"M. Sarkozy, plutôt que de faire croire qu'il va quitter la table alors qu'il a déjà le compte-rendu de la réunion (...) ferait mieux de relancer l'économie et de pouvoir être sans faute pour aller donner des leçons aux autres" a lancé Mme Aubry. "Or, aujourd'hui nous pouvons demander aux Américains d'être plus forts dans la régulation financière à condition que nous nous soyons plus forts dans la relance économique".
"L'Europe et la France marqueront des points s'ils écoutent Barack Obama", a-t-elle assuré. "C'est pour ça que j'ai été étonnée d'entendre le président de la République (mercredi) ne parler que des règles d'encadrement financières qui sont certes totalement utiles (...) Mais ce qui est surtout important maintenant, c'est ce que dit le président des Etats-Unis à l'Europe, c'est que nous ayons des plans de relance économique et d'accompagnement social dignes de ce nom".
"Et je n'ai entendu aucune réponse de Nicolas Sarkozy", a-t-elle poursuivi. "Pourtant les Français sont dans la rue, pourtant les licenciements pleuvent jour après jour, il ne change pas de cap, il ne relance pas l'économie", a-t-elle répété, faisant référence à "Bénéteau en Vendée, après Caterpillar, après Continental, après Gandrange".
"Et ce n'est pas les grands mots du président de la République qui changeront les choses", a-t-elle jugé. "Il s'était engagé pour Arcelor-Mittal, il n'a pas dit la vérité (...) Cette entreprise a fermé contrairement à ses engagements", a-t-elle souligné. "Donc les salariés de Caterpillar (...) peuvent s'inquiéter", a-t-elle lâché.
Source: AP via Yahoo News
"L'Europe et la France marqueront des points s'ils écoutent Barack Obama", a-t-elle assuré. "C'est pour ça que j'ai été étonnée d'entendre le président de la République (mercredi) ne parler que des règles d'encadrement financières qui sont certes totalement utiles (...) Mais ce qui est surtout important maintenant, c'est ce que dit le président des Etats-Unis à l'Europe, c'est que nous ayons des plans de relance économique et d'accompagnement social dignes de ce nom".
"Et je n'ai entendu aucune réponse de Nicolas Sarkozy", a-t-elle poursuivi. "Pourtant les Français sont dans la rue, pourtant les licenciements pleuvent jour après jour, il ne change pas de cap, il ne relance pas l'économie", a-t-elle répété, faisant référence à "Bénéteau en Vendée, après Caterpillar, après Continental, après Gandrange".
"Et ce n'est pas les grands mots du président de la République qui changeront les choses", a-t-elle jugé. "Il s'était engagé pour Arcelor-Mittal, il n'a pas dit la vérité (...) Cette entreprise a fermé contrairement à ses engagements", a-t-elle souligné. "Donc les salariés de Caterpillar (...) peuvent s'inquiéter", a-t-elle lâché.
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