "d'avoir participé à une association de malfaiteurs qui implique une organisation terroriste extrêmement violente, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), et à un effort pour inonder les Etats-Unis de cocaïne", a déclaré Bill Barr lors d'une visio-conférence de presse.

Une nouvelle attaque des impérialistes contre le Venezuela en pleine pandémie de Covi-19.

Le Président de la République, Nicolás Maduro, le président de l'Assemblée nationale constituante, Diosdado Cabello, le ministre de l'Industrie et vice-président sectoriel de l'Économie, Tareck El Aissami, le ministre de la Défense et vice-président sectoriel des politiques GJ Vladimir Padrino, sont donc accusés de trafic de drogue.

Le PSUV dénonce "une gigantesque infamie contre la direction de la révolution bolivarienne." Le Parti socialiste rajoute que "cette agression se produit lorsque notre peuple et notre gouvernement ont réussi à affronter COVID-19 et à démanteler encore les plans terroristes élaborés à partir des États-Unis d'Amérique et de la Colombie par les élites politiques, la bourgeoisie et les racistes qui gouvernent ces pays et qui veulent détruire la révolution par la violence."

"Avec cette accusation, le gouvernement impérialiste des États-Unis d'Amérique a l'intention de semer l'ivraie dans les forces révolutionnaires vénézuéliennes, dans le peuple vénézuélien et dans nos alliés du monde, afin de diviser nos forces lorsque les appels au monde se multiplient pour que cesse le blocus et les mesures coercitives unilatérales et illégales contre le Venezuela. Ces accusations veulent créer les conditions qui justifient une agression matérielle, soit par une intervention militaire, soit par des actes terroristes. Le gouvernement Donald Trump, qui ne défend pas son peuple, qui condamne à mort des dizaines de milliers d'Américain.e.s et d'autres habitants de cette nation à cause du coronavirus, nous persécute financièrement et nous menace en permanence".