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Nicolas Maury Militant PCF Istres






 



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Vous trouverez ci-dessous le discours de Marie-George Buffet lors de la présentation de ses vœux à la presse, aujourd’hui, mercredi 6 janvier à 12h00


Vœux 2010 : Discours de Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF et Députée
Je tiens d’abord, à vous présenter tous mes vœux pour cette nouvelle année. Qu’elle soit belle, fraternelle, pour vous toutes et tous, pour vos proches, pour toutes celles et ceux que vous aimez.

Mes premiers mots seront pour vos collègues, journalistes de France 3 actuellement retenus en Afghanistan. Je sais l’émotion de la rédaction de France Télévision, et au-delà de toute la profession. Je veux adresser, au nom du PCF, un message de soutien, de solidarité.

Cette année, permettez-moi de vous faire part de mon inquiétude devant ce que j’appellerai « l’extension du domaine de la manipulation ». Je m’explique.

Chaque jour, le pouvoir pousse plus loin les dérapages, les excès, les opérations de diversion. Il fait tomber les digues. Le Président de la République transforme l’actualité en une lessiveuse permanente et use de grosses ficelles pour couper court à tout vrai débat politique.

Votre métier, le journalisme, est confronté à la dérive antidémocratique actuelle. La stratégie de » la bande du Fouquet’s », est toute simple. Ils savent qu’ils sont minoritaires. Ils détournent sans cesse le débat public des questions sociales, économiques ou plus simplement des problèmes quotidiens de nos compatriotes et usent de la peur, sous toutes ces facettes comme outil de gouvernement.

Face à ces dérives, la France a besoin d’une presse libre et sans concession qui contribue à élever le débat public. Il faut pour cela lui en donner les moyens car nous savons que la presse écrite a subi une baisse de son chiffre d’affaires en 2009.

De ce point de vue, je veux redire ici publiquement mon soutien à l’Agence France Presse contre les projets du gouvernement qui, selon un schéma déjà rodé, veulent étatiser l’Agence pour mieux la privatiser. Je veux également apporter mon soutien à toutes les équipes de Radio France Internationale dont on ne soulignera jamais assez le rôle essentiel.

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Le 31 décembre, avant de faire un peu la fête en famille, j‘étais devant ma télévision pour écouter les vœux du Président de la République. Je ne résiste pas à l’envie de vous rappeler quelques morceaux choisis.

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le couplet sur la crise quand il dit, je cite, « notre pays a été moins éprouvé que beaucoup d’autres (…) et nous le devons à notre modèle social ». Quand je l’entends, il me fait penser à un boxeur qui serait aussi dentiste. Au pouvoir, il vous démolit le portrait. En campagne électorale, il vous propose de vous refaire les dents… La suite du discours est d’ailleurs limpide : après avoir cajolé notre modèle social, il annonce la couleur : cap sur les retraites et les dépenses publiques, nouveau pilonnage en vue.

Dans ses vœux, il affirme qu’ « un monde nouveau a commencé à se construire ». Ca sonne bien, ça fait presque altermondialiste. Mais, dans ce « monde nouveau » : le chômage a bondi, une grosse partie des risques financiers privés ont été transférés vers la sphère publique, les banques ont reconstitué leurs marges et enfin les avancées technologiques sont mises au service d’une exploitation renforcée des êtres humains. On est nombreux à avoir envie de relire Karl Marx

Les vœux présidentiels ont aussi été marqués par un appel vibrant au respect de l’autre. Ce message était sans doute adressé à son gouvernement et à son parti. Car enfin, je veux vous dire avec force qu’à mes yeux tout n’est pas permis. Non, on ne peut pas tout faire, tout dire. Non la volonté d’occuper le pouvoir ne justifie pas d’user du racisme, de la xénophobie comme arguments électoraux.

Enfin, le Président dit vouloir redonner du sens, je cite, « au beau mot de fraternité qui est inscrit dans notre devise républicaine ». Examinons un peu cela.

Commençons par la liberté. Redonner du sens à la liberté, c’est pour Nicolas Sarkozy laisser s’installer dans notre pays une politique de peur contre les syndicalistes. Je pense particulièrement aujourd’hui aux camarades de d’EDF ou GDF ou de la RATP ,à ceux de Conti pour qui je vais témoigner mercredi.

Alors que s’ouvre la campagne des élections régionales, je veux prendre ici un engagement : les élu-es communistes et du Front de gauche seront des boucliers anti-répression. Dans les luttes aujourd’hui et demain après l’élection, nous nous engageons à assurer un « service maximum de soutien aux luttes ».

Et les luttes, ce sont celles de la défense des services publics, avec les Etats Généraux et la grande manifestation unitaire en préparation, avec la mobilisation des cheminots pour la défense du fret. Ce sont celles pour l’Education nationale avec les mouvements et la manifestation à la fin de ce mois, ce sont celles pour les salaires à la RATP ou pour l’emploi dans de nombreuses entreprises.

Redonner du sens à la liberté, c’est aussi soutenir les travailleurs sans-papiers en lutte pour se libérer des chaînes de la clandestinité. Et j’aimerais faire une remarque. Je suis allée sur de très nombreux piquets de grève. J’aimerais dire à Monsieur Besson, qu’il y a plus de point commun entre un ouvrier français et un ouvrier sans-papier originaire d’un village d’Afrique, qu’entre ce même ouvrier français et tous les membres de son gouvernement. Ces ouvrières et ces ouvriers en lutte réinventent la grande promesse de liberté que le peuple a fait à notre pays en 1789. Au fond, la France est bien plus présente auprès de ces ouvrières et de ces ouvriers que sur les bancs du gouvernement.

Redonner du sens à la liberté c’est, repousser cette réforme des collectivités territoriales qui constitue une nouvelle avancée de la centralisation autoritaire que construit la majorité actuelle. Cette réforme met en laisse les collectivités locales. Cette réforme est faite pour obliger les collectivités locales à licencier le service public.

Soyons honnête. Sous couvert de « libéralisme », sous couvert de « libertés » les principales décisions économiques et politiques sont confisquées par une petite oligarchie. « La bande du Fouquet’s » en est le symbole : c’est l’alliance du pouvoir financier et du « populisme ».

En m’adressant à vous aujourd’hui, je veux dire la nécessité de nouvelles institutions démocratiques et financières pour rendre au peuple le pouvoir qu’on lui a confisqué. La gauche doit se donner une feuille de route : une nouvelle République ou la citoyenneté exulte, la mise sous tutelle démocratique du secteur bancaire avec une profonde réforme du crédit, des droits réels pour les salarié-es. Nous ne pourrons résoudre la crise écologique sans résoudre la crise démocratique qui conduit à ce que des milliards d’être humains aient moins de pouvoir qu’une poignée de banquiers dont le productivisme est la règle pour nourrir les actionnaires.

Au Parti communiste, nous pensons que l’une des alternatives au pouvoir des actionnaires, se trouve dans de nouveaux pouvoirs des salariés-citoyens dans les banques et les entreprises. Et pas simplement pour des grands principes. Prenons l’exemple de la recherche pharmaceutique. Ce serait mille fois plus efficace d’instaurer une mise en réseau et en commun de la recherche, des brevets plutôt que de continuer la coûteuse guerre marketing des laboratoires privés. Ces mêmes qui ponctionnent l’Etat français avec le vaccin contre la grippe A. Pourtant, vaincre le sida, le paludisme ou la tuberculose serait à portée de mains.

Mutualiser, mettre en commun, progresser ensemble, développer une économie altruiste, gagner une maîtrise sociale du marché, c’est le véritable défi humain d’aujourd’hui. Et la démocratie, c’est le levier de ce changement.

A l’échelle de l’Histoire, celle des civilisations, chaque grande étape, chaque grand progrès humain est simultanément un progrès de l’éducation et un progrès de la démocratie.

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Ensuite, regardons du côté de l’égalité.

Je pense d’abord bien sûr a ce million de chômeurs qui arrive en fin de droit du fait des lois Fillon. L’année 2009 a été marquée par les suicides à France Télécom. Je veux aussi attirer votre attention sur le fait que les salarié-es qui se suicident le plus, ce sont les hommes et femmes à la recherche d’un emploi et qu‘il y a danger. Il y a danger aussi dans de très nombreuses entreprises du fait de la déstructuration du travail.

La crise a créé une situation exceptionnelle qui a conduit le gouvernement à renflouer les banques. La crise a aussi créé des centaines de milliers de chômeurs. Je demande aujourd’hui aux gouvernement l’égalité, c’est-à-dire d’appliquer aux chômeurs en fin de droit la même solidarité qu’avec les banques. Je demande au gouvernement de continuer à verser leurs indemnités aux victimes de la crise, ils ont cotisé ,ils, elles ont droit aux moyens de vivre. Je demande surtout que l’argent produit par le travail serve à l’emploi, à la recherche, à l’éducation ou à la santé et je réitère ma proposition d’interdiction des licenciements boursiers pour une sécurité de l’emploi.

Le Président de la République avait pompé beaucoup d’air autour de l’idée de « moralisation du capitalisme »… Quel est le bilan ? Les principales banques françaises redistribuent, avec notre argent, des profits record. Didier Lombart, le patron modèle France Télécom, est bien au chaud et les grands actionnaires continuent comme si de rien n’était. La morale de cette histoire, c’est que le fric passe avant toute chose. Et a nouveau, la gauche dans les régions est face à ces responsabilités. Nous proposons de mettre dans un pot commun toutes les aides publiques aux entreprises pour les transformer en fond d’investissement citoyen, en « fond pour l’emploi et la formation ». Les grands groupes et les banques ne font pas leur boulot : et bien nous proposons dans les régions, dés demain, de commencer à le faire à leur place et d’œuvrer ainsi à la construction d’un pôle public bancaire au plan national.

L’égalité, c’est l’égalité des genres. Anne Roumanoff s’est amusée dans un sketch chez Michel Drucker de ma protestation contre la pub Cantal. J’ai ri, mais je persiste et je signe. Nous sommes un pays où les droits des femmes sont au point mort, où trop de femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoints Nous sommes un pays retardé sur le plan de l’éducation anti-sexiste, anti-homophobe. Nous sommes un pays où l’on accepte des inégalités de salaires délirantes entre homme et femme.

C’est dans ce contexte que pour moi intervient le débat sur le voile intégral. A mes yeux, ce voile intégral n’est pas d’abord un signe religieux, mais avant tout un signe de domination patriarcale. L’UMP, se sert de ce débat sur la burqa pour stigmatiser l’Islam, alors même que 99% des musulmanes la refusent. Mon engagement féministe refuse tout enfermement des femmes, toute négation de leur corps, de leur féminité. Il exige le combat contre la domination patriarcale, pour l’égalité des genres, pour la laïcité .Et il refuse aussi toute instrumentalisation de ces combats.

Enfin, il y a la fraternité. Une valeur essentielle, fondatrice de la République. Reconnaître en l’autre une sœur, un frère, c’est sortir du tribalisme, c’est aimer à l’échelle de l’Humanité, c’est reconnaitre notre communauté de destin.

Or, cette communauté se trouve confrontée à trois grands problèmes.

Premièrement, la crise écologique et l’échec de Copenhague. Cet échec était prévisible et explicable. L’obstacle principal est, le gouvernement du monde. Pour partie, la crise écologique ne pourra trouver une issue que dans le recul mondial des intérêts privés. La crise écologique a besoin d’une transformation des mécanismes planétaires. La tache des dix années à venir est, à travers la création d’instruments monétaires mondiaux, de services publics, d’une agriculture capable de nourrir la planète, la remise en cause du diktat de l’OMC, la réforme de l’ONU, pour que la communauté humaine maîtrise enfin son destin.

Prenons un exemple. Quand aujourd’hui, une marchandise de base fait deux fois le tour complet de la terre pour une seule raison : la recherche à toutes les étapes de sa fabrication des salariés les plus mal payés, défendre un développement humain durable, c’est vouloir contrer le pouvoir absolu du capital, c’est défendre une fiscalité à critères sociaux et écologiques.

Au fond, le mouvement progressiste, communiste et de transformation sociale est confronté au besoin d’un nouvel internationalisme qui affirme le besoin d’une solidarité humaine planétaire, et en prononçant ces mots je pense évidemment à la liberté de mes frères et sœurs de Palestine à qui nous rendrons hommage ce soir, un an après Gaza. Je pense évidemment aux femmes et aux hommes de progrès qui sont mobilisés actuellement en Iran.

Deuxième grand enjeu dans notre pays et à l’échelle du monde, la protection sociale. Le débat sur les retraites va s’ouvrir à nouveau sur de très mauvaises bases. A nouveau, je souhaite tirer la sonnette d’alarme sur la situation des retraités et en particulier à ces nouveaux retraités- et surtout nouvelles retraitées- qui ont faim et que l‘on retrouve dans nos permanences d’élu-e-s ou à l‘aide alimentaire. A l’inverse de la politique de la « bande du Fouquet’s », au Pcf nous pensons que la protection sociale , c’est l’un des remèdes à la crise. En France, 10% du PIB est consacrée aux dépenses de santé qu’elles soient publiques ou privé. Aux Etats-Unis, pour l’instant, c’est 5 points de PIB supplémentaires pour une santé inégalitaire, socialement moins performante et donc beaucoup plus couteuse. Ces 5 point de PIB, c’est l’argent des actionnaires. Et pour les retraites, c’est la même logique. Il serait beaucoup moins couteux d’instaurer une fiscalité sur le capital financier, d’arrêter la spirale des baisses de charges et de mener une politique de développement de l’emploi qualifié. Pas de miracle, le prix à payer pour sortir de la crise de financement, c’est sortir du « laissez-faire » libéral.

Car décidemment, la politique que défend Nicolas Sarkozy est vieillie, usée, fatiguée. Il fait du jogging certes mais ses idées ne font pas avancer la France.

Et je lui fais une proposition : si il décide d’attaquer les retraites, alors qu’il montre l’exemple et qu’il se verse comme seul salaire la pension d’un retraité français moyen.

Troisième grand enjeu, notre capacité dans le pays à constituer ensemble une communauté fraternelle et de progrès humain. A nouveau, comme élue de Seine Saint Denis je veux redire que le débat sur l’identité nationale doit cesser. Je veux dire que ce débat peut conduire à une crise grave. Je veux dire, comme ancienne Ministre d’un gouvernement de la France, qu’un peu de dignité minimale exigerait que certains ministres présentent leur démission au chef de l’Etat.

Mesdames , messieurs, tous ces grands enjeux ,nous allons les porter au cœur des élections régionales.

D’abord, je vous donne rendez-vous dimanche au Palais des Congrès à 14h00 pour le grand meeting de lancement des listes du « Front de gauche » et au-delà, intitulées « Ensemble pour des régions citoyennes, sociales, écologiques et solidaires ».

Avec le « Front de gauche », mes amis Jean Luc Mélenchon et Christian Picquet, avec l’ensemble de nos partenaires je dois vous confier que nous sommes dans les « starting-block ». Dimanche, lors du meeting national nous lancerons la dynamique militante et citoyenne. Dans les Régions, ce sont des équipes solides qui se forment et qui partent en campagne autour de leurs têtes de listes comme Elisa Martin en Rhône Alpes, Marie France Beaufils dans le Centre ou le Président de l’ANECR, André Chassaigne, qui pourrait bien devenir le Président de l’Auvergne, et bien d’autres, je ne cite pas toutes le régions. Et bien sûr Pierre Laurent qui va conduire notre liste ici en Ile de France dans la région capitale.

Je veux souligner que nos listes seront marquées par l’engagement de celles et ceux qui résistent et qui luttent. Ce sont des listes d’union de la gauche sociale, syndicale et politique. Dans chaque région, nous enregistrons un fort soutien des hommes et des femmes debout face à la droite. Vous verrez des acteurs et actrices de la défense des services publics, de l’hôpital ou de l’université vous entendrez des syndicalistes qui se battent pour l’emploi et les salaires. Je veux d’ailleurs saluer l’engagement en Ile-de-France de Didier Dreyfus, l’un des animateurs de l’Appel des appels ou de Bernard Defaix, animateur de l’action pour les services publics en Rhone Alpes. Je n’en dis pas plus et je vous donne rendez-vous dimanche pour la suite. Et après dimanche, dés le 26 janvier je vous donne aussi rendez-vous à Toulouse, le 29 janvier à Montpellier, le 2 février à Brive-la-Gaillarde. Je m’arrête là, la liste serait trop longue

Si nos listes sont le fruit d’un accord entre plusieurs formations politiques, leur réussite, c’est la dynamique citoyenne et militante qu’elles entraîneront.

Au Parti communiste français, nous sommes déterminés pour que cette campagne devienne celle de dizaines de milliers de nos concitoyen-nes qui veulent s’engager pour une dynamique d’espoir à gauche.

Dimanche, avec le meeting de lancement et à la suite des élections européennes, nous voulons envoyer un message : c’est possible ! Il est possible de donner un avenir, un espoir, un prolongement aux luttes sociales, aux convictions partagées par des millions d’électrices et d’électeurs de gauche.

Personnellement, je m’engage avec enthousiasme avec l’ensemble des candidates et des candidats du « Front de gauche »et nos autres partenaires. Avec enthousiasme, car je suis persuadée que l’une des clefs de l’avenir de la gauche française est dans le résultat que nous ferons au soir du premier tour. Avec enthousiasme, car nous faisons œuvre utile en proposant des listes d’une gauche qui lutte, d’une gauche qui espère et d’une gauche qui dans les Régions se mobilisera et participera à de vrais politiques de gauche.

Permettez moi trois dernières remarques.

Premièrement, parce que les régions ont une importance nouvelle, décisive sur des secteurs aussi important que l’aménagement, les transports, l’emploi, parce que les régions ont des compétences élargie, le débat des régionales doit être traité véritablement comme un débat national. Je demande donc à Michel Boyon, Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel de créer les conditions d’un débat véritablement démocratique sur leur enjeu.

Deuxièmement, je veux dire que nous n’avons pas d’autres ennemis à gauche que la résignation et la passivité et que nous restons bras ouverts à tous ceux et celles qui veulent nous rejoindre. Le vote pour nos listes, sera le vote de « l’antisarkozysme utile », c’est-à-dire une sanction qui se transforme en action. Et je peux vous dire que nous visons beaucoup d’élu-e-s dans cet objectif et vous verrez qu’ils, elles vont vitaminer la gauche.

Troisièmement, je veux vous dire la détermination du PCF à faire progresser l’unité sur des idées nouvelles. Vitaminer, booster la gauche française, c’est avant tout faire progresser sa capacité à penser le monde de demain. La gauche a besoin d’un grand retour des idées sur la scène politique. Le capitalisme mondialisé nous oblige à imaginer des solutions nouvelles. Nos listes porteront cette volonté d’imaginer un monde au-delà des règles actuelles du capitalisme financier.

Un dernier mot enfin, pour renouveler des vœux de bonheur.

Parti communiste français,

Paris, le 6 janvier 2010.

Nicolas Maury
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