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Socialisme et communisme en Amérique Latine

Au pouvoir depuis 2007, Rafael Correa a remporté dimanche l'élection présidentielle équatorienne. "Cette révolution, personne ne l'arrête. Nous sommes en train de faire l'histoire", a lancé le leader de gauche, depuis le balcon du palais présidentiel de Quito


Rafael Correa réélu à la tête de l'Equateur
"Merci pour cette confiance. Nous ne vous décevrons jamais, cette victoire est la vôtre." Rafael Correa, qui a été réélu dimanche à la tête de l'Equateur a remercié ses partisans, depuis le balcon du palais présidentiel de Quito. "Cette révolution, personne ne l'arrête. Nous sommes en train de faire l'histoire", a poursuivi cet économiste de 49 ans, l'un des leaders de la gauche américaine qui a impulsé un virage socialiste depuis son arrivée au pouvoir en 2007. Rafael Correa a remporté cette élection présidentielle avec plus de 56% des voix, selon un décompte partiel publié par le Conseil national électoral (CNE).

Son principal adversaire, le banquier conservateur Guillermo Lasso, a reconnu la victoire du chef de l'Etat sortant. "Cette nuit, je dois reconnaître le triomphe du président Rafael Correa", a-t-il annoncé lors d'un discours devant ses supporters, réunis dans le port de Guayaquil. Il "a obtenu la réélection et cela mérite notre respect", a déclaré son rival, ancien ministre des Finances, arrivé en deuxième position du scrutin.

Après l'annonce des résultats, les rues ont été envahies par une forêt de drapeaux verts, la couleur du parti présidentiel Alianza Pais. "Rafael, on t'aime", a crié la foule, au milieu des pétards et concerts de klaxons. "J'espère que Correa va continuer à mettre la pauvreté au tapis et à donner encore plus de travail aux Equatoriens", a affirmé à l'AFP Rodrigo Felicitas, un père de famille de 43 ans.

Favori depuis des semaines, le président vise une majorité absolue au parlement, où son parti ne dispose que de 42% des sièges, après les élections générales de dimanche, durant lesquelles les Equatoriens choisissaient aussi leurs représentants. "Même le pouvoir ne s'attendait pas à un tel score. Cela lui offre une énorme légitimité pour le prochain mandat", a expliqué l'AFP Santiago Basabe, politologue à la Faculté des sciences sociales de Quito, estimant que le défi de Rafael Correa est désormais de "consolider la démocratie".

Réélu en 2009 dès un premier tour historique lors d’élections anticipées après l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution, Correa a fait mentir la réputation d’un pays (de 15 millions d’habitants), marqué par une instabilité politique chronique et un profond discrédit des partis traditionnels. Il s’est attiré le soutien des couches populaires, a réformé les institutions, a tenu sa promesse d’une nouvelle Constitution (2008), et a renégocié les contrats des multinationales pétrolières et minières. Prônant la « révolution citoyenne », pour mieux s’attaquer aux inégalités sociales et à la corruption, il a contribué à rétablir l’équilibre entre les différents pouvoirs, avec un rôle dévolu à la société civile afin de surveiller les institutions de l’État.

Il a également tenu tête à ses créanciers en imposant une baisse de la dette extérieure du pays, permettant de dégager de nouveaux moyens financiers et d’impulser des programmes sociaux dans la santé et l’éducation. En dépit de la crise mondiale, l’Équateur a ainsi connu une baisse importante du taux de pauvreté, 29 % contre 37 % au début des années 2000, tandis que le chômage est passé de 9 à 4,9 % de la population active.

Malgré les pressions des États-Unis, il n’a pas renouvelé le contrat de la base militaire américaine de Manta. Membre de l’Alba, aux côtés du Venezuela, de la Bolivie et du Nicaragua, l’Équateur est devenu l’une des voix fortes de la région, à l’heure de défendre, face à Washington, les droits des peuples du Sud, comme l’a démontré Correa en refusant d’assister au dernier sommet des Amériques si Cuba n’y était pas invitée. Toutefois, un défi majeur attend son mouvement Alianza Pais, confronté à une multitude de revendications locales : celui d’obtenir une majorité absolue que le Congrès n’a pas.

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Nicolas Maury
[Fr] Perspective communiste, blog francophone ayant pour vocation le partage d’informations nationales et internationales. De proposer des analyses marxistes de l’actualité et du débat d’idée. Ainsi que de parler de l’actualité du Parti Communiste Français et du Mouvement des Jeunes Communistes de France.

[Cat] Perspectiva comunista, bloc francòfon dedicat a compartir informació nacional i internacional. Oferir anàlisis marxistes d’actualitat i debat d’idees. A més de parlar de les notícies del Partit Comunista Francès i del Moviment de Joves Comunistes de França.

[Esp] Perspectiva comunista, blog francófono dedicado a compartir información nacional e internacional. Ofrecer análisis marxistas de los asuntos actuales y el debate de ideas. Además de hablar sobre las noticias del Partido Comunista Francés y el Movimiento de Jóvenes Comunistas de Francia.

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