« Ils ne vont pas se reposer et vont essayer de réactiver une nouvelle phase », a indiqué le ministre dans l'interview qu'il a accordée à l'émission José Vicennale Hoy transmise par Televen.

A la mi-mars de cette année, Rodriguez Torres a clairement indiqué que le Venezuela n'est pas soumis à une protestation étudiante pacifique comme la droite prétend le montrer mais à des actions insurrectionnelles actuellement dans une phase de subversion.

En ce sens, il a dit que le Gouvernement national et le peuple ont fait échouer les premières phases du fascisme qui avaient comme principal objectif la déstabilisation du pays et la destruction de l'ordre constitutionnel de la République Bolivarienne du Venezuela et de la volonté souveraine des Vénézuéliens.

Il a rappelé que cela a été une conduite habituelle de l'extrême droite vénézuélienne depuis l'arrivée au pouvoir du commandant Hugo Chavez : coup d'Etat, grève pétrolière et autres plans de déstabilisation avec une séquence immédiate. La même chose se produit actuellement contre le président Nicolas Maduro.

Il a indiqué que pour essayer d'atteindre ce but, « il est très probable que vienne une phase de violence sélective et d'actes terroristes pour essayer de mobiliser la partie de la société qui n'ont pas atteinte par la voie des barricades et des actes terroristes qui ont déjà échoué.
La ministre a signalé que devant ces actions, des groupes d'extrême droite de volonté Populaire resteront actifs et que s'y joindront, selon les enquêtes des organismes de sécurité de l'Etat, Bandera Roja, en particulier Gabriel Puerta Aponte, secrétaire général de ce groupe politique.
A propos de ce cas, il a dit que dans les enquêtes des équipes de renseignement de l'Etat, se trouve un courrier électronique envoyé par Igor de Jesus Petrola Salvatierra, du groupe La Colina, à Puerta Aponte.

Dans ce courrier, ils indiquent au secrétaire général de Bandera Roja « qu'on doit augmenter les luttes dans les rues et qu'on doit remplir les places du pays jusqu'à obtenir lé démission de Maduro ».

Face à ces prétentions qui vont à l'encontre de la volonté du peuple du Venezuela et de la Constitution, il a appelé les Vénézuéliens à ne pas tomber dans les provocations de ces secteurs. « Le but est de renverser le président Nicolas Maduro ».

FANB renforcée.

D'autre part, le ministre Rodriguez Torres a indiqué que malgré les prétentions de cette extrême droite de toucher des fonctionnaires des Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB), ils n'ont pas atteint leurs objectifs.

Il a déclaré que cela est dû au fait que les FANB sont une institution solide et ont compris que l'union civico-militaire est la principale force du pays et est cimentée dans la Constitution Bolivarienne du Venezuela.

« Les FANB sont solides, renforcées, ont un leadership, ont un Commandant en Chef et ont un Haut Commandement Militaire », a-t-il souligné.
Devant un scénario qui prétend répéter le coup d'Etat d'avril 2002 (contre le gouvernement d'Hugo Chavez, action qui dura 48 heures), Rodriguez Torres a indiqué qu'il serait impossible, et encore plus ce qui s'est passé sur la Place Altamira à la fin de 2002, quand 14 militaires encouragés par des facteurs de droite ont commencé la prise de cet espace pour le transformer, selon eux en « territoire libre » en utilisant, de plus, les médias de communication alignés sur le coup d'Etat pour lancer un appel à la désobéissance « légitime » contre le gouvernement constitutionnel du président Chavez à qui ils demandaient, sans autre argument, sa démission en échange de la « stabilité » du Venezuela.

Ce plan, retranché dans la lutte « pacifique », « non violente » comme le recommandent les tactiques de l'Etasunien Gene Sharp, a consisté à acheter la loyauté d'un groupe de militaires en échange de prébendes et de minutes de célébrité. Ces militaires ont cru qu'en s'unissant à la voix de la bourgeoisie, ils en finiraient avec la Révolution Bolivarienne.

Le 25 mars de cette année, le président Nicolas Maduro a informé de la capture de 3 généraux de l'Armée de l'Air liés à l'extrême droite qui prétendaient soulever les forces aériennes et déstabiliser le pays en provoquant le chaos dans les services publics du pays.

« L'apparition de ces officiers arrêtés et soumis à une enquête est un signe clair qu'il y a certainement un travail qui se fait en direction d'un secteur des Forces Armées où ils (la droite) peuvent percevoir un mécontentement pour diverses raisons et les utiliser comme ils ont toujours utilisé les militaires dans ces cas-là, les utiliser pour ensuite les rejeter », a souligné Rodriguez Torres.

« Je lance un appel à ce que prévale la conscience du peuple, même s'ils ne sont pas partisans de la Révolution. La conscience que nous devons défendre notre autonomie, notre indépendance et que nous devons faire confiance à ce Gouvernement qui prend des décisions au bénéfice de la majorité », a-t-il souligné.

AVN 06/04/2014
(traduction Françoise Lopez)