Les élections locales se sont déroulées dans la République Coopérative du Guyana (voisine du Venezuela). Prévues en 2020, elles ont enfin pu être organisées grâce à la fin de la vacance de la Commission électorale guyanienne (GECOM).

Ces élections doivent permettre d'élire 1220 conseillers dans 610 circonscriptions à travers les 80 zones d'autorité locale (LAA) du Guyana, 70 conseils démocratiques de quartier (NDC) et de 10 municipalités.

Ces élections voient s'affronter les deux principaux partis, le Parti progressiste du peuple/Civique (Parti communiste historique du Guyana, toujours officiellement membre de la Réunion internationale des Partis communistes et ouvriers, ouvert à des courants socialistes et marxistes léninistes) et l'Alliance pour l'unité nationale (centre-gauche/gauche).

Le Parti progressiste du peuple (au pouvoir) est en position majoritaire dans 82,5% des zones d'autorité locale, selon les résultats des élections locales publiées lundi.

Le PPP est majoritaire dans 66 des 80 zones d'autorité locale du pays, il contrôle seul 62 conseils contre 52 en 2018. Le PPP/C remporte sept des 10 villes du pays. Le PPP/C réalise des percées dans les bastions de l'APNU tels que New Amsterdam et la capitale Georgetown.

À New Amsterdam, le PPP/C a remporté 6 des 14 sièges. À Georgetown, dans la capitale du pays, le PPP/C a remporté 11 des 36 sièges du conseil, soit quatre de plus qu'en 2018. Il remporte 36,7% des voix contre 24,8% en 2018.

Les résultats montrent également que l'opposition perd 40% des zones qu'elle a remportées lors des dernières élections en 2018, elle ne contrôlera désormais que 14 zones d'autorité locale, contre 23 la dernière fois.