Ces derniers jours, dans les nuits du 26 au 27 puis du 28 au 29 novembre, le Parti National Français, un groupuscule fasciste arborant la fleur de lys et revendiquant l'héritage du pétainisme et de la France collaborationniste, a tagué tour à tour la faculté de Carnot, l'arrêt de tram de Margeride et un kebab du centre historique.

En faisant l'apologie du fascisme et en s'attaquant aux musulmans et aux travailleurs immigrés, chacun de ces tags immondes montre le réel visage de l'extrême-droite: raciste, islamophobe et anti-populaire.

Ces tags interviennent dans un contexte national déjà très inquiétant pour le peuple de France et la démocratie. Depuis la proclamation de l'état d'urgence, la parole raciste et réactionnaire a gagné en vigueur. Du premier ministre au vainqueur de la primaire de droite, du débat de début d'année sur la déchéance de nationalité à la polémique estivale sur le burkini, ces derniers mois ont été marqués par un déferlement de haine raciste et islamophobe. Au niveau mondial, l'accession du très droitier et réactionnaire Donald Trump à la Maison Blanche donne à l'extrême-droite un sentiment de victoire et de puissance qui se traduit par des dégradations contre des lieux de culte et des commerces, des agressions racistes, sexistes et homophobes et contre des militants progressistes
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Les jeunes et les étudiant.e.s communistes dénoncent ces faits et demandent à ce que leurs auteurs soient poursuivis et sanctionnés. Par ailleurs, alors que des délinquants réactionnaires se cachent pour défigurer notre ville, nos lieux de vie et d'études, le MJCF et l'UEC continueront d'organiser, à visage découvert et à drapeaux déployés, les jeunes et les étudiant.e.s, sans distinction de genre, d'origine, d'orientation sexuelle ou de religion, pour une société progressiste et émancipatrice. Dès la semaine prochaine, dans les lycées clermontois, nos camarades tracteront pour dénoncer la politique réactionnaire de la droite régionale tandis que les étudiant.e.s communistes iront à la rencontre de leurs camarades de classe dans les facultés clermontoises pour libérer l'enseignement supérieur du sexisme et des violences de genre.