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Nicolas Maury Militant PCF Istres






 



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Dimanche 3 février 1991, dans une journée froide, alors qu'un grand écran projette des images historiques des luttes passées menée par le PCI, le PCI a cessé d'exister


Il y a 20 ans disparaissait le Parti Communiste Italien (1/3)
I- Visage politique de l'Italie (1970-1990)

A) Les principaux partis politiques en italie


-Domination de la « Démocratie Chrétienne » : Partito della Democrazia Cristiana PDC. Le PDC dirige l'Italie depuis la Libération, de façon continue même si il connait des problèmes d'adaptation vis à vis des mœurs de la société notamment sur la question du divorce. Son électorat s'effrite au profit du PCI jusque dans les années 80, avant que le PSI ne commence son ascension. Aux élections de 1976 le PDC recueille encore 38,7%.

Le PDC, clef du système politique italien, est marqué par la mort d'Aldo Moro (le secrétaire général du PDC) assassiné par les « brigades rouges » en 1978 qui avait montré la volonté du PDC de s'ouvrir au PCI avec le « compromis historique ». Cependant après cet épisode, et pendant les années 80, avant son éclatement les démocrates chrétiens se sont tournés vers le centre gauche (PSI de Bettino Craxi) et vers les Républicains.

Bettino Craxi
Bettino Craxi
Aujourd'hui le PDC a explosé, il est scindé en 2 partis majeurs: l'UDC (centre droit) et la Margherita (centre gauche, parti de Romano Prodi). Les démocrates chrétiens correspondent à l'UDF pour la France.

-Le Parti Socialiste Italien, Partito socialista italiano, dont la figure historique reste Nenni. Comme en France, avec la guerre froide le PSI rompt avec le PCI . Ce parti social démocrate reste assez faible jusqu'en 1980. jusqu'à l'arrivée de Bettino Craxi, qui lance une mutation du PSI, rompant avec son passé marxiste pour devenir idéologiquement réformiste.


Bettino Craxi réussi a s'imposer face au PDC en 1980 et devient le premier parti d'opposition et le premier parti de gauche a entrer au gouvernement (Bettino Craxi devient président du conseil) jusqu'en 1987. Avec le PDC et le PSI, se mets en place une coalition gouvernementale quadripartite durable.

En 1994 le PSI est dissous après le scandale de « mani pulite » (liens avec la maffia sur le financement du PSI et le blanchiment d'argent) qui pousse Bettino Craxi a fuir la justice italienne et auto dissoudre le PSI lors du 47ème congrès.

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Les restes du PSI sont regroupés dans les « socialisti italiani », les « socialistes démocrates italiens » regroupé dans une coalition « rosa nel pugno » (la rose au poing) favorable à Romano prodi. Les fidèles de Bettino Craxi sont dans le « nuevo partito socialista italiano » NPSI et « Craxi Socialisti » qui soutiennent Silvio Berlusconi.

-Le Parti communiste italien « partito comunista italiano » fort dans les années 80 de 2 millions à 1,5 million d'adhénts. 1er parti communiste d'europe occidentale, qui rassemble plus de 30% du corps électoral. Le PCI pendant cette période reste marqué par l'influence de son secrétaire général Enrico Berlinguer (1972-1984), et par son attitude avant gardiste.

Le PCI est un parti qui se déstalinise rapidement et rompt avec l'URSS après l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1968. Enrico Berlinguer est l'artisan de l'eurocommunisme, du « compromis historique » avec le PDC jusqu'à que les brigades rouges assassinent Aldo Moro.

Après la mort d'Enrico Berlinguer en 1984, le PCI change de ligne politique, devenant de plus en plus réformiste.

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B) Un contexte troublé

-Le déclin de l'URSS depuis les années 1985, Etat marqué par l'immobilisme des « apparatchiks » et par le contrôle des lobbies militaires sur le pouvoir. Le déclin est relancé par les réformes de M Gorbatchev avec la Glasnot et la Perestroïka, qui permettent l'éclosion des nationalismes et du capitalisme ultralibéral.

Avec Gorbatchev, le système politique se transforme fortement: fin du parti unique, liberté de parole qui permet la diffusion des discours nationalistes ukrainiens, baltes, moldaves, asiatiques, caucasiens... ce qui a pour conséquence l'implosion de l'URSS et l'affrontement des ethnies. En 1991, l'URSS cesse d'exister. Le monde connait la fin la « fin de l'histoire » selon les historiens conservateurs et libéraux (François Furet, Stéphane Courtois).

-L'Europe socialiste est en crise, les pays de l'est s'effondrent entre 1988 et 1992. Le symbole de cette fin des pays du « socialisme réel » reste la chute du « Mur » à Berlin
et le coup d'État contre les Caucescu en 1992 en Roumanie.

L'impacte de ces évènements est fort sur le PCI. Pour la direction du PCI l'échec du « socialisme réel » est l'échec du communisme. Il faut donc trouver une autre voie. Une voie passant par le réformisme et par le refondation du PCI.

-Contexte de guerre, avec les évènements dans le Golfe qui oppose une coalition menée par les USA (et l'Italie) à l'Irak de Sadam Hussein. La direction du PCI ferme les yeux sur l'intervention militaire italienne, alors que sa base est pacifiste.

C) Un PCI qui se cherche

-Le « compromis historique ». L'Italie est traversée de 1967 à 1983 par des mouvements étudiants et des revendications ouvrières comme les conseils d'entreprises, le statuts des travailleurs, l'augmentation des salaires, des modifications des lois sur le divorce...

Dans les années 70, la gauche rompt avec les mouvements sociaux. Le PCI propose le compromis historique « compromesso storico » avec la démocratie chrétienne. Car le système politique italien fonctionnent sur un « bipartisme imparfait » qui exclut le PCI de toute représentativité nationale. Le PCI passe d'un « parti de luttes » à un « parti de luttes et de gouvernement ».

Le PCI va fonctionner sur le principe de l'unanimité à la chambre des députés créant ainsi avec le PSI et le PDC un « coassiativisme parfait ». L'alliance entre le PCI et le PDC rompt par l'accroissement des mouvements sociaux de type révolutionnaire, qui détachent le PCI de la base ouvrière sur des villes comme Bologne, ou communistes et représentants de l'Etat envoient les forces de l'ordre contre l'agitation menée par des forces « gauchistes ».

La conséquence de l'échec du compromis historique est la marginalisation le PCI qui se retrouve hors des gouvernements et des mouvements sociaux (la CGIL perd de son influence sur le terrain social). Ceci renforce la position du PSI qui joura sont rôle de transformation, le PDC recule et perd la main dans la gestion du pays. Une troisième voie réformiste apparait, comme en France avec Mitterand.

-De l'eurocommunisme au « réformisme ». Le PCI rompt avec l'URSS, le PCI tente de réorienter la ligne extérieure des PC européens vers une voie autonome par rapport au parti frère soviétique. Le PCF participe à cette aventure pour créer une nouvelle force à gauche dégagé de la tutelle du PCUS.

En 1979 lors des élections européennes le PCI et le PCF créent le GUE/NGL au parlement européen. Mais l'eurocommunisme est un échec.

Au XVIII ème congrès du PCI à Rome (mars 1989) le PCI abandonne la ligne « révolutionnaire » pour la ligne « réformiste ». Cette mutation sera menée par Achille Occhetto élu nouveau secrétaire général du PCI en 1988.

Achille Occhetto
Achille Occhetto
II- Du « Partito Comunista Italiano » au « Partito Democratico della Sinistra »

A) La « Chosa »: XIX ème congrès du PCI

- Achille Occhetto propose l'unité réformatrice, Bettino Craxi « l'unité socialiste dans le respect des différences».

Le XIX congrès se tient à Bologne, il propose « une nouvelle phase de la gauche ». Pour la première fois depuis 1947 le PSI propose l'alliance avec le PCI. Le PCI est membre observateur de l'internationale socialiste depuis quelques semaines.

Le PCI aborde son congrès divisé entre 3 motions. Dans l'Unità le débat fait rage sur le terme de communisme et son avenir en Italie, Ochetta le rejette car il est marqué par l'expérience des pays de l'est. La motion majoritaire du PCI (proche des refondateurs français) veut que la « chose » soit une force politique socialiste, alternative et réformiste en Italie.

Pour Ochetta c'est la « Svolta » (le tournant), on abandonne la lutte contre le vieil ordre des choses pour inserrer les luttes sociales dans un mouvement de transformation réformiste. Il propose un front politique et social authentiquement réformateur unifiant la liberté et l'égalité. Il souligne le rôle positif du marché, de l'entreprise et des privatisations sous la coupe des grandes firmes.

Son but, créer un « parti démocratique populaire, un parti de la gauche qui travaille à la réorganisation de la gauche à l'échelle européenne et qui travaille aussi à l'intérieur de l'internationale socialiste ». Il reconnaît la fin de « l'ordre de Yalta » qui rend caduc l'anticommunisme et le communisme.

- La recherche d'identité

La tension est palpable entre ceux qui veulent abandonner le communisme et ceux qu'ils veulent le maintient du PCI. La motion d'Achille Occhetto (motion n°2) reçoit des critiques sur la politique internationales qu'elle propose, qui placerait l'Italie dans le jeu de l'OTAN, et qui romprait avec les mouvements sociaux.

Massimo D'Alema, directeur de l'Unità, veut faire vite, il joue sur les 66% de la motion d'Occhetto pour muter le parti. Il affirme que les communistes ne renoncent pas à leurs identité, ils se mettent à la disposition de la gauche démocratique et réformiste (socialistes, chrétiens démocrates, écolo, radicaux...).

La chose va tellement vite que la Repubblica titre « Adieux, vieux PCI », Toute la presse italienne (Cordiere della sera, la stampa, Il messaggero, il giornale...) confirme le tourant du PCI, pour Il Manifesto « le PS apprécie ».

La motion d'Occhetto se veut une anticipation sur la mutation politique des PC de l'est. Les motions minoritaires rejettent la mutation, trop rapide pour l'une, et l'abandon du communisme et son identité pour l'autre. Cossutta (3ème motion dit de la refondation) analyse l'érosion électorale du PCI, non pas par la chute des pays de l'est, mais par les hésitations de la direction en matière économique et sociale. Pour lui la motion 2 (La direction du PCI, D'Alema, Napolitano et Occhetto) n'ont pas de compréhension claire de la situation internationale et du capitalisme mondialisé. L'adhésion à l'internationale socialiste est une « vision superficielle, édulcorée, mystique et peu productive. »

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- D'un parti à l'autre

La division du PCI est réelle malgré les dires de la presse italienne. Occhetto lance la décision de créer un parti de la gauche européenne (67% pour, 33% contre).
Le comité central du PCI va, avec les représentants des motions, préparer la constitution d'une nouvelle force politique, le rôle de président de ce groupe de travail revient à Achille Occhetto, secrétaire général du PCI.

La minorité est reconnue, par la modification des statuts du PCI pour garantir ses droits (fin du centralisme démocratique). Un autre congrès est annoncé à l'automne 1990, la direction recommande de favoriser la participation qui n'a été que de 28,9% pour le XIXeme congrès.

Sur la politique extérieure, Achille Occhetto et Giorgo Napolitano se disent favorable à la réunification allemande et une accélération de l'intégration européenne et le maintient de l'Italie dans l'OTAN. Un délégué s 'est demandé « que faisons nous de toutes nos luttes qui ont été menées contre l'OTAN? »

La « Chose » est bien lancé sur ce qui est encore le PCI. Face aux impasses relationnelles avec les mouvements sociaux, Occhetto invoque le choix « de l'alternative gouvernementale » et la « crédibilité des propositions ».

Pour Occhetto et la direction du PCI, les élections municipales de mars 1991 seront un test pour montrer l'adhésion et un soutien à un processus de transformation. Le « grand congrès du changement » se tiendra à la mi janvier 1991.

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- La « Chose » à un nom

Le congrès de Bologne avait lancé la phase constituante de la « chose ». Le groupe de travail pour préparer le XX ème congrès a annoncé une déclaration d'intention: le nouveau nom du PCI, le Partito Democratico della Sinistra (parti démocratique de la gauche), avec un symbole, un chêne ou sur la base de l'arbre apparaît l'ancien symbole du PCI.

Le secrétaire du PCI juge « irréversible l'échec du modèle d'organisation social issu de la Révolution d'Octobre », il juge que les politiques de transformations nationales sont impossible du fait de la mondialisation et de l'Europe. Son objectif est de créer une grande confédération européenne des partis de gauche, centrée autour du Parti Socialiste Européen et de l'internationale socialiste.

Il renouvelle sa volonté d'adhérer à l'internationale socialiste, dans le but de ne pas entraver l'internationalisation de l'économie, mais de la réguler démocratiquement.

Pour l'Italie, il s'agit de créer un « grand parti réformateur capable de proposer une alternative crédible », il lance un défi unitaire au PSI. Il justifie l'organisation du nouveau parti en courants comme dépassement du centralisme démocratique comme rupture avec le communisme. Pour Occhetto l'héritage communiste doit être liquidé.

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B) Le XX ème congrès du PCI (Rimini 31 janvier au 3 février 1991)

- PCI dernier acte


70% des communistes italiens acceptent le changement de nom. En parallèle le PCI connait une hémorragie d'adhérents (300 000 en moins) depuis le XIX ème congrès, le nombre de participant aux débats internes chute à 27%. Il existe 3 motions au sein du PCI depuis que le centralisme démocratique a été supprimé.

La 1ère conduite par la direction du PCI, Achille Occhetto, Giorgo Napolitano, qui revendique une ligne « réformiste », l'adhésion à l'internationale socialiste...

La seconde dite « refondation communiste » pour le maintient de l'identité communiste.

La troisième qui accepte de changer de nom mais refuse la rupture avec le communisme.

La situation économique italienne est fragile, l'inflation est de plus de 6%, le chômage explose. Les élections municipales partielles de l'automne 1990 ont montré une érosion du PCI dans les bassins industriels du nord et un maintient dans le sud, la démocratie chrétienne continue sa chute et le PSI se renforce. Le plus inquiétant est la monté en force des « ligues » autonomistes et souvent racistes. Le PSI tente de se rapprocher d'elles.

La vie politique est marqué par l'intervention de la maffia dans le financement des partis politiques (sauf le PCI). Un scandale politique contribue à la fin de l'union entre le PSI et le PDC (rôle de la CIA et de l'OTAN dans cette crise). La guerre du golfe divise le PCI sur la participation de l'Italie au conflit, la direction prête aux compromis et la base manifestant contre la guerre. Les députés communistes jouent de l'abstention pour ne pas fâcher le PSI pro-guerre. Les luttes sociales s'autonomisent du PCI et de la CGIL.

- Quelle identité pour quel parti?

Le XXème congrès du PCI s'ouvre mercredi 31 janvier 1991, il est présidé par Achille Occhetto. La motion de la majorité rassemble 848 délégués, 339 pour refondation communiste et 72 pour le « parti antagoniste ». Il y a 300 délégués en plus venus de divers clubs et forums. Achille Occhetto inaugurera la premier congrès du Partito Democratico della Sinistra.

La guerre du golfe va peser sur les débats du XX ème congrès. Occhetto critique la guerre, Refondation exige le rapatriement de la flotte. Cependant L'Unità (organe central du PCI) annonce la couleur. Il n'y aura pas de lutte pacifiste de la direction dans le but de ne pas saborder un rapprochement avec le PDC et le PSI.
Pour la minorité, des congressistes ont annoncé leurs volonté de ne pas adhérer au PDS si il ne prend pas parti pour le retrait de la flotte. D'autres groupes ont décidé de s'organiser de façon autonome dans le nouveau parti.

Depuis 1990 le PCI a perdu 100 000 adhérents soit 230 000 depuis 1986.

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- Plus qu'un sigle

Le secrétaire général du PCI c'est prononcé pour un cessez le feu momentané dans le golfe pour lancer une négociation de paix et le retrait de la flotte du golfe. Pour Bettino Craxi du PSI c'est l'occasion de claquer la porte des négociations. Sur le plan international, le PCI veut redonner à l'ONU toute sa place. Il est surpris que la désagrégation de l'URSS et propose de tenir compte des nouveaux rapports Nord/Sud et non plus Est/Ouest. Pour cela le PCI propose de créer une Europe indépendante des grandes puissances pour mieux envisager la mondialisation.

L'adhésion à l'internationale socialiste et un accord programmatique avec le PSI, sont les leit motiv du congrès. Afin refonder la gauche, aucune critique envers le PSI est annoncé, l'intérêt pour les travailleurs ne se réduit plus qu'a 2 lignes et demi dans le rapport de 40 pages du secrétaire général. La mutation est lancée.

Près de 70 délégués du congrès ont fait connaître leurs intentions de ne pas adhérer au PDS. Ils annoncent qu'une composante communiste autonome va naître hors du PDS.

- Fin de partie au PCI

Dimanche 3 février 1991, dans une journée froide, alors qu'un grand écran projette des images historiques des luttes passées menée par le PCI, le PCI a cessé d'exister. « Le congrès qui, de fait, s'est ouvert avec le tourant du 12 novembre 1989 est désormais au bout du chemin » a dit Achille Occhetto. Le Parti Démocratique de la Gauche (Partito Democratico della Sinistra PDS) est né.

Tout commence mal pour ce nouveau parti social-démocrate, le PSI et le PDC accuse Occhetto d'isoler le PDS. Au sein du parti les anciens communistes continuent à donner à l'ex-PCI une « image communiste qu'il n'a plus ». Bettino Craxi ferme la porte de l'adhésion à l'internationale socialiste. Giorgo Napolitano dénonce cette volonté de garder « un PCI camouflé ». Une grosse minorité veut continuer a être communiste au sein du PDS.

C'est l'heure du départ pour les délégués de la rifondazione. Ceux que l'on nommera dès lors, les communistes italiens ne seront pas présents lors des jours suivant.

- Un avertissement


Achille Occhetto, ex secrétaire général du PCI connait des difficultés a se faire élire secrétaire général du PDS, des jeux de pouvoir commence a miner le nouveau parti (notament Giorgo Napolitano). Pour ses contradicteurs au sein du PDS, on accuse Occhetto de ne pas allez assez vite dans la transformation de l'ex PCI en parti réformiste, Bettino Craxi dit la même chose.

Ceux qui ont vu la mort du communisme italien avec la création du PDS, ont été vite en besogne.

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