Ces retraits, d'un montant de plusieurs millions d'euros, font l'objet d'une enquête de la brigade financière conduite sous l'autorité du parquet de Paris, saisi fin septembre.
Selon l'hebdomadaire, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, Tracfin, aurait été saisie dès le printemps 2004 par BNP Paribas d'importants retraits en liquide effectués par DGS dans les caisses de l'organisation, l'UIMM (patronat de la métallurgie), principale fédération du Medef.
Ces retraits à BNP Paribas se montaient, selon Marianne, à 700.000 euros en 2000, 900.000 euros en 2001, 700.000 euros en 2002, 600.000 euros en 2003 et 300.000 euros de janvier à mai 2004.
En juin 2004, le directeur adjoint de Tracfin, Jean-Marc Maury, en informe une première fois le cabinet du ministre de l'Economie et des Finances de l'époque, Nicolas Sarkozy, son autorité de tutelle, poursuit l'hebdomadaire.
En septembre de la même année, une note de Tracfin mentionnant que Denis Gautier-Sauvagnac poursuit les retraits en liquide aurait été adressée au ministère dans l'attente d'un feu vert pour sa transmission à la justice. Tracfin ne reçoit alors «aucune directive autorisant la saisie de la justice» et le cabinet de Nicolas Sarkozy lui aurait demandé de mettre le dossier «en attente».
Nommé ministre des Finances en 2005 après un court intérim d'Hervé Gaymard, Thierry Breton aurait «donné au patron de Tracfin la même consigne que Nicolas Sarkozy».
D'après Marianne, c'est en septembre 2007, soit trois ans plus tard, que le ministère des Finances donne, «avec l'accord de l'Elysée», son feu vert à Tracfin pour transmettre le dossier à la justice.
Selon l'hebdomadaire, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, Tracfin, aurait été saisie dès le printemps 2004 par BNP Paribas d'importants retraits en liquide effectués par DGS dans les caisses de l'organisation, l'UIMM (patronat de la métallurgie), principale fédération du Medef.
Ces retraits à BNP Paribas se montaient, selon Marianne, à 700.000 euros en 2000, 900.000 euros en 2001, 700.000 euros en 2002, 600.000 euros en 2003 et 300.000 euros de janvier à mai 2004.
En juin 2004, le directeur adjoint de Tracfin, Jean-Marc Maury, en informe une première fois le cabinet du ministre de l'Economie et des Finances de l'époque, Nicolas Sarkozy, son autorité de tutelle, poursuit l'hebdomadaire.
En septembre de la même année, une note de Tracfin mentionnant que Denis Gautier-Sauvagnac poursuit les retraits en liquide aurait été adressée au ministère dans l'attente d'un feu vert pour sa transmission à la justice. Tracfin ne reçoit alors «aucune directive autorisant la saisie de la justice» et le cabinet de Nicolas Sarkozy lui aurait demandé de mettre le dossier «en attente».
Nommé ministre des Finances en 2005 après un court intérim d'Hervé Gaymard, Thierry Breton aurait «donné au patron de Tracfin la même consigne que Nicolas Sarkozy».
D'après Marianne, c'est en septembre 2007, soit trois ans plus tard, que le ministère des Finances donne, «avec l'accord de l'Elysée», son feu vert à Tracfin pour transmettre le dossier à la justice.
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