La perspective des élections législatives

52% des Français souhaitent "une majorité de gauche, et donc pas de cohabitation" (vs 43%), notamment parmi les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, François Hollande et François Bayrou. Les partisans d’une cohabitation se trouvent en priorité chez les électeurs de Nicolas Sarkozy (83%) devant ceux de Marine Le Pen (61%).

Parmi les motivations du vote, les législatives sont d’abord vécue comme une élection nationale puisque 56% des électeurs déclarent aller voter "pour choisir la future Assemblée Nationale". Les enjeux locaux et la personnalité des candidats n’arrivent qu’en seconde position (35%).

Enfin, s’agissant de la représentation souhaitée des formations politiques à l’Assemblée Nationale (hors PS et UMP), le Front de Gauche arrive en tête avec 69% des Français qui estiment justifiée la présence de députés à l’Assemblée. Suivent à égalité le MoDem et le FN (64%), puis LO/NPA (59%).

L'évolution des rapports de force

La gauche reste en tête malgré un léger recul (45%, -1). Elle devance la droite, en baisse également (32%, -1,5). En troisième position, le Front National progresse avec 14% d’intentions de vote en faveur d’un candidat frontiste (+2). De même, les intentions de vote en faveur d’un candidat d’Europe Ecologie / Les Verts (5%, +1) ou "d’un autre candidat" (5%, +2) gagnent du terrain également.

Ces progressions se font aux dépens des deux principaux partis politiques qui reculent légèrement, tandis que l’UMP continue de devancer le PS (31,5% vs 30%).

L'action de François Hollande et du gouvernement

77% des Français pensent que le Président de la République va mener une "politique plutôt différente de celle menée par Nicolas Sarkozy pendant 5 ans". Un point de vue partagé par la majorité des électeurs, quelle que soit leur proximité partisane.

Parmi les premières annonces du gouvernement, les avis divergent sur l’efficacité de la prochaine conférence sociale. 49% estiment qu’elle permettra de trouver des solutions efficaces pour améliorer la situation de l’emploi en France, contre 47% d’avis contraire, dont une majorité parmi les électeurs de François Bayrou (58%), Nicolas Sarkozy (72%) et Marine Le Pen (68%).