L'autre camp de la guerre impérialiste, malgré ses slogans de « guerre antifasciste », exploite de manière provocatrice les différents fascistes.

Il est temps de laisser tomber les dernières illusions qui déforment le caractère de la guerre impérialiste en Ukraine et y voient une « guerre antifasciste », car les dirigeants russes invoquent l’URSS et la victoire antifasciste chaque fois que cela leur convient. C'est pourquoi il faut bien comprendre que chaque bourgeoisie (y compris la bourgeoisie russe) couve en son sein son propre « serpent » fasciste, qu'elle exploite quand c'est nécessaire pour sauvegarder ses intérêts contre le mouvement ouvrier organisé.

Sous les auspices du Kremlin, le congrès fondateur de l'Union internationale des altermondialistes, ou Union internationale des nations souveraines, s'est tenu en Russie, au siège du Parlement à Saint-Pétersbourg, le 12 septembre, avec la participation d'environ 50 personnes de 15 organisations de divers États, y compris des représentants de l'organisation nazie et illégale grecque Aube dorée.

L'homme d'affaires et oligarque russe Konstantin Malofeyev, en tant qu'organisateur, et le théoricien d'extrême droite Alexandre Douguine, qui sont à l'initiative de cette conférence pour "s'efforcer de défendre les valeurs chrétiennes, de lutter pour l'identité nationale et la souveraineté, et de résister à l'ennemi commun : la mondialisation.

La veille, les nationalistes russes ont organisé une procession sous les auspices du patriarche Cyrille de Moscou, pour le transport des reliques d'Alexandre Nevski, portant des bannières nationalistes et tsaristes.

vingt organisations du monde ont participé à ce forum, on retrouve la Phalange espagnole (Falange Espanola de las JONS), qui honore toujours les combattants de la « Division Azul » qui ont combattu aux côtés de la Wehrmacht, Les Nationalistes de France, fondés par d'anciens cadres de la SS et du Front national, les Soixante-quatre comtés hongrois, qui réclament une révision des frontières de Trianon, et des néonazis d'Allemagne, de Serbie, d'Italie, du Brésil et de Grèce.

Depuis l'Allemagne, ont participé à la conférence le député du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) à Hambourg, Robert Ries, l'ancien dirigeant du Parti chrétien-démocrate (CDU) et actuel fervent partisan du Kremlin, Alexander von Bismarck.

Parmi les personnes présentes figuraient Konstantin Chebekin , député du parti Russie Unie, et Alexandre Belski, président de son groupe parlementaire. Alain de Benoît, de la Nouvelle Droite française, est également intervenu en ligne.