A l'issue d'un sommet bilatéral, le président français et le chef du gouvernement italien, ont paraphé l'accord qui couvre toute la filière, de la recherche au traitement des déchets en passant par la construction des centrales.
Dans le sillage de cet accord-cadre, premier pas sur la voie du retour de l'Italie à l'atome, les groupes italien Enel et français EDF ont signé un accord de partenariat. Il porte sur la construction d'"au moins" quatre réacteurs de troisième génération EPR dans la Péninsule.
L'EPR est une technologie commercialisée par le français Areva, numéro un mondial du nucléaire.
Les deux dirigeants de droite ont affiché lors de ce sommet leur proximité sur la plupart des sujets, comme l'Europe ou la crise financière.
M. Sarkozy a loué la "gémellité énergétique" des deux pays, lors d'une conférence de presse, précisant que la France "a proposé à l'Italie un partenariat sans limites".
"Nous voulons développer une énergie propre avec vous. Ce que nous venons de signer, c'est proprement historique", a ajouté le président français.
Le chef du gouvernement italien a rendu hommage à "la générosité" de la France qui, a-t-il dit, "s'ouvre à nous" dans le domaine nucléaire.
"Les citoyens français payent la moitié de ce que payent les Italiens pour leur facture énergétique. Nous devons nous réveiller", a lancé Silvio Berlusconi. Pour lui, les connaissances (le "know-how") de la France en la matière permettront à l'Italie de "gagner plusieurs années".
Depuis son élection en 2007, M. Sarkozy est le promoteur du savoir-faire nucléaire français et de nombreux accords ont été signés entre la France et des pays étrangers.
Dès son retour au pouvoir en mai, M. Berlusconi a décidé de renouer avec l'énergie nucléaire, 21 ans après que l'Italie y a renoncé lors d'un référendum à la suite de la catastrophe de Tchernobyl.
L'Italie dépend aujourd'hui majoritairement du gaz, en particulier russe et algérien, pour produire son électricité. Elle compte produire 25% de ses besoins en électricité grâce au nucléaire.
L'objectif d'Enel et d'EDF est de "rendre opérationnelle la première unité italienne au plus tard en 2020", a indiqué Enel.
En outre, comme prévu par un accord de novembre 2007, Enel, qui dispose d'une part de 12,5% dans la centrale EPR d'EDF en cours de construction dans le nord-ouest de la France, va prendre une part similaire dans le deuxième EPR français.
Evoquant la crise financière, les deux dirigeants se sont félicités qu'aucun épargnant des deux pays n'ait été ruiné à la suite de la faillite d'une banque.
M. Sarkozy s'est montré réticent sur la création d'une structure de défaisance ("bad bank") pour les actifs à risques, craignant des "distorsions de concurrence".
"Nous disons (avec l'Italie) que nous préférons une solution européenne", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy a d'ailleurs souligné que la France et l'Italie voulaient additionner leurs efforts "pour changer l'Europe, pour protéger les Européens", appelant de ses vœux une politique industrielle commune.
Le président français a ainsi défendu les plans français et italien de soutien au secteur automobile, critiqués par Bruxelles, assurant qu'il aurait "préféré de beaucoup une politique européenne coordonnée" en la matière.
Source: Yahoo News
Dans le sillage de cet accord-cadre, premier pas sur la voie du retour de l'Italie à l'atome, les groupes italien Enel et français EDF ont signé un accord de partenariat. Il porte sur la construction d'"au moins" quatre réacteurs de troisième génération EPR dans la Péninsule.
L'EPR est une technologie commercialisée par le français Areva, numéro un mondial du nucléaire.
Les deux dirigeants de droite ont affiché lors de ce sommet leur proximité sur la plupart des sujets, comme l'Europe ou la crise financière.
M. Sarkozy a loué la "gémellité énergétique" des deux pays, lors d'une conférence de presse, précisant que la France "a proposé à l'Italie un partenariat sans limites".
"Nous voulons développer une énergie propre avec vous. Ce que nous venons de signer, c'est proprement historique", a ajouté le président français.
Le chef du gouvernement italien a rendu hommage à "la générosité" de la France qui, a-t-il dit, "s'ouvre à nous" dans le domaine nucléaire.
"Les citoyens français payent la moitié de ce que payent les Italiens pour leur facture énergétique. Nous devons nous réveiller", a lancé Silvio Berlusconi. Pour lui, les connaissances (le "know-how") de la France en la matière permettront à l'Italie de "gagner plusieurs années".
Depuis son élection en 2007, M. Sarkozy est le promoteur du savoir-faire nucléaire français et de nombreux accords ont été signés entre la France et des pays étrangers.
Dès son retour au pouvoir en mai, M. Berlusconi a décidé de renouer avec l'énergie nucléaire, 21 ans après que l'Italie y a renoncé lors d'un référendum à la suite de la catastrophe de Tchernobyl.
L'Italie dépend aujourd'hui majoritairement du gaz, en particulier russe et algérien, pour produire son électricité. Elle compte produire 25% de ses besoins en électricité grâce au nucléaire.
L'objectif d'Enel et d'EDF est de "rendre opérationnelle la première unité italienne au plus tard en 2020", a indiqué Enel.
En outre, comme prévu par un accord de novembre 2007, Enel, qui dispose d'une part de 12,5% dans la centrale EPR d'EDF en cours de construction dans le nord-ouest de la France, va prendre une part similaire dans le deuxième EPR français.
Evoquant la crise financière, les deux dirigeants se sont félicités qu'aucun épargnant des deux pays n'ait été ruiné à la suite de la faillite d'une banque.
M. Sarkozy s'est montré réticent sur la création d'une structure de défaisance ("bad bank") pour les actifs à risques, craignant des "distorsions de concurrence".
"Nous disons (avec l'Italie) que nous préférons une solution européenne", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy a d'ailleurs souligné que la France et l'Italie voulaient additionner leurs efforts "pour changer l'Europe, pour protéger les Européens", appelant de ses vœux une politique industrielle commune.
Le président français a ainsi défendu les plans français et italien de soutien au secteur automobile, critiqués par Bruxelles, assurant qu'il aurait "préféré de beaucoup une politique européenne coordonnée" en la matière.
Source: Yahoo News
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