Cette séance devrait constituer selon l'un des négociateurs "un round d'observation" entre les organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et patronales (Medef, CGPME, UPA), censées achever leur négociation avant la fin de l'année.
Les nouveaux scénarios tenant compte de l'évolution de la crise seront au menu des discussions, d'autant que le gouvernement a revu jeudi à la baisse ses prévisions de croissance pour 2009 tout en restant plus optimiste pour la France que la Commission européenne et le FMI.
L'Unedic a d'ores et déjà établi trois scénarios pour chercher à évaluer l'ampleur du chômage l'an prochain en France.
Dans le cas d'une croissance à 0,2% en 2009, le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés progresserait de 58.000 et l'excédent du régime en fin d'année serait ramené à 3,3 milliard d'euros, a indiqué mercredi l'Unedic. La dette accumulée serait remboursée en 2010 mais moins vite.
Une croissance nulle provoquerait une hausse de 74.000 chômeurs indemnisés et ramènerait l'excédent courant du régime à 3,21 milliards fin 2009, selon un deuxième scénario.
Et, dans le cas d'un recul de 1% du PIB en 2009, le nombre de chômeurs indemnisés ferait un bond de 162.000, réduisant l'excédent courant à 2,41 milliards fin 2009 et repoussant à 2011 le retour dans le vert des comptes.
Ces trois scénarios s'ajoutent à la prévision faite mi-octobre tablant sur 15.000 chômeurs indemnisés de plus en 2009 et un excédent du régime de 3,9 milliards d'euros dans le cas d'une croissance économique de 0,9%.
Si le patronat veut aboutir dans la négociation à une baisse des cotisations chômage pour compenser la hausse des cotisations retraite annoncée par le gouvernement, les syndicats jugent cette baisse inopportune dans un contexte de crise et souhaitent indemniser plus de chômeurs, notamment les précaires.
Deux associations de chômeurs, Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC) et le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), ont estimé pour leur part jeudi que les chômeurs ne devaient "pas être les seuls à payer la facture de la crise" et appelé à "une plus grande solidarité" en faveur des chômeurs.
Outre la conjoncture, les desiderata de l'Elysée et du gouvernement pourraient réduire la marge de manœuvre des négociateurs pour remettre à plat les règles de l'assurance chômage.
Après François Fillon qui a plaidé pour une diminution des cotisations chômage d'un niveau équivalent à l'augmentation annoncée des cotisations retraite, après Xavier Bertrand qui a suggéré une exonération des cotisations chômage pour les plus de 60 ans, Nicolas Sarkozy a fait part de ses souhaits la semaine dernière à Rethel (Ardennes).
"La négociation vient de débuter. l'État n'a pas le droit de s'en désintéresser car 30 milliards d'euros sont en jeu. Or il est possible de rendre le système plus juste", a déclaré le chef de l'État, évoquant notamment "une filière d'indemnisation unique qui, passés 6 mois de cotisations, permettrait à chacun d'accumuler progressivement des droits".
Patrick Liébus (UPA) s'est montré prêt à examiner "les souhaits du président" tout en soulignant que "la main doit rester aux partenaires sociaux".
Maurad Rabhi (CGT) a souligné que les partenaires sociaux n'avaient "pas besoin de se faire tenir le stylo".
Source: Yahoo News
Les nouveaux scénarios tenant compte de l'évolution de la crise seront au menu des discussions, d'autant que le gouvernement a revu jeudi à la baisse ses prévisions de croissance pour 2009 tout en restant plus optimiste pour la France que la Commission européenne et le FMI.
L'Unedic a d'ores et déjà établi trois scénarios pour chercher à évaluer l'ampleur du chômage l'an prochain en France.
Dans le cas d'une croissance à 0,2% en 2009, le nombre de demandeurs d'emploi indemnisés progresserait de 58.000 et l'excédent du régime en fin d'année serait ramené à 3,3 milliard d'euros, a indiqué mercredi l'Unedic. La dette accumulée serait remboursée en 2010 mais moins vite.
Une croissance nulle provoquerait une hausse de 74.000 chômeurs indemnisés et ramènerait l'excédent courant du régime à 3,21 milliards fin 2009, selon un deuxième scénario.
Et, dans le cas d'un recul de 1% du PIB en 2009, le nombre de chômeurs indemnisés ferait un bond de 162.000, réduisant l'excédent courant à 2,41 milliards fin 2009 et repoussant à 2011 le retour dans le vert des comptes.
Ces trois scénarios s'ajoutent à la prévision faite mi-octobre tablant sur 15.000 chômeurs indemnisés de plus en 2009 et un excédent du régime de 3,9 milliards d'euros dans le cas d'une croissance économique de 0,9%.
Si le patronat veut aboutir dans la négociation à une baisse des cotisations chômage pour compenser la hausse des cotisations retraite annoncée par le gouvernement, les syndicats jugent cette baisse inopportune dans un contexte de crise et souhaitent indemniser plus de chômeurs, notamment les précaires.
Deux associations de chômeurs, Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC) et le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), ont estimé pour leur part jeudi que les chômeurs ne devaient "pas être les seuls à payer la facture de la crise" et appelé à "une plus grande solidarité" en faveur des chômeurs.
Outre la conjoncture, les desiderata de l'Elysée et du gouvernement pourraient réduire la marge de manœuvre des négociateurs pour remettre à plat les règles de l'assurance chômage.
Après François Fillon qui a plaidé pour une diminution des cotisations chômage d'un niveau équivalent à l'augmentation annoncée des cotisations retraite, après Xavier Bertrand qui a suggéré une exonération des cotisations chômage pour les plus de 60 ans, Nicolas Sarkozy a fait part de ses souhaits la semaine dernière à Rethel (Ardennes).
"La négociation vient de débuter. l'État n'a pas le droit de s'en désintéresser car 30 milliards d'euros sont en jeu. Or il est possible de rendre le système plus juste", a déclaré le chef de l'État, évoquant notamment "une filière d'indemnisation unique qui, passés 6 mois de cotisations, permettrait à chacun d'accumuler progressivement des droits".
Patrick Liébus (UPA) s'est montré prêt à examiner "les souhaits du président" tout en soulignant que "la main doit rester aux partenaires sociaux".
Maurad Rabhi (CGT) a souligné que les partenaires sociaux n'avaient "pas besoin de se faire tenir le stylo".
Source: Yahoo News
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