D'un côté, un homme de main, un préfet qui connaît par coeur les rouages de la machine administrative. De l'autre, un énarque normalien à la tête bien faite, qui lui sert de punching-ball politique et idéologique.
Chaque dimanche donc, ce trio atypique vient exposer à Jacques Chirac ou à son directeur de cabinet, Frédéric Salat-Barroux, la nouvelle étape de leur plan de reconquête d'une majorité séduite par les sirènes du sarkozysme. Leur feuille de route : délivrer la France de la tentation de la "rupture" et de l'abandon du modèle social cher au gaullisme, dont ils se réclament. Leur obsession secrète : se débarrasser de Nicolas Sarkozy.
Malgré le CPE, malgré l'affaire Clearstream, malgré la chute vertigineuse dans les sondages de MM. Villepin et Chirac, malgré l'impuissance à imposer à l'UMP le mariage Suez-Gaz de France - un dossier sans doute au menu du rendez-vous du dimanche 18 juin - le président croit-il encore au "plan B" que ce trio lui a fait miroiter ? "Il y a entre Chirac et Villepin une symbiose, une communauté de pensée, une filiation gaulliste, une fidélité à ce que nous sommes", assure Pierre Mongin.
Fort de cette confiance, jusqu'ici renouvelée, les trois hommes préparent ensemble toutes les décisions : le CNE, le CPE, le patriotisme économique, l'état d'urgence, la gestion du conflit de la SNCM, toutes les initiatives des douze derniers mois sont le fruit de leurs réflexions.
"UN CÔTÉ PONT D'ARCOLE"
"J'avoue, au départ j'ai été séduit", admet un conseiller ministériel, passé depuis dans le camp Sarkozy. "Ils ont tenté tous les trois la carte du volontarisme politique, en rupture avec l'approche "rad-soc" de Chirac, il y avait l'ambiance, Villepin était sympathique, ouvert, il y avait un côté Pont d'Arcole, bref tout ça était assez excitant."
Lire l'article dans Le Monde
Chaque dimanche donc, ce trio atypique vient exposer à Jacques Chirac ou à son directeur de cabinet, Frédéric Salat-Barroux, la nouvelle étape de leur plan de reconquête d'une majorité séduite par les sirènes du sarkozysme. Leur feuille de route : délivrer la France de la tentation de la "rupture" et de l'abandon du modèle social cher au gaullisme, dont ils se réclament. Leur obsession secrète : se débarrasser de Nicolas Sarkozy.
Malgré le CPE, malgré l'affaire Clearstream, malgré la chute vertigineuse dans les sondages de MM. Villepin et Chirac, malgré l'impuissance à imposer à l'UMP le mariage Suez-Gaz de France - un dossier sans doute au menu du rendez-vous du dimanche 18 juin - le président croit-il encore au "plan B" que ce trio lui a fait miroiter ? "Il y a entre Chirac et Villepin une symbiose, une communauté de pensée, une filiation gaulliste, une fidélité à ce que nous sommes", assure Pierre Mongin.
Fort de cette confiance, jusqu'ici renouvelée, les trois hommes préparent ensemble toutes les décisions : le CNE, le CPE, le patriotisme économique, l'état d'urgence, la gestion du conflit de la SNCM, toutes les initiatives des douze derniers mois sont le fruit de leurs réflexions.
"UN CÔTÉ PONT D'ARCOLE"
"J'avoue, au départ j'ai été séduit", admet un conseiller ministériel, passé depuis dans le camp Sarkozy. "Ils ont tenté tous les trois la carte du volontarisme politique, en rupture avec l'approche "rad-soc" de Chirac, il y avait l'ambiance, Villepin était sympathique, ouvert, il y avait un côté Pont d'Arcole, bref tout ça était assez excitant."
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