La raffinerie de Grandpuits réquisitionnée
La raffinerie de pétrole en grève de Grandpuits, en région parisienne, a été réquisitionnée par les pouvoirs publics tôt vendredi matin, provoquant la colère des ouvriers. Le ministère de l'Intérieur a invoqué des problèmes de distribution de carburant pour justifier cette action conduite sur le site qui fournit 70% du carburant en Ile-de-France. Situé en Seine-et-Marne, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Paris, le site Total de Grandpuits est l'une des 12 raffineries de pétrole du pays, en pointe dans le mouvement de contestation contre la réforme des retraites. "Ce qui vient de se passer est extrêmement grave", a dénoncé Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe pétrolier Total, secrétaire général du syndicat chargé de la branche pétrole, lors d'un point de presse organisé en milieu de nuit. (Reuters)
Le pouvoir montre ses muscles en attendant le vote
L'intervention des forces de l'ordre pour réquisitionner une raffinerie a illustré la détermination du gouvernement avant le vote de la réforme des retraites par le Sénat, attendu dans la soirée de vendredi. Rétablir l'approvisionnement en carburant reste la priorité de l'exécutif, démontrée au coeur de la nuit de jeudi à vendredi par le déblocage de la raffinerie Total de Grandpuits, en Seine-et-Marne, en pointe dans le conflit. Selon la CGT, furieuse, plusieurs membres du piquet de grève ont été blessés lors de l'opération. "Ce qui vient de se passer est extrêmement grave", a dénoncé Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe pétrolier Total, secrétaire général du syndicat chargé de la branche pétrole, lors d'un point de presse improvisé sur place. (Reuters)
Du mieux dans l'approvisionnement des stations
L'approvisionnement des stations-service en France, perturbé par les actions contre la réforme des retraites, s'améliore lentement, a déclaré vendredi le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo. "Nous sommes dans une lente amélioration", a-t-il dit sur RMC et BFM TV. "Les trois-quarts des stations sont ouvertes, simplement, on ne sait pas lesquelles"."On est entre 20% et 21% ce matin à 06h00 (04h00 GMT) de stations qui ne fonctionnent pas normalement", a-t-il ajouté. "On est particulièrement vigilants sur les stations autoroutières, non pas qu'on les privilégie (...) mais on fait en sorte qu'elles soient approvisionnées". Selon le ministre, les difficultés concernent en particulier "la Seine-Maritime, d'une manière générale encore l'Ouest de la France et un peu l'Ile-de-France". (Reuters)
La justice confirme l'expulsion des occupants
La cour d'appel de Paris a confirmé vendredi l'expulsion d'une douzaine de militants du collectif "Jeudi Noir", qui occupent un immeuble de la place des Vosges à Paris depuis octobre 2009. La cour a refusé d'accorder un délai aux occupants de cet hôtel particulier de 1.500 m2 dans le IVe arrondissement de Paris. Les treize occupants devront verser solidairement une somme de 72.000 euros à titre d'indemnité d'occupation, qui court de fin janvier à la décision de la cour d'appel. (AP)
Condamné pour avoir incendié des poubelles et des voitures
Un homme de 37 ans a été condamné mercredi soir par le tribunal correctionnel de Marseille à une peine de quatre ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir allumé, dans la nuit de lundi à mardi, cinq foyers qui ont brûlé sept véhicules dans le quartier de La Blancarde, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le mis en cause, agent de nettoyage de profession, avait utilisé un briquet et était ivre au moment des faits. Il a justifié son geste uniquement par une ivresse liée à une éviction professionnelle et non par une quelconque exaspération due à la grève des poubelles, précise le quotidien "La Provence" dans son édition de vendredi. Le procureur avait réclamé quatre ans de prison ferme contre lui, en raison de son casier judiciaire déjà chargé de douze condamnations, mais aucune pour des faits d'incendie volontaire. (AP)
Premier procès pour esclavage domestique
La justice française a examiné pour la première fois jeudi à Lyon un cas présumé d'"esclavage domestique et traite des êtres humains", une qualification prévue depuis trois ans par le Code pénal. Le procureur du tribunal de grande instance de Lyon a requis deux ans de prison avec sursis pour un couple accusé d'avoir employé durant douze ans en France une Sénégalaise en la rémunérant très faiblement. Il a également requis deux ans de mise à l'épreuve. L'avocat de la plaignante a réclamé de son côté 60.000 euros de retard de salaires, de droits à la retraite et de préjudice moral pour sa cliente. Fatou, aujourd'hui âgée de 58 ans, s'est enfuie de chez ses employeurs en juin 2009 après trente ans au service de cette famille d'expatriés, d'abord au Sénégal, puis en Côte d'Ivoire, en Espagne et enfin en France. (Reuters)
Nouveaux incidents à Lyon
Des incidents ont éclaté pour la troisième journée consécutive jeudi dans le centre de Lyon, où 36 personnes ont été interpellées. Dans le quartier de la place Bellecour, des jeunes se sont à nouveau livrés par petits groupes à des jets de projectiles et à des dégradations de voitures et de mobilier urbain. A la demande de la préfecture, les transports en commun ont interrompu leurs rotations à partir de 09h30 dans le quartier de la Presqu'Ile, où des boutiques ont été pillées mardi. Les forces de l'ordre ont mis en place des canons à eau autour de la place Bellecour. Elles ont utilisé un hélicoptère ces derniers jours pour repérer et identifier les fauteurs de trouble. (Reuters)
Le Conseil d'Etat rejette les recours contre le fichier Oscar
Le Conseil d'Etat a rejeté jeudi des recours en annulation du fichier "Oscar", qui vise à empêcher les bénéficiaires de l'aide au retour volontaire d'en jouir plusieurs fois, annonce le ministère de l'Immigration. Le fichier Oscar (Outil simplifié de contrôle des aides au retour), opérationnel depuis le début du mois d'octobre, est un fichage biométrique des bénéficiaires de "l'aide au retour humanitaire" (300 euros par adulte et 100 euros par enfant). Le gouvernement en a fait la promotion cet été, au moment de la polémique sur les nombreuses reconduites à la frontière de Roms, dont certains disaient accepter ce retour avant de revenir en France. Plusieurs associations dont le Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés) et la Ligue des droits de l'homme avaient déposé fin 2009 un recours en annulation de ce fichier. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
La raffinerie de pétrole en grève de Grandpuits, en région parisienne, a été réquisitionnée par les pouvoirs publics tôt vendredi matin, provoquant la colère des ouvriers. Le ministère de l'Intérieur a invoqué des problèmes de distribution de carburant pour justifier cette action conduite sur le site qui fournit 70% du carburant en Ile-de-France. Situé en Seine-et-Marne, à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Paris, le site Total de Grandpuits est l'une des 12 raffineries de pétrole du pays, en pointe dans le mouvement de contestation contre la réforme des retraites. "Ce qui vient de se passer est extrêmement grave", a dénoncé Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe pétrolier Total, secrétaire général du syndicat chargé de la branche pétrole, lors d'un point de presse organisé en milieu de nuit. (Reuters)
Le pouvoir montre ses muscles en attendant le vote
L'intervention des forces de l'ordre pour réquisitionner une raffinerie a illustré la détermination du gouvernement avant le vote de la réforme des retraites par le Sénat, attendu dans la soirée de vendredi. Rétablir l'approvisionnement en carburant reste la priorité de l'exécutif, démontrée au coeur de la nuit de jeudi à vendredi par le déblocage de la raffinerie Total de Grandpuits, en Seine-et-Marne, en pointe dans le conflit. Selon la CGT, furieuse, plusieurs membres du piquet de grève ont été blessés lors de l'opération. "Ce qui vient de se passer est extrêmement grave", a dénoncé Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe pétrolier Total, secrétaire général du syndicat chargé de la branche pétrole, lors d'un point de presse improvisé sur place. (Reuters)
Du mieux dans l'approvisionnement des stations
L'approvisionnement des stations-service en France, perturbé par les actions contre la réforme des retraites, s'améliore lentement, a déclaré vendredi le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo. "Nous sommes dans une lente amélioration", a-t-il dit sur RMC et BFM TV. "Les trois-quarts des stations sont ouvertes, simplement, on ne sait pas lesquelles"."On est entre 20% et 21% ce matin à 06h00 (04h00 GMT) de stations qui ne fonctionnent pas normalement", a-t-il ajouté. "On est particulièrement vigilants sur les stations autoroutières, non pas qu'on les privilégie (...) mais on fait en sorte qu'elles soient approvisionnées". Selon le ministre, les difficultés concernent en particulier "la Seine-Maritime, d'une manière générale encore l'Ouest de la France et un peu l'Ile-de-France". (Reuters)
La justice confirme l'expulsion des occupants
La cour d'appel de Paris a confirmé vendredi l'expulsion d'une douzaine de militants du collectif "Jeudi Noir", qui occupent un immeuble de la place des Vosges à Paris depuis octobre 2009. La cour a refusé d'accorder un délai aux occupants de cet hôtel particulier de 1.500 m2 dans le IVe arrondissement de Paris. Les treize occupants devront verser solidairement une somme de 72.000 euros à titre d'indemnité d'occupation, qui court de fin janvier à la décision de la cour d'appel. (AP)
Condamné pour avoir incendié des poubelles et des voitures
Un homme de 37 ans a été condamné mercredi soir par le tribunal correctionnel de Marseille à une peine de quatre ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir allumé, dans la nuit de lundi à mardi, cinq foyers qui ont brûlé sept véhicules dans le quartier de La Blancarde, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le mis en cause, agent de nettoyage de profession, avait utilisé un briquet et était ivre au moment des faits. Il a justifié son geste uniquement par une ivresse liée à une éviction professionnelle et non par une quelconque exaspération due à la grève des poubelles, précise le quotidien "La Provence" dans son édition de vendredi. Le procureur avait réclamé quatre ans de prison ferme contre lui, en raison de son casier judiciaire déjà chargé de douze condamnations, mais aucune pour des faits d'incendie volontaire. (AP)
Premier procès pour esclavage domestique
La justice française a examiné pour la première fois jeudi à Lyon un cas présumé d'"esclavage domestique et traite des êtres humains", une qualification prévue depuis trois ans par le Code pénal. Le procureur du tribunal de grande instance de Lyon a requis deux ans de prison avec sursis pour un couple accusé d'avoir employé durant douze ans en France une Sénégalaise en la rémunérant très faiblement. Il a également requis deux ans de mise à l'épreuve. L'avocat de la plaignante a réclamé de son côté 60.000 euros de retard de salaires, de droits à la retraite et de préjudice moral pour sa cliente. Fatou, aujourd'hui âgée de 58 ans, s'est enfuie de chez ses employeurs en juin 2009 après trente ans au service de cette famille d'expatriés, d'abord au Sénégal, puis en Côte d'Ivoire, en Espagne et enfin en France. (Reuters)
Nouveaux incidents à Lyon
Des incidents ont éclaté pour la troisième journée consécutive jeudi dans le centre de Lyon, où 36 personnes ont été interpellées. Dans le quartier de la place Bellecour, des jeunes se sont à nouveau livrés par petits groupes à des jets de projectiles et à des dégradations de voitures et de mobilier urbain. A la demande de la préfecture, les transports en commun ont interrompu leurs rotations à partir de 09h30 dans le quartier de la Presqu'Ile, où des boutiques ont été pillées mardi. Les forces de l'ordre ont mis en place des canons à eau autour de la place Bellecour. Elles ont utilisé un hélicoptère ces derniers jours pour repérer et identifier les fauteurs de trouble. (Reuters)
Le Conseil d'Etat rejette les recours contre le fichier Oscar
Le Conseil d'Etat a rejeté jeudi des recours en annulation du fichier "Oscar", qui vise à empêcher les bénéficiaires de l'aide au retour volontaire d'en jouir plusieurs fois, annonce le ministère de l'Immigration. Le fichier Oscar (Outil simplifié de contrôle des aides au retour), opérationnel depuis le début du mois d'octobre, est un fichage biométrique des bénéficiaires de "l'aide au retour humanitaire" (300 euros par adulte et 100 euros par enfant). Le gouvernement en a fait la promotion cet été, au moment de la polémique sur les nombreuses reconduites à la frontière de Roms, dont certains disaient accepter ce retour avant de revenir en France. Plusieurs associations dont le Gisti (Groupe d'information et de soutien des immigrés) et la Ligue des droits de l'homme avaient déposé fin 2009 un recours en annulation de ce fichier. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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